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 TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »

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Cora A. Vasilis

Cora A. Vasilis
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre »

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MessageSujet: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyMar 26 Fév - 13:44



A sex symbol becomes a thing. I just hate to be a thing - Marilyn Monroe.



Le ronronnement de l’Aston Martin berçait ses pensées dans le calme le plus total. Cora fixait le paysage défilant au travers de la vitre teintée. Ca n’était pas le véhicule le plus discret qui soit, dans toute sa modernité et son luxe ambiant. Un régal de conduite, sans doute, pour ceux qui aimaient ça. Elle sentait encore le neuf, tant la jeune femme n’avait pris la décision d’augmenter son standing que récemment. C’était plus pour la beauté des courbes que pour le plaisir de rouler, à dire vrai. Toujours est-il que, malgré ce confort, elle se sentait un brin mal à l’aise. Ne sachant quoi dire, elle opta finalement pour une ambiance musicale : ce fut ainsi Barry White qui permit d’abaisser sa tension. Une esquisse de sourire vint se glisser sur ses lèvres à l’entente du premier titre, parce qu’il n’y avait aucun amour dans cette histoire, dans cette étrange relation qui se tissait. C’aurait pu être gênant, mais non, ça l’amusait. Son regard bleuté se posa même un instant sur l’homme à ses côtés, qu’elle détaillait. Pourquoi avait-il fallut qu’elle soit incapable d’entrer dans cet hôtel ? Parce que c’était un bordel, qu’elle refusait d’être une femme de bordel. Jamais. Elle avait été une gosse de lupanar, comme on dit vulgairement, et ça lui suffisait. Pourtant l’électricité qu’il lui provoquait, qui refusait de s’apaiser, la faisait se réprimander intérieurement. C’était vrai, qu’il n’était pas prudent de faire entrer dans son appartement un terroriste mais.. elle s’en fichait. Il ne s’était jamais montré agressif, il n’avait rien jugé d’elle, et c’était tout ce qui comptait. Il était sans nul doute le seul homme à quasiment tout savoir de son passé, et le seul à n’avoir pas critiqué, pas tenté de lui rappeler qu’elle n’était rien, à l’origine.

« C’est là. » Dit-elle simplement, lorsqu’ils passèrent près de l’immeuble dans lequel elle vivait. Rien de plus. Le contact coupé, elle eut un instant d’hésitation. C’était en réalité un débat intérieur qui se jouait. Elle n’avait pas la moindre idée des conditions de vie de Zan, et cet étalage de luxe pourrait le mettre mal à l’aise. C’était pourtant là la grande différence entre les deux protagonistes : Cora passait son temps à tout analyser, tout réfléchir, tout noter, quand Zemko profitait, savourait, vibrait de l’instant présent. En refermant la portière, sans prononcer un mot, elle l’invitait pourtant à la suivre. Douloureuse entracte pour des sens qu’il avait éveillé. L’alcool dans ses veines la poussait à l’attention, et dans l’ascenseur menant vers le dernier étage, elle s’appuyait contre la paroi métallique. Il lui fallait vraiment de l’eau fraîche, de quoi se secouer un peu, faire retomber le tourbillon qui remuait autant son estomac autant que son cœur. A moins que ça ne soit de l’angoisse ? De la crainte ? Pouvait-il voir tout cela ? Cora doutait pourtant qu’il joue de psychologie, comprenne le malaise profond qu’elle avait à se dévoiler face à un être connaissant son nom, celui de son père. « Zan… je… » Le son signalant l’arrivée lui coupa la parole, la fit abandonner. Elle sortit simplement et se dirigea vers la porte de son appartement, l’ouvrant pour le laisser entrer…

Et refermé une fois qu’il fut à l’intérieur. La pièce était vaste, ornée d’immenses baies vitrées séparées par une porte toute aussi vitrée menant sur la terrasse. De là, la vue était incroyable. L’intérieur moderne, orné de divers tableaux abstraits et coloré, respirait l’ordre et l’absence. Le canapé de cuir côtoyait une table basse en verre. Le mur portait un écran plasma, et sur le côté une sorte de cheminée. Ce fut vers cette dernière qu’elle avança. Si elle avait besoin de boire frais, elle n’en perdait pas ce besoin de voir danser les flammes. S’emparant d’une petite télécommande, elle déclencha le mécanisme qui fit flamber un bois soigneusement déposé par le personnel qui passait chaque matin s’assurer de la bonne santé des quelques plantes présentes.

Le feu. Il la fascinait. Autant qu’il l’angoissait. Le pyromane dont elle n’avait pas su prévoir les actes et qui avait provoqué la mort d’un agent hantait souvent son esprit. Cora savait pertinemment que son inconscient avait refusé de se mettre à la place du criminel par instinct de protection, parce qu’à son tour elle aurait basculé. Il y a des limites à ne pas dépasser. On ne devient pas une criminologue aussi talentueuse si l’on a pas un potentiel mortel en soi. « Petite, quand j’étais coincée dans le noir, je rêvais de pouvoir contrôler ne serait qu’une petite flamme… » avoua-t-elle, se tournant finalement vers un Zan auquel elle n’avait quasiment pas parlé depuis le départ de The Box. « Tu veux boire quelque chose ? » Une interrogation alors qu’elle se dirigeait vers le réfrigérateur, histoire de se servir un verre d’eau glacé qu’elle bu sans quitter l’homme des yeux. Le verre posé sur le bar, elle revint vers lui, s’arrêtant tout près. « A moins que tu ne préfères une autre forme de rafraîchissement… » Ce nouveau sourire en coin, noyé de sous-entendu, s’accompagna de ses bras qui passèrent autour de la nuque de Zan, derrière laquelle ils se croisèrent délicatement. Ne serait-ce pas plutôt l’heure du dessert, monsieur Zemko ?

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Zan P. Zemko

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« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyMar 26 Fév - 22:47

Qui l'eut cru ? Zan n'aurait jamais imaginé ne serait qu'un jour... Conduire une Aston Martin. C'était pas rien de conduire une telle voiture, qui n'était pas discrète du tout. Elle était loin de l'être. Les gens qui dormaient pouvaient entendre à quel moment le terroriste appuyait sur l'accélérateur. Il n'avait jamais conduit une telle voiture, enfin... Si il savait conduire des voitures, il avait déjà essayé quelques voitures. Comme la Mini-Cooper, ce qui n'avait pas vraiment été avantageux pour la taille de Zemko. Oh là non, et encore il préférait de ne pas y en penser. L'intérieur de la voiture était impressionnant, ça sentait encore le neuf même. Il s'amusait un peu à abuser de la nervosité de la voiture, elle démarrait très vite une fois qu'il mettait ne serait qu'un peu de force sur l'accélérateur. Il lui était arrivé d'avoir dépassé une ou deux voitures parce qu'elles allaient trop lentement. Sans doute des gens qui étaient fatigués ou qui ne savaient pas se servir d'un accélérateur. C'était certes, bien d'avoir une belle voiture. Zan pouvait avoir la même, pour frimer avec les autres. Mais non. Number one, il détestait se faire remarquer par des choses "artificielles" et hors de prix. Surtout que ça venait des gens qui essayaient d'abuser de la richesse des autres. Zemko n'était pas si pauvre que ça, encore moins dans la classe moyenne. Il ne savait pas profiter de son argent, il préférait en gaspiller dans les casinos. D'ailleurs, Zan savait tellement bien tricher qu'il gagnait autant qu'il ne l'avait prévu. Qu'allait-il faire de cet argent ? Hm, il préférait de ne rien toucher à son compte caché et préféra s'en servir qu'une fois quand ce sera nécessaire. Number two, il était incapable de prendre correctement soin d'une voiture. Il n'arrivait pas à la garer et encore moins à la garder ne serait-ce qu'une semaine. Il était même considéré comme un fou au volant. Il était peut-être bon concernant la poursuite dans les voitures, mais... Il était assez suicidaire. Pour revenir à sa situation où il se trouvait, une situation assez étrange... Zan était en train de conduire, afin de ramener Cora chez elle, à Mayfair. Les résidences à Mayfair, c'était pas rien qu'une agent vive là-bas. Endroit assez reconnu pour les gens de luxe, pour les gens célèbres, pour les gens .. Riches. Rien qu'à cette idée, Zemko sentit un léger frisson assez désagréable passer. Il détestait les gens riches, snobs.. Il avait sa raison à lui, il n'avait pas besoin d'en parler. Non, le terroriste était assez discret concernant son passé. Il connaissait et pouvait être bien le seul à connaître le passé de Cora, mais cette dernière ne connaissait pas le sien. Il ne jugeait pas sur le passé, il ne tentait pas de lui faire raviver les souvenirs. Il n'avait pas le coeur à critiquer. Ce ne serait pas respectueux de sa part. " Barry White. Une musique que j'écoutais, y avait longtemps. Je m'attendais pas à ce qu'elle soit sur la radio". Le terroriste ne put s'empêcher de tapoter discrètement les doigts sur le volant. Suivant le rythme de la musique. Il connaissait oui, il l'avait écouté il y avait un peu longtemps. Zan avait une bonne mémoire auditive et cela, ça s'avérait être un bon atout.

" C'est là. " lui dit-elle tout simplement. Depuis qu'ils étaient montés dans la voiture, depuis que la jeune demoiselle lui avait passé les clefs, elle n'avait pipé mot. Zemko pouvait ressentir un léger malaise, même si la musique avait détendu un peu l'atmosphère. Il n'eut pas du mal à garer sa voiture, pas loin de l'appartement de Cora. Il pouvait voir à travers du pare-brise de l'Aston Martin, qu'il y avait une superbe voiture, une Jaguar visiblement. "Bienvenue dans le quartier Mayfair" pensa-t-il sûrement. Le quartier que le maître des bombes évitait le plus souvent d'y aller. Qu'avait-il contre les riches ? Il n'avait l'air nullement dérangé, ni traumatisé du fait qu'il savait dans quelles conditions financières Cora vivait. Il était probablement riche grâce à ses jeux d'argent, mais contrairement à elle, il n'en profitait pas et préférait laisser montrer qu'il était dans la classe moyenne. Il savait quels étaient les conditions de vie de la jeune femme dans le passé, il savait pertinemment bien qu'elle n'était pas comme les "autres gens". Il était optimiste ? Hm sans doute oui. Il l'était. Il voyait plus les côtés positifs que négatifs. Zemko après avoir coupé le contact, sortit de la voiture en même temps que la demoiselle et ferma la portière, verrouilla ensuite la voiture. Le terroriste suivit ensuite Cora, qui ne disait toujours aucun mot. Il la rejoignit sans rien dire de son côté, les mains dans ses poches de sa veste, dont la clé de la voiture y était aussi dans la poche droite. La jeune femme s'était appuyée contre la paroi métallique, assez froide. Le maître des bombes ne s'était pas appuyé sur la paroi, il était resté là debout. En train de regarder du coin de son oeil, il pouvait ressentir le léger malaise " Zan... Je... " Tziiiing ! L'homme regarda le numéro d'étage, enfin l'ascenseur comme quoi, il maudissait en silence d'avoir interrompu Cora. Elle ne semblait pas vouloir récupérer sa parole. Elle sortit en premier, suivi de Zan qui se demandait ce qu'elle voulait lui dire. C'était frustrant. Elle le savait peut-être pas, mais c'était frustrant de ne pas savoir ce qu'elle voulait lui dire. D'ailleurs, si elle s'en rappelait, elle le lui dirait et finirait ce qu'elle n'avait pas pu dire. Si ce n'était pas si important et qu'elle avait oublié, cela ne valait peut-être pas la peine qu'elle le lui dise. Mais, il avait la sensation que c'était assez important.

Son appartement. Le terroriste ne put pas s'empêcher de laisser échapper un léger sifflement d'admiration. " Vous savez choisir un appartement..! ". Zan ne vivrait pas là dedans, non. Il ne voudra pas vivre dans cet appartement. Heureusement que ce n'était pas à lui. Il n'aurait pas supporté cette idée. Mais quand même... La vue, les immenses baies vitrées. Cela montrait surtout la fragilité de l'appartement, il pouvait être facilement détruit. Tient.. Pourquoi pensait-il tout de suite à la destruction ? Non, sa mission n'était pas de détruire, mais de la faire basculer dans son groupe, dans son organisation de terroriste. Pourquoi d'ailleurs Quartz l'avait sélectionné ? Pourquoi pas une autre personne ? Zan se posait enfin des questions concernant sa mission, pourquoi c'était lui et pas un autre ? Évacuant rapidement ces pensées, il se mit à admirer l'intérieur de l'appartement et regardait Cora prendre la télécommande afin... Zemko fronça légèrement les sourcils en voyant la façon dont les flammes apparaissaient et qui flambaient sur le bois. On allumait donc du feu avec une télécommande ? C'était comme allumer une télé ? Il avança un peu dans l'appartement, c'était très ordonné, assez rangé. Au moins, Cora n'était pas bordélique, elle n'était pas bordélique c'était sûr...! Le terroriste par contre, l'était totalement et lui seul savait se retrouver dans le bazar pas possible. Il avança silencieusement vers le bar, " Petite, quand j’étais coincée dans le noir, je rêvais de pouvoir contrôler ne serait qu’une petite flamme…" lui avoua-t-elle, se tournant vers lui qui était en face d'elle, le coude sur le bar. " ... " " Tu veux boire quelque chose ? " Lui demanda-t-elle. Cette révélation...Cela rendait le maitre des bombes silencieux, il ne disait rien. Zan la regardait boire son verre d'eau, elle le fixait et lui il la fixait. Ils se regardaient tout les deux. Le terroriste était accoudé au bar, mais il finit par retirer son coude et allait lui répondre qu'il voulait peut-être bien un verre. Mais, la jeune demoiselle vint vers lui, s'arrêtant tout près avec un petit sourire en coin: " À moins que tu ne préfères une autre forme de rafraîchissement…" . Un message que Zemko avait parfaitement compris et qu'il avait répondu par un léger sourire. Au moment où elle passa ses bras autour de sa nuque, le terroriste avait mis ses deux mains sur le dos mais à différents endroits. L'une était en haut pas loin de sa nuque, l'autre était en bas. Les lèvres se frôlèrent, se touchèrent. Les deux corps étaient en contacts, ils retrouvèrent tout les deux le contact qu'ils avaient eu à The Box, sur la piste de danse. Zan remonta légèrement la main vers la nuque de Cora, retrouvant la chaleur, caressant la peau du bout de ses doigts. Il était envahi d'une étrange sensation. C'était lui qui rompit le baiser, laissant une très faible distance. Une distance où ils pouvaient se respirer. Le terroriste la regardait. Il la contemplait, il regardait ses yeux, ses cheveux, ses épaules... Sa main qui caressait l'arrière de la nuque de Cora, était remontée à la joue, le pouce frôlait les lèvres de la jeune femme.
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Cora A. Vasilis

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyMar 26 Fév - 23:47



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Choisir un appartement. On savait choisir un appartement lorsqu’il respirait l’élégance. Et elle avait appris l’élégance en volant. Lorsque le terroriste plaça ses mains dans son dos, lorsque ses lèvres frôlèrent les siennes, lorsque le baiser s’approfondit, elle récupéra ses clefs. Ni vue, ni connue, dans la discrétion la plus totale. Décidément, cet homme réveillait de mauvais traits de caractères, ou de mauvais talents, plutôt. Le baiser rompu, un sourire malicieux vint se perdre sur sa bouche. Il caressait la peau, la faisait frissonner. « Une minute… » lui souffla-t-elle, lançant les clefs sur le canapé. « J’t’ai rien volé, promis. » Ajouta-t-elle, de peur qu’il prenne la mouche. De toutes manières, comme c’était partit, elle n’aurait bientôt plus rien sur le dos, et nulle part où cacher un larcin. Dans le plus grand paradoxe, Cora faisait preuve d’une extrême douceur avec Zan, contrastant parfaitement avec l’image d’une prostituée. Mais finalement, était-elle agent, prostituée ou pickpocket ? C’était à se le demander. Le doigt près de ses lèvres reçut un baiser. Difficile de ne pas perdre la tête. Elle le fixait droit dans les yeux, remarquant pour la première fois un détail qui, dans l’ombre des bars, ne lui était pas apparut. « Tu as les yeux clairs… » Et ce fut certainement le dernier commentaire rationnel qu’elle fit, avant que leurs vêtements n’y passent.

*
* *
Le jour baignait l’appartement, et par l’entrebâillement de la porte, chauffait le visage de la jeune femme endormie. Par réflexe, elle détourna la tête qui se perdit dans le creux du cou de Zan. Elle s’était laissée emporter par Morphée tout contre lui, et de tout ce qu’il resta de la nuit, elle n’en décolla qu’à peine, comme attirée par la chaleur particulière qu’il apportait. Le nez contre la peau, elle oscillait entre le sommeil et la phase de réveil, comme parfaitement inconsciente de ce qu’il se passait autour d’elle… et pour cause. « Mmh… » Sa main remonta vers le torse, auparavant perdu au niveau du ventre masculin, et ce fut sans doute ce qui lui fit ouvrir les yeux. « Oh… » Un temps de pause pour s’assurer qu’elle ne rêvait pas, et qu’elle se trouvait bien entièrement nue dans le même lit qu’un opposant, elle se redressa brusquement, retenant le draps sur sa poitrine et se retrouvant donc à genoux sur le matelas. « Hé merde… » Très expressif. Réaction tout à fait logique. Ou pas. N’était-elle pas parfaitement consentante, lorsqu’elle l’avait invité ? Si, bien sûr. Mais elle pensa un instant avoir rêvé, tout simplement.

Après ce retour à la réalité on ne peut plus joyeux, elle se laissa tout simplement retomber à côté du maniaque de la dynamite, ses cheveux s’étalant sur l’oreiller moelleux et un soupir s’envola dans la pièce. Cora n’avait pourtant pas à se plaindre. Elle n’avait pas passé une mauvaise nuit, bien au contraire. Il n’y avait rien à regretter. Il était parvenu à la satisfaire, ce que peu parvenaient à faire étant donné toute la retenue psychique qu’elle avait à s’attacher, à passer du temps avec une personne qui ignorait tout d’elle. Zemko savait qui elle était, et même si ça la gênait, ça lui avait permit d’entièrement laisser libre court à ses envies, et à son plaisir. Car il était plaisant. Mais Terroriste. Plaisant mais terroriste, oui, voilà. « C’est ce qu’on appelle passer outre les règles, je crois. » Un peu, en effet. Plus que cela encore. Peu de choses étaient pire que coucher avec l’ennemi. C’était mettre en danger son intégrité professionnelle, et lui laisse le pas sur la plupart de ses sensations. Tout le monde sait qu’une femme ne peut indéfiniment coucher avec des hommes sans finir par tenir à la vie de ceux qui ont sur lui plaire. Et Cora, quoi qu’on en dise, avait tous les atouts d’une femme. Et la cicatrice en plus qui courrait de son omoplate vers sa dernière côte.
« Tu prends quoi au petit dej’ ? » Quoi, c’était pas une question qu’on posait à un coup d’un soir ? Quelle importance. Au point où en était Cora, hein. Puis ce fut le fou rire. Un fou rire parfaitement nerveux qui vint raisonner, se perdre contre les murs, cristallin et bizarrement doux. « J’essaye de te convaincre que j’ai rien d’une Vasilis, que j’suis pas la fille de mon géniteur, et j’couche sans rien connaître de toi. » Ca avait le mérite d’être franc. Le rire s’estompa et redevint une calme respiration. Elle avait dit géniteur, pas père. Finalement, elle réalisait combien elle s’était dévoilée en une soirée, quand lui n’avait quasiment rien dit.

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Zan P. Zemko

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyMer 27 Fév - 18:37

Zan avait toujours détesté qu'on lui volait ses affaires derrière son dos. Encore moins sous son nez. Mais cette fois-ci, il ne pouvait rien dire. Parce que ce n'était absolument pas ses clefs, ce n'était pas sa voiture et encore... Il avait bien l'intention de les lui rendre le lendemain. Il ne pouvait pas oublier bien sûr. Hm ? Ne pas oublier ? Il y avait bien cinquante pour cent de chance de pouvoir oublier. Quand cette jeune femme lança les clefs sur le canapé, le terroriste fut un moment surpris et tata sa poche de sa veste qui était vide de clef. '' J't'ai rien volé, promis '' '' Je te crois, mais j'allais quand même pas garder tes clefs.'' lui répondit-il doucement. D'un autre côté, Cora avait bien raison de lui prendre les clefs comme ça. Zan se disait bien qu'il la rencontrerait dans une autre circonstance. Aurait-il tenté d'avoir gardé les clefs comme quoi pour partir ensuite et la retrouver quelques jours plus tard en train de le chercher pour récupérer ses clefs de voiture ? Hm, peut-être bien. Qu'elle lui volait ou non les clefs, il ne pouvait pas lui en vouloir. Alors, elle savait voler les choses donc. Il ne pouvait pas le prendre mal, surtout à un moment pareil. Son doigt eut un baiser, elle le fixait, il la fixait. Contemplant son visage, malgré l'ombre et la légère lumière que promulguait le feu. '' Tu as les yeux clairs '' cette phrase fit légèrement sourire Zan. C'était sans doute la première remarque qu'on lui avait faite depuis longtemps... Ils reprirent tout d'un coup leurs baisers, qui était l'un des plus passionnés dans la nuitée.

*
* *

Un léger soupir. Zemko était réveillé. Sa tête était sur son avant-bras gauche, l'oreiller était assez moelleux. Hm, pas étonnant venant d'une personne qui avait acheté un appartement très élégant. C'était assez spacieux. Il voyait que le jour était levé grâce à la porte entrebâillé, mais il ne savait pas quelle heure il était. D'ailleurs, il venait souvent à ses quartiers dans les 11h. Cette fois-ci cela allait être une exception. Mais comment faisait-il pour arriver à ses quartiers avant onze heures après avoir fini dans les draps avec une demoiselle ? Hm, Zan avait toujours le réflexe de se lever avant elle et de partir sans laisser de trace, sans laisser de numéro, sans rien laisser. Sauf que cette fois-ci, c'était bien la première fois qu'il restait. Sans doute parce que la situation où il se trouvait était assez particulière. Voire trop particulière. Il était resté encore pour une autre raison, la réaction de Cora. Cette dernière dormait encore un peu, mais elle n'était pas loin de se réveiller. Il rigolait, il riait assez discrètement. Il n'y croyait pas ; il avait couché avec une agent. Il l'avait vraiment fait. Celle-ci bougea un peu, le terroriste leva légèrement son bras droit comme s'il évitait de le faire coincer. Ce n'était pas facile de s'empêcher d'esquisser un léger sourire malgré son fou rire en sentant qu'elle fourrait sa tête dans le creux de son cou. '' Mmh...'' . Il sentit la main de la jeune demoiselle remonter de son ventre à son torse. Zan attendait encore, son sourire intensifia encore un peu. '' Oh...'' laissa-t-elle échapper. '' Hmhm'' répondit-il en hochant légèrement la tête, gardant son sourire, regardant le plafond face à lui un moment. Il lui signalait bien sa présence. Ils étaient bien là, dans le même lit, nus. Une agent, un terroriste. Ceci n'était pas un rêve, c'était bien et bel la réalité. Même Zan au départ avait eu du mal à y croire, mais il lui avait fallu quelque secondes pour voir que c'était bien vrai, qu'ils l'avaient bien fait.'' Hé merde'' après s'être brutalement redressée, se retrouvant à genoux, les draps sur sa poitrine. Cette réaction ne fit pas totalement réagir le Maître des bombes, gardant toujours le drap contre lui. Regardant un moment Cora, il hocha la tête avec un léger air embêté mais amusé à la fois : '' … Ouais... Hé merde.. Tu l'as magistralement bien dis. '' Zemko semblait être d'accord avec la réaction plus ou moins logique de la demoiselle. Elle l'avait invité, il aurait très bien pu refuser. Mais il ne l'avait pas fait. Elle était encore plus ou moins consciente avec l'alcool, mais... Ils avaient couchés ensemble. Ils ne pouvaient pas retourner en arrière. Ils n'avaient pas rêvé. Ils avaient fait ce qui était interdit : coucher avec un ennemi. Qui l'eut cru ? Le terroriste laissa échapper un autre rictus, que c'était drôle et embêtant à la fois... Il n'avait jamais été dans cette situation, Cora idem. Cette dernière retomba sur le lit, à côté de Zan, D'ailleurs, ils n'avaient pas passés une mauvaise nuit, loin de là. Elle soupira, comme il l'avait fait avant que la jeune femme se réveillait. C'était drôle, il savait tout d'elle, cette dernière ne savait rien de lui. Comme les autres femmes qu'il avait dû finir dans les draps avec elles. Il aurait très bien pu partir avant qu'elle se réveille, mais ce serait fuir une chose, un problème : ils n'étaient pas dans le même camps, totalement opposés. Bien que Cora lui plaisait comme personne, elle restait tout de même son ennemi. Même si elle n'avait pas la permission de le tuer, elle finira un jour ou l'autre par l'attraper, par l'arrêter. '' C'est ce qu'on appelle passer outre les règles je crois'' '' que cela reste entre nous deux pour notre sécurité.'' et leurs vies même. Zan ne tenait quand même pas à mourir à cause du fait qu'ils avaient finis dans les draps ! '' … J'aurais jamais cru coucher avec un agent.'' Il était parfaitement conscient quel danger c'était, qu'il n'y avait très peu de choses bien pires. D'un autre côté, il y avait un avantage. Cora ne pouvait peut-être pas se permettre de le laisser mourir, non... Ce n'était pas seulement parce qu'ils avaient couchés ensemble. Parce qu'il y avait très peu de gens comme Zan qui ne diraient rien, qui ne poseraient pas de questions indiscrètes sur son passé. Le terroriste ne lui avait pas demandé pour deux raisons. La première était parce qu'il connaissait plus ou moins le passé de la demoiselle et ne voyait pas l'intérêt de le lui demander. La seconde, c'était d'éviter que les questions concernant le passé de Cora se retournent vers Zan. Il ne lui avait même pas demandé l'origine de la cicatrice qu'avait la jeune femme sur son dos.

Que c'était risible. Que c'était marrant. Que c'était plutôt inattendu... ! Le maniaque des bombes était venu la veille pour une mission comme quoi pour la convaincre de la faire basculer de son côté. Il n'avait pas réussi, avait laissé ça de côté et avait finit dans les draps. C'était bien rare que le terroriste laissait de cette façon de côté sa mission ! Il ne pouvait pas se permettre de faire ça, mais... Il l'avait fait. '' Tu prends quoi au petit dej' ? '' Zan la regarda d'un coup juste après qu'elle ait posé cette question. Il s'attendait à toute autres questions, mais celle-ci.. Il ne s'y attendait pas. D'accord, c'était une question que les gens ne posaient pas après ce qui s'était passé. Cora était assez originale, elle changeait les choses. Tu prends quoi au petit dej, rien qu'en répétant mentalement cette question, il était reparti à nouveau dans son fou rire. Et cette fois-ci il n'était pas seul, en effet la demoiselle faisait pareil sauf que c'était plus nerveux. '' J'essaye de te convaincre que j'ai rien d'une Vasilis, que j'suis pas la fille de mon géniteur, et j'couche sans rien connaître de toi.'' cette phrase stoppa net le rire de Zan qui se redressa quelques secondes après, passant sa main sur ses cheveux et ensuite sa nuque pour se masser. '' Hm... Pourtant tu te contredis. T'es pas la fille de ton géniteur, tu peux être sa fille. Mais sans l'être vraiment'', non vu de comme ça ce n'était pas trop clair du tout. Bien que le terroriste tentait de lui expliquer qu'elle pouvait être la fille de ce proxénète de renom, mais elle n'avait pas été traitée comme si c'était sa fille. Il n'était pas doué là dessus. ''... Hm... Je me contredis en fait... '' il soupira '' les trucs en biologie c'est pas mon point fort. Bref, pour faire court... Pour moi tu as le sang d'une Vasilis.'' il n'ajouta pas plus. Zan jeta un regard à cette jeune femme qui était allongée contrairement à lui qui était assis: " sinon je prend du café le matin." Zemko ne disait rien, ne prenait pas la peine de lui répondre concernant son passé. Le fait que Cora ait tellement dit de choses sur son passé, et qu'elle était maintenant consciente qu'elle ne savait rien de Zan. Elle ne lui avait rien demandé, elle ne lui avait pas posé des questions. C'était peut-être mieux ainsi.
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Cora A. Vasilis

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyMer 27 Fév - 19:55



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« … Ouais... Hé merde.. Tu l'as magistralement bien dis. » Ils étaient au moins sur la même longueur d’onde. Cela dit, leur réaction pouvait être paradoxale car ni l’un ni l’autre ne semblait particulièrement enclin à se plaindre de la nuit passée. Cora, en tous cas, se sentait plus détendue que la veille. Une vraie cure de Jouvence, ce mec. « que cela reste entre nous deux pour notre sécurité. » Rallongée, elle tourna le visage vers Zan, son fou rire calmé, bien qu’un sourire léger demeure accroché à ses lèvres qui n’étaient plus si colorées. C’est là qu’une nouvelle crise de rire la prit, la poussa à placer sa main devant sa bouche pour ne pas s’esclaffer avec trop de légèreté. Ca n’était pas très correct mais… en voyant l’état de Zemko, elle ne pouvait pas s’en empêcher. « T’as… du rouge à lèvres… » Reprenant son souffle, elle tenta de se ressaisir, d’être sérieuse, sans le moindre succès. « … partout ! » Partout oui. Elle s’était amusée, à première vue. La joue, le nez, le menton… le cou, en revanche, ainsi que l’épaule, avaient respectivement subit le traitement de ses dents et de ses ongles. Les vieilles habitudes étaient tenaces… et visiblement le terroriste avait été assez doué pour la pousser à mordre et à griffer. C’était pas forcément désagréable dans le feu de l’action, mais elle était, pour le coup, très embarrassée. Du rire au rougissement. Apte à passer par toutes les émotions, la Vasilis. « Ca va être dur à cacher, Zan… » La brune ne riait plus. Se redressant calmement, elle vint passer le bout de ses doigts sur les traces qu’elle avait laissé. Un petit animal qui marquait son passage. Certains hommes trouvaient ça charmant. Elle se souvenait du vilain surnom de son enfance. Animal oui. Chienne, disait plutôt son paternel, hantant brusquement le flottement entre sa gêne et sa tendresse. « … J'aurais jamais cru coucher avec un agent. » « » Sa main glissa dans le dos, suivant la marque naissant sur l’épaule pour mourir sur l’omoplate gauche. Cora étant droitière, ça n’avait rien d’étonnant. « … C’était pas l’agent. » Pas entièrement, en effet. 060 était réputée pour être une poupée de glace, jolie, mais froide. Ice Queen, comme l’appelait Aaron. Cora Vasilis, elle, était emplie d’une colère qu’elle évacuait comme elle pouvait. En l’occurrence, TNT avait fait exploser une barrière. Si c’était pas ironique tout ça.

Il se redresse, passe sa main dans ses cheveux, sa nuque. Elle s’écarte un peu, jugeant la proximité un peu trop grande. « les trucs en biologie c'est pas mon point fort. Bref, pour faire court... Pour moi tu as le sang d'une Vasilis. » Retint-elle. Un soupir plus tard, elle lâchait, plus sèchement. « Le sang mais pas l'héritage d’une Vasilis. C’est idiot. J’ai été élevée pour n’être qu’une.. … Ca n’a plus d’importance. » Elle oscillait difficilement entre toutes les personnalités entremêlées qu’elle s’était construite, et en sa présence, elle ne savait plus réellement ce qu’elle était, étouffant entre diverses prisons intérieures. « sinon je prend du café le matin. » Il lui offrait une raison de changer de sujet. « Bouge pas. » C’était visiblement pas négociable. S’échappant du lit pour enfiler une nuisette à la va vite – elle avait rien de moins aguicheur sous la main, malheureusement- elle se dirigea vers la cuisine, faisant couler deux cafés, ajoutant quelques morceaux de brioche au cas ou, pour revenir avec un plateau, qu’elle déposa habilement sur le matelas, entre eux. « No comment. Je sais que je t’arrêterai pas avec du café. » Ca c’était sûr que niveau menottes, y avait mieux. Mais elle ne pouvait décemment pas coucher avec, et le jeter dehors comme un mal propre. « Je crois que j’ai quelques chemises dans le placard. Une longue histoire. » Noyer son embarra dans le café, vite, vite, vite. Aïe. « Mh ! » Oui, ça brûle le café chaud, chérie. « C’est pas mon… » La sonnerie de son téléphone l’interrompit, et durant une longue seconde, c’est dans le regard de l’exploseur professionnel qu’elle plongea le sien, avant de décrocher, l’objet se trouvant sur la table de nuit. « 060, j’écoute. »

Pas son jour ? Vraiment pas. « 14 heures. J’y serai. Oui, merci. » Le portable raccroché, elle reporta son attention sur l’homme à ses côtés. « Evite Camden Town aujourd’hui. » Rien d’autre. Agenouillée sur le lit, elle reprenait une gorgée de café, ne sachant vraiment plus où se mettre. C’était décidément plus complexe qu’elle n’aurait cru, de goûter au fruit défendu.

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Zan P. Zemko

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« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyJeu 28 Fév - 23:41

" T'as... Du rouge à lèvres..." et elle tenta de rester sérieuse. Zan haussa les sourcils avec un air à demander '' où ça ? '' mais il ne tarda pas à avoir la réponse: '' ...partout ! " . C'était donc pour ça qu'elle riait, qu'elle rigolait, mais qu'elle ne tarda pas tout de suite à virer au rouge. Le terroriste allait découvrir toutes les émotions de Cora à force de continuer comme ça. Alors.. Du rouge à lèvres partout ? Il passa sa main sur sa joue et se frotta pour ensuite voir qu'il avait ensuite du rouge sur sa main. C'était très rouge. C'était vrai qu'hier soir, la jeune femme avait un rouge à lèvres très rouge. D'ailleurs, quand il avait passé sa main sur sa joue, il sentit une légère douleur. Ah oui, c'était vrai. Elle l'avait griffé, mordu. C'était assez marrant la nuit, faire ressortir une fauve. " Ça va être dur à cacher, Zan..." Cora se redressa, elle s'était calmée, redevenue sérieuse... Elle passa le bout de ses doigts sur les traces de griffure de son épaule qu'elle avait laissé. C'était sûr qu'il en avait sur son visage, comme sur sa joue. Il avait passé plusieurs fois sa main sur sa joue comme quoi c'était pour tenter d'enlever la marque du rouge à lèvres. Il soupira discrètement: '' ... Je dirais si on me demandait que j'ai eu une aventure, mais sans préciser que c'était avec un agent. Ça ne doit pas être compliqué.'' Hmhm... En effet, cela ne devrait pas être compliqué pour le terroriste. Il lui arrivait de temps en temps d'avoir couché avec des femmes, d'accord, Cora était un cas assez particulier. Un cas à part, non pas seulement qu'elle était une agente. Mais qu'elle n'était pas allée de main morte de son côté aussi, elle avait apprécié sa nuit, lui aussi. Zan n'aurait qu'à ne pas préciser qu'il avait couché avec une agent... D'ailleurs, sortir en public avec les griffures... Les morsures... Pour son cou.. Hm il mettrait l'écharpe. En plus c'était de saison. Quant à son visage.. Rah làlà.. ! C'était pas bon, enfin.. Il devait normalement passer une journée dans le quartier général et n'aurait pas vraiment besoin de sortir... Sauf, ah oui. Il devrait aller à Tower Hamlets, dans les docks. Une petite affaire à régler: une livraison assez particulière, mais importante.

'' ... C'était pas l'agent '' Elle obtenu une réponse par un haussement d'épaule venant du terroriste. Il ne pipait pas un mot là-dessus. C'était vrai que d'un autre côté, cela n'avait rien à voir avec un agent. Cependant, il voulait dire par là qu'il avait couché avec une personne qui était techniquement son ennemi. Après s'être redressé, avoir passé sa main dans ses cheveux ensuite sa nuque qui était plutôt griffé, mordu. Une vraie belle nuit. '' Le sang mais pas l'héritage d’une Vasilis. C’est idiot. J’ai été élevée pour n’être qu’une.. … Ca n’a plus d’importance. ". Oui, cela n'avait plus vraiment d'importance. Mais, ce n'était pas facile pour le terroriste d'abandonner, de tenter quoi ce que soit. Ce n'était pas facile pour lui. D'un autre côté il pouvait très bien la comprendre, mais d'un autre... Il ne pouvait pas la comprendre. C'était déjà assez compliqué comme ça. Ce n'était pas parce qu'il avait lu son dossier qu'il comprenait et savait tout déjà sur elle. Heureusement que Zan avait eu le réflexe de changer de sujet. C'était peut-être mieux ainsi que de continuer à plomber l'ambiance. Il avait demandé du café, c'était une bonne idée d'ailleurs. Une occasion de voir aussi ses messages sur son téléphone et de s'habiller entre-temps. La jeune femme enfila rapidement sa nuisette et disparut. Ce qui fit froncer les sourcils du terroriste, allait-elle profiter de cette occasion de mijoter un plan ? Il haussa les épaules, comme quoi il s'en fichait un peu. Il finit par s'asseoir sur le lit et se leva après quelques secondes pour enfiler son boxer et ensuite son pantalon qu'il réussit à trouver. Il profita en même temps de sortir son téléphone qui était dans la poche. Pas de messages, 10h45 tant mieux et pas tant mieux. En retard pour aller dans les quartiers général, tant pis. Il rédigea rapidement: '' RDV à Tow Ham', 15h, soyé pas en retard. ". L'orthographe, pas son point fort ? Hm, un Slovaque ne pouvait pas avoir une langue autre que le Slovaque totalement parfaite dans l'écrit. D'ailleurs pour revenir à ses vêtements, sa chemise était introuvable... Il la chercha du regard et finit par soupirer, de toute façon tant pis. Cela ne le gênait pas d'être torse nu. Zemko devrait tout simplement ne pas oublier de mettre sa chemise, il lui était arrivé une fois de manquer de partir sans à la hâte. Cora arriva ensuite juste après au moment où le terroriste eut le temps de ranger son téléphone. '' No comment. Je sais que je t'arrêterai pas avec du café." " J'allais rien dire. Sauf si tu pensais vraiment m'arrêter de cette façon." Peut-être qu'elle disait cela parce que ça pouvait très bien traverser l'esprit de Zemko. En plus, il avait '' bougé '' mais cela ne faisait rien, il ne s'était pas enfui du tout. Elle avait déposé le plateau sur le matelas dont le terroriste ne tarda pas à rejoindre à nouveau. Il était assis sur le lit. '' Je crois que j’ai quelques chemises dans le placard. Une longue histoire.'' '' Des chemises dans le placard ? Qu'est-ce que tu fais avec ces chemises " demanda-t-il tranquillement, fronçant légèrement les sourcils. Comme si rien n'était, mais il ne pouvait pas résister à la curiosité. Que faisait une agent avec des chemises ? Avait-elle eu un petit ami ? Hm, probable. Ou c'était des chemises que ses anciennes conquêtes n'auraient pas réussi à trouver tout comme lui et que la jeune femme aurait gardé pour elle ? '' Mh ! " Elle buvait trop vite. Le café était encore trop chaud pour être bu tout de suite. Tout comme habitué du café, Zan prit la tasse entre ses mains comme quoi c'était pour les réchauffer un peu. '' C'est pas mon...'' vbrrrrrr ! Vbrrrrr ! Silence. Vbrrrrrr... Vbrrrrr... C'était un téléphone qui sonnait. Le terroriste savait très bien que ce n'était pas le sien. Sinon il l'aurait senti dans sa poche. Vbrrrrr ! Vbrrrrrr ! Il la regardait, elle le regardait. Vbrrrr ! Vbrrrr ! '' Tu devrais décrocher..." lui dit-il montrant du menton le portable de Cora qui était sur la table de nuit, même si le bruit était plutôt agréable à entendre. Le téléphone qui vibrait contre la table de nuit, qui faisait sentir ses vibrations, sa sonnerie qui résonnait dans toute la pièce. Hm, que c'était agréable, mais elle décrocha stoppant tout ceci '' 060, j'écoute. ... 14 heures. J'y serai. Oui, merci." Hm, ton assez froid en effet. Enfin bon, c'était une agent, Zan ne pouvait pas s'attendre à la voir assez joyeuse, enthousiaste ou encore triste. Hm, non, c'était bien mieux d'être neutre. Alors que lui, le terroriste il faisait plutôt la personne indifférente envers ses hommes, s'emportait toujours quand il explosait. Quand il but tranquillement une gorgée de son café, elle lui annonça '' Evite Camden Town aujourd'hui '' '' .. Je n'ai pas vraiment l'intention d'y aller aujourd'hui. Même si c'est mon endroit préféré de Londres, par la foule de gens, de bruits et... Meilleur endroit pour exploser et pour produire de beaux sons. Et, on dirait que tu n'as pas vraiment envie de me croiser là-bas.'' il regarda les brioches qui étaient sur le plateau, mais il n'en prenait pas. Il n'en mangeait pas, les matins. Il prenait tout simplement le café, et s'il pouvait, du gâteau. Mais ce serait assez bizarre contrairement au petit déjeuner anglais. '' De toute façon, on finira par se revoir." C'était indéniable, c'était sûr même. Il ne pouvait pas oublier sa mission et elle ne pouvait pas l'oublier non plus. Silence. Voilà ce que c'était. Cora ne disait rien. Elle lui avait donné l'information du lieu où elle serait, il était bien curieux de savoir, même s'il savait pertinemment bien la réponse. Le terroriste la regardait, puis buvait encore le café qui était bien meilleur que le sien. Étonnamment bien meilleur que le sien. Pourquoi il pensait cela ?

C'était simple: Il ne savait pas préparer le café lui-même.
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Cora A. Vasilis

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« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyVen 1 Mar - 11:01



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« ... Je dirais si on me demandait que j'ai eu une aventure, mais sans préciser que c'était avec un agent. Ça ne doit pas être compliqué. » Il était possible que ça ne soit pas compliqué, si tant est qu’il ne se trahisse pas dans une gestuelle explicite, dans son regard qu’elle constatait profond. Elle songea cependant que tout le monde n’était pas apte à analyser de tels détails, ce qui sembla la soulager un peu. Le problème venait donc de son côté. Comment ne pas se trahir ? Le café fut une bonne excuse pour ne pas poursuivre cette discussion. « J'allais rien dire. Sauf si tu pensais vraiment m'arrêter de cette façon. » Cora ne fut pas capable de réprimer un léger sourire malicieux à l’entente de ces mots. Il la tentait. « Je pourrais… j’ai eu mille occasions de le faire. » Il s’était habillé. Sans sa chemise toutefois. « Des chemises dans le placard ? Qu'est-ce que tu fais avec ces chemises ? » Elle lui en avait proposé, il fallait bien s’attendre à ce qu’il pose la question. Et il n’y avait que la vérité pour y répondre. Mentir serait idiot, et elle n’était pas vraiment en état d’inventer un mensonge stupide. « Je… comment dire ? Tu vas trouver ça ridicule. » Un peu, oui. « Tout ce dont un homme pourrait avoir besoin est disponible ici… pour la simple et bonne raison que… il faut donner un semblant de normalité. Je n’ai jamais eu personne dans ma vie. » Personne. On imaginait pourtant mal une jeune femme au physique si avantageux incapable de se poser, incapable de garder quelqu’un… mais comment préserver une relation fixe lorsqu’on ne dit rien de soi, lorsqu’on passe de pickpocket à criminologue ? Comment fonder un foyer lorsqu’on ne peut justifier ses actes ? Impossible. Et si Cora adorait les enfants, elle s’était depuis longtemps résignée à n’en avoir jamais. A finir seule et prisonnière de ses démons intérieurs.

« .. Je n'ai pas vraiment l'intention d'y aller aujourd'hui. Même si c'est mon endroit préféré de Londres, par la foule de gens, de bruits et... Meilleur endroit pour exploser et pour produire de beaux sons. » Les services du Mi6 avaient besoin d’elle. C’était la raison de l’appel précédent. Et elle ne voulait pas que son attention soit détournée, elle ne voulait pas avoir à courser un type avec lequel elle aurait couché la nuit même. Il lui fallait du temps pour extirper le souvenir du plaisir partagé de son esprit. Suffisamment pour redevenir professionnelle, au moins. « Arrête ! » Réaction excessive. Tension. Nervosité. Elle imaginait sans mal l’explosion. Les flammes qui pourraient en découler. Le chaos et l’enfer ambiant. La mâchoire se contracta légèrement et le silence lui devint pesant. Sa conscience vivait mal la situation dans laquelle elle s’était fourrée. Elle vivait mal d’être en présence d’un écho, car il faisait écho à sa colère enfouie, sa colère violente, destructrice. Cora était incapable d’arrêter les pyromanes, mais Zan n’était-il pas, avec ses explosions, une sorte de pyromane suprême ? « De toute façon, on finira par se revoir. » « » Pas de réponse. Elle était là, sur le bord du matelas, prise d’une montée d’angoisse incontrôlable qu’elle ne pouvait pas évacuer. Il la fissurait. Par elle ne savait quel stratagème étrange, il fissurait ses défenses, ses barrières. Il fissurait sa volonté. « Ce silence va me rendre folle. » Oui. Cora aimait pourtant le calme. Sauf dans de rares cas comme celui-ci, où elle se sentait à la merci d’un ennemi, d’une personne, d’un homme. Vulnérable.

« On a besoin d’une douche. Après je couvrirai la griffure de ta joue et… » Elle ne termina pas sa phrase, se dirigeant vers le dressing de la chambre pour sortir un jean propre et visiblement neuf, une chemise à la couleur sanguine, une écharpe noire nécessaire à la dissimulation des marques dans le cou. « Ca devrait faire l’affaire. A vu d’œil, ça semble être ta taille. » Forcément, il correspondait à ses critères physiques, à ses goûts. Taillé comme elle aimait. « Oh, j’allais oublier. » Un boxer propre s’ajouta à la tenue. Elle avait noté, malgré elle, chaque détail de ce qu’il portait, de son corps aussi. Du moins jusqu’à ce qu’il la fasse défaillir au point qu’elle perde le parfait contrôle de ses actes pour n’être plus qu’une tigresse dans ses bras. L’aspect libérateur n’avait pas duré bien longtemps. Sur ce, les vêtements déposés sur le fauteuil blanc placé dans le coin de la pièce, elle l’invita à la rejoindre. Il ne servait à rien de jouer la pudeur. Il aurait été parfaitement idiot de faire la prude refusant son regard sur elle, ou le partage d’une douche. « Tu viens.. ? Il faut bien que je répare mes erreurs, mh ? » Etait-elle malicieuse ou coupable ? Un peu des deux sans doute. Elle s'en voulait de l'avoir traité de la sorte, d'avoir malmené sa peau. L’eau rompit enfin le silence ambiant. Une eau délicieusement chaude. Après avoir déposé un rasoir ainsi que la mousse à raser sur le bord du lavabo, histoire de parfaire son état, elle laissa tomber sa nuisette pour se glisser dans la cabine de douche. Le carrelage d’un blanc pur contrastait avec des meubles noirs, la douche semblait une pure merveille technologique, de quoi passer des heures à savourer les massages de jets d’eau relaxants. Mais l’heure n’était pas à l’hydrothérapie, et la douche la plus simple faisait bien moins couple. Aurait-il seulement l’audace ou le courage de la rejoindre ? Pousserait-il le vice à la mettre en confiance jusqu’au point de non retour où elle ne pourrait définitivement plus lui faire de mal ? Avait-il seulement conscience du fait qu’il n’y avait qu’à l’apaiser pour en dévoiler les plus noirs secrets ? Toujours est-il qu’elle noyait ses nerfs, les yeux fermés, ignorant son reflet léger dans la vitre de la cabine, ignorant le complexe que pouvait être cette foutue cicatrice.

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Zan P. Zemko

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptySam 2 Mar - 20:57

Une agent, il fallait toujours se méfier. Elle pouvait très bien l'arrêter, mais, il savait très bien qu'elle ne le ferait pas. Enfin d'un autre côté, il ne le savait pas vraiment, cette femme pouvait être imprévisible. Mais, il avait la sensation qu'elle ne le ferait pas. Bizarre comme sensation, mais le terroriste ressentait une certaine confiance. Il savait que Cora n'hésitera pas une fois qu'il sera parti de son appartement. Une fois parti de son appartement, ils seraient à nouveau ennemis. Il ne se doutait pas qu'elle était consciente sur ce point-là. Une fois dehors, ils pourraient jouer au chat et à la souris. Cela allait être marrant d'un autre côté. Zan allait s'amuser lui, à la croiser ne serait ce qu'une fois ou deux. La voir quand elle faisait son agent. Ou encore, à jouer à être la souris un moment. Enfin bon, il ne fallait pas trop risquer les choses. Parce que s'il se faisait capturer et s'amuser ne serait ce qu'un peu... C'était sûr qu'à ce rythme-là que ce ne serait plus marrant du tout. Là il devrait moins rire.

...

Un bruit.
Une chose dont Zan aimait beaucoup.

....

''Je… comment dire ? Tu vas trouver ça ridicule.'' '' Hm... Non pas vraiment... Enfin ça dépend." répondit-il avec un léger sourire taquin. " Tout ce dont un homme pourrait avoir besoin est disponible ici… pour la simple et bonne raison que… il faut donner un semblant de normalité. Je n’ai jamais eu personne dans ma vie. '' Une personne qui vivait seule. Une personne qui n'avait pas d'amis, de vie privée. Elle était seule. Comme lui. Elle était incapable comme lui de garder ne serait qu'une relation d'une semaine sans rien lui dire. Sans rien dire de ce qu'elle pouvait être réellement. C'était drôle, Zemko était comme elle. Enfin niveau solitude. Il n'était pas du genre à s'entourer, ni à garder une relation fixe. Il ne restait jamais au même endroit dans Londres, il bougeait beaucoup. Le terroriste ne s'en plaignait pas. Au contraire, il avait plutôt l'habitude de la solitude et détestait assez facilement les gens. Faire équipe ? Hm ce n'était pas facile, seule une ou deux personnes avaient réussi à rester avec lui pendant au moins six mois. Il oubliait les prénoms et nom de ses hommes, ne faisait jamais attention à ce qui se passait pour eux. S'en fichait carrément qu'ils mourraient, ce n'était jamais son problème. Sans doute était-ce la réponse du pourquoi Quartz avait choisi Zan dans cette mission alors qu'il pouvait bien choisir une autre personne. Cora était une personne dont il était chargé de la faire basculer du mauvais côté et aussi celle qu'il ne devrait pas la tuer, qu'il devrait veiller à ce qui ne lui arrive rien.

...

Un silence complet.
Le fait qu'il n'y ait plus de parole, le calme absolu dans l'appartement de Cora.
C'était une chose dont Zan détestait vraiment.

...

Le silence. Le silence. C'était une sensation de vide, du néant, voilà ce que c'était. Une sensation désagréable, une sorte d'irritation. Le silence, un monstre sans nom, un monstre froid et figé. Qui guettait jusqu'au bout. Il forçait toujours les gens à réfléchir, surtout des moments qui n'étaient pas plaisants à revivre. Ou encore le contraire, sa présence empêchait de réfléchir aussi. Le silence n'existait pas, certes. Il n'existait pas mais pourtant il existait paradoxalement. Le terroriste détestait surtout ça parce qu'il savait qu'il existait mais les gens l'avait inventé. C'était un moyen de perdre les pédales. C'était exactement ce qui se passait là. Le silence, cela rendait surtout nerveux les gens, cela faisait monter la tension qui deviendrait ensuite insupportable. Mais comment faisait Zan pour supporter tout cela ? Surtout qu'il n'y avait aucun bruit et qu'il n'en faisait pas. Il n'en faisait pas à vue d'oeil. Les pensées, il pouvait imaginer des bruits, il pouvait resurgir celles des bombes, des gens qui hurlaient, des voitures qui volaient. Il pouvait ressortir ça, il pouvait penser ça. Il pouvait entendre cela même si ce n'était que... '' Arrête ! ''. Le terroriste la regarda, il n'avait pourtant rien fait, rien dit... C'était sans doute à cause du silence. D'un autre côté, le silence pouvait s'avérer être son allié par moment. Il faisait réfléchir les gens, donnait des sensations qui étaient plutôt mauvaises. Il incitait surtout à exploser, à faire un grand bruit inimaginable, magnifique, hors pair. Cependant, cela restait dangereux pour lui. Un peu trop. Zemko se sentait étrangement moins bien lui aussi. Il allait sans doute s'énerver à ce rythme, il n'hésita donc pas à parler, à tenter de le briser. En même temps il commençait à pianoter ses doigts sur la tasse de café. Faisant un petit bruit un peu désagréable, donnant un peu de rythme dans ses pensées. '' Ce silence va me rendre folle. " et elle n'était pas la seule. Il but donc tranquillement une dernière gorgée de son café, comme si rien n'était. Zan s'amusait mentalement à la voir ainsi craquer de cette façon, de ne plus supporter le silence. Que c'était rigolo, Cora vivait seule et ne semblait plus supporter ce silence-là. Il l'observait, la fixait ne disant rien. Ne disant aucun mot, il la laissait parler seule. Elle était mal à l'aise, elle ne répondait pas du tout, elle allait perdre les pédales. Heureusement qu'elle avait eu le réflexe de fuir cette mauvaise atmosphère. Le terroriste n'était pas censé d'adorer le bruit et d'en faire pour combattre le silence ? L'avait-il fait exprès pour laisser le silence planer seul entre les deux protagonistes ? Quitte à ce que le silence se retourne contre lui ? L'avait-il pas utilisé le silence à sa propre guise ? Utilisant des mots plus ou moins dérangeant ?

" On a besoin d’une douche. Après je couvrirai la griffure de ta joue et… ... Ça devrait faire l’affaire. À vue d’œil, ça semble être ta taille." dit-elle se dirigeant vers le dressing. Sortant un jean propre et neuf, une chemise ainsi qu'une écharpe noire comme si elle avait techniquement lu dans ses pensées. Enfin, ça se voyait même qu'il en avait bien besoin. Déjà que Zan avait perdu sa chemise — et d'ailleurs il se demandait si elle était dans une autre pièce, c'était fort probable — '' Oh j'allais oublier. " ajouta-t-elle en mettant un boxer. Elle savait ce que le terroriste portait, avant de partir dans la salle de bain. Elle déposa ses vêtements sur un fauteuil blanc. "Tu viens.. ? Il faut bien que je répare mes erreurs, mh ?" Le terroriste la regarda avec un léger sourire comme guise de réponse disant qu'il allait arriver, jusqu'à ce que l'agent disparut de la chambre pour aller dans la salle de bain. Il était étonnamment silencieux mis à part du léger bruit qu'il faisait avec sa tasse, l'eau se fit entendre.



Voilà un bruit. C'était mieux ainsi.


Un léger soupir se fit entendre, Zan se leva du lit après avoir posé sa tasse sur le plateau. Soupir de soulagement ? Soupir d'après un effort ? Ou les deux ? Il n'avait jamais aimé le silence et cela l'énervait vraiment. Heureusement que maintenant c'était plus ou moins fini. Plus de bruit, encore du bruit, c'était mieux quand y avait encore plus de bruit. C'était trop calme, il fallait beaucoup de bruit. … Il remarqua ensuite qu'il y avait des brioches, qui, finalement n'avaient pas été mangées. Enfin bon, il n'avait jamais trop aimé les sucreries, sauf s'il s'agissait de gâteau. Mais les brioches, franchement non. Quand il se dirigeait pour récupérer les vêtements que l'agent avait laissé, il vit un livre qui était sur une étagère qui lui avait attiré l'attention. Pourquoi un simple livre pouvait-il attirer son attention ? Parce que ce n'était pas un simple livre à en juger par la couverture tâchée. Un peu intrigué et curieux, Zemko se dirigeait vers l'étagère afin de mieux voir. Non ne pas toucher ce livre, ne rien toucher. Juste regarder, la couverture était vraiment étrange en effet. Ce livre était même dans un mauvais état. Il devait être important aux yeux de la jeune femme si elle gardait un objet plutôt négligé contrairement à l'appartement et tout ce qui le remplissait était composé des objets, des meubles plutôt neuf et soignés. Cora semblait garder certaines choses venant du passé, comme sa cicatrice qui parcourait le long de son dos. Le terroriste était très curieux de savoir de quelle façon, de quelle situation elle avait eu cette longue cicatrice. Il l'avait remarqué, c'était sûr. D'ailleurs qui ne remarquerait pas cette cicatrice ? Elle était moins discrète que celle de Zan,

Regardant quelques secondes la couverture du livre, Zan finit par y détacher du regard et prendre les vêtements que la jeune femme avait déposés sur le fauteuil. C'était assez intriguant, Au moins il y avait le bruit, le silence n'était plus là, il n'existait plus enfin. C'était peut-être mieux ainsi, des bruits. Des bruits calmes voire un peu trop au goût du terroriste qui préférait encore plus de bruit, encore et encore. Que du bonheur. Cora était dans la douche, en train de calmer ses nerfs il pouvait bien l'entendre comme bien la voir. Oui, la tension du silence lui avait été sans doute insupportable. '' …Tu supportes pas le silence ?'' lui demanda-t-il comme quoi c'était pour signaler sa présence, mais aussi parce qu'il voulait savoir, bien qu'il pensait savoir. Le terroriste déposa ses vêtements sur le meuble qui était juste à côté du lavabo. Ensuite il les regarda, c'était bien la première fois qu'il rencontrait une femme qui avait des vêtements d'homme dont ils n'avaient jamais servi. C'était bien étrange. Donner un pan de normalité elle avait dit. Zan trouvait au contraire cela bizarre. En plus trouver de quoi se raser sur le bord du lavabo, c'était encore plus que bizarre. Donner un pan de normalité. Cora devait être très seule dans ce grand appartement qui était à un coût très élevé. Il se regarda dans la glace et vit à ce moment-là où étaient les rouges à lèvres. '' ah oui.."' remarqua-t-il en voyant les rouges à lèvres sur son visage. Y avait de quoi rire. Les griffures et les morsures... Celle sur sa joue était bien assez large qu'on pouvait comparer à celui d'un fauve. Un léger sourire se dessina à cette pensée. " Tu as emménagé dans cet appartement il y a assez longtemps ? "

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Cora A. Vasilis

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptySam 2 Mar - 22:36



A sex symbol becomes a thing. I just hate to be a thing - Marilyn Monroe.



L’eau ruisselle sur son corps. Elle court sur la peau nue. Elle glisse, meurt sur le sol après avoir visité son enveloppe charnelle. Plop. Plop. Plop. Le bruit régulier l’apaise. Plop. Plop. Plop. Elle se perd dans ses pensées. Elle flotte dans un espace temps qui lui est propre. Sous une cascade. La douche, en réalité. Mais elle veut s’imaginer seule, loin de tout, loin de sa culpabilité. Plop. Plop. Plop. La poitrine se soulève à intervalles raisonnables, soulignant la chute d’une trop importante tension. Elle s’éloigne mentalement de son univers réaliste, s’inventer une prairie tranquille. « …Tu supportes pas le silence ? » Un incendie s’y allume. Elle visualise la danse des flammes qui lèchent l’herbe, malgré elle, et rouvre brusquement les yeux. Son visage se tourne vers un Zan qu’elle détaille, cachant de son bras cette cicatrice qui naît sur son omoplate, qui s’échoue sur sa dernière côte. Qui pourrait trouver qu’elle est jolie, avec un défaut pareil ? Le tracé n’était pas laid. Un tracé net. Une entaille fine qui jamais ne s’était entièrement effacée. Le verre avait blessé la chair. La chair enfantine. « Je.. » Les lèvres restent entrouvertes. Mal à l’aise, de nouveau. « C’est ton discours sur les explosions