La tonalité retentit comme un mauvais signe, presque rythmé au vibration de mon cœur. Ca semblait être la fin de la partie. Un jeu d’échec à grandeur nature où j’avais été un simple pion, éliminé en quelque round. J’avais été minable, pas à la limite de mes espérances. J’avais voulu jouer seul, déterminé à gagner ; j’avais perdu et j’allais en payer le prix. J’espérais que leurs propos ne soient en aucun cas vrais. Pourtant, tout me prouvait le contraire. Mon cœur ne voulait simplement pas y croire. Ma raison ne voulait simplement pas y croire. J’espérais voir une lumière dans ce couloir infernal. Je n’aurai jamais du la mettre dans un tel merdier, mais le mal était fait et à cause de moi j’allais la perdre, tout perdre. Je me fichais de ce qui pouvait réellement m’arriver, mais pas à elle. J’avais lâché le téléphone pour me diriger vers elle, étendue par terre. M’essayant près d’elle, je l’ai pris dans mes bras, les larmes aux yeux, tentant d’appuyer sur sa plaie et de stopper l’hémorragie. Elle me regardait, pratiquement inerte, tentant de me susurrer qu’elle m’aimait.
« Garde tes forces ! Tu ne peux pas mourir ! » J’essayais d’attraper mon téléphone pour appeler l’ambulance.
« Ils arrivent mon amour ! Ils arrivent ! » « Owen…Je… » « Chut, tout va bien…Je t’aime, je te laisserai pas partir ! » Soudain, la porte d’entrée s’ouvrit à la volet, des flics s’infiltrant rapidement dans notre appartement.
« Eloignez-vous d’elle ! » m’ordonnaient-ils. Je ne comprenais rien. Elle était en train de mourir !
« Eloignez-vous d’elle ! Et mettez les mains derrières la tête ! » Regardant autour de moi, incompréhensible, je regardais le pistolet, mon arme de service étendu prêt elle. Me prenant par derrière, un flic me mis aussitôt à terre, tandis que j’essayais de me débattre.
« JULEEEES ! » fis-je pour évacuer toute cette haine tandis que je la regardais mourir.
Un sursaut. Je me réveillais avec ce même souvenir, ce même cauchemar, cette même hantise. Allongé dans mon lit, en sueur, je n’arrivais pas à me l’enlevait de la tête. Et ce depuis maintenant plus de 5 ans. Impossible de m’en défaire, cet épisode était imprégnais dans mes veines, impossible de m’en défaire. Ils avaient réussi à me piéger, à tuer l’amour de ma vie, et me faire accuser aussi facilement. J’avais été très naïf. En même temps, j’étais tombé dans le panneau aussi faible que j’étais à l’époque. Je n’avais pas cette rage au ventre qui continue à me faire avancer aujourd’hui. Je n’avais pas cette envie de vengeance ou de justice. Je n’avais pas eu cette endurance que j’avais acquis en prison. Et aujourd’hui, à chaque fois que je refaisais ce cauchemar, je me rassurais qu’on m’avait donné une seconde chance. Une chance de pouvoir corriger mes erreurs et de venger la mémoire de Jules.
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POURQUOI ES-TU PLUTÔT AVEC LES MÉCHANTS ? Si je suis avec eux, c'est qu'en un sens je n'ai pas le choix. Je ne les aime pas spécialement, en réalité je les hais. Ils m'ont tout pris. Je suis simplement là pour les faire souffrir comme eux ils m'ont fait souffrir. Les faire tomber, voilà mon but final, et je m'arrêterai pas tant que je n'ai pas réussis.
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DANS QUEL DOMAINE OPÈRES-TU ? Le trafic d'armes reste mon domaine de prédilection. Je connais la plupart des armes par coeur. Je peux défaire et remonter un calibre Mod M92F en quelques minutes seulement. Une encyclopédie humaine sur les armes. Ca tombe bien, je n'arriverai pas à être infiltrer dans des domaines mettant en péril des êtres humains.
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POURQUOI ES-TU UN SI BON AGENT DOUBLE ? Mon principal avantage ? Mes mensonges. Aucune goutte de transpiration, aucune mauvaise intonation, rythme cardiaque passif et tranquille. Je peux mentir comme je change de chemise. Simple et efficace. De plus, je suis doué dans mon domaine de prédilection, ce qui renforce ma couverture. Tellement haineux envers tous les malfrats, je reste très autoritaire, rebelle et anarchiste. Un vrai connard de service, qui en plus de cela possède un vrai cassier judiciaire, des antécédents avec des méchants. Pourtant je reste loyal envers mes supérieurs et le MI6.
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ET QUELS SONT TES POINTS FAIBLES ? Bonne question, vraiment. A vrai dire, je ne me considère pas réellement comme un homme avec des frayeurs ou des points faibles. J'ai été entraîné pour, et ce depuis tout petit, tel une machine de guerre comme mon père le voulait. Et pourtant, si je devais en trouver une, je dirai mon envie de sauver tout le monde. Il suffit qu'un innocent soit en travers de mon chemin pour que je tente de l'aider, au risque de mettre ma mission en péril. Et si mon grand coeur était mon point faible, même si il a été sauvagement détruit et réduit en miette il y'a 5 ans ?
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PLUTÔT MANIPULATEUR OU MACHIAVÉLIQUE ? Je dirai manipulateur. Je suis en rien machiavélique, en réalité c'est tout le contraire de moi. Quoi qu'en soit je pense que les deux sont extrement liés. Il faut parfois être manipulateur pour être machiavélique, et être machiavélique pour savoir bien manipuler. Où est réellement la limite, je n'en sais trop rien.
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TON OBJET FÉTICHE ? S'il y'a bien une chose dont il ne se sépare jamais c'est son collier où se trouve la bague de fiançailles qu'il avait offert à Natalia pour qu'elle devienne sa femme. Il l'enfoui toujours sous ses t-shirt pour qu'on ne la voit pas, mais il ne peut se résoudre à l'enlever. Et lorsqu'il ne peut pas faire autrement, il se sent comme nu, incomplet et impuissant.
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PARLE MOI DE TES PENCHANTS AMOUREUX ET DE TA SITUATION ACTUELLE ? Ma vie amoureuse n'est pas existante. Je l'ai perdu il y'a plusieurs années maintenant. Ce n'est pas un pilier de ma vie, au contraire, elle passe souvent au second plan. D'autant plus efficace pour le boulot, non ?
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ET TON PIRE CAUCHEMAR ? Mon pire cauchemar je l'ai déjà vécu...la voir morte étendue par terre dans son propre sang. Une vision d'horreur, je dois avouer, qui continue à me hanter chaque jour. Je n'aimerai pas revivre cette expérience. Voilà pourquoi je m'attache très peu.
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QUE DIRE DU NOM QUE TU UTILISES POUR TES ESPIONNAGES ? Un nom de superhéro, j'en rêvais depuis tout petit. Mais ça...c'était pas possible. Alors, j'ai choisis un nom aussi banale que possible : Ethan White. Pour passer inaperçu, je pense que c'est un bon moyen.
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QUEL A ÉTÉ TON ESPIONNAGE LE PLUS RÉUSSI ? Assez perfectionniste, je n'ai jamais considéré une mission réussi comme la plus réussis. J'aurai toujours pu faire mieux, selon moi. Je fais mon travail, c'est le plus important; Alors dire quel est l'espionnage le plus réussis, tant que je libre des informations, petits, importantes ou capitales, pour moi c'est dans la même importante.
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ET TA PLUS GROSSE DÉFAITE ? Ne pas avoir vu ce complot venir...j'aurai pu éviter de m'embarquer dans plus grand défis que moi. J'aurai pu réagir avant qu'eux réagissent, et j'aurai pu la sauver.
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TA PIRE ADDICTION ? Le café. J'en bois des litres et des litres, à longueur de journée, toujours un après manger. Si je ne bois pas mon café des le matin, je suis de mauvaise humeur, et croyez moi vous n'avez pas envie de me voir de mauvaise humeur.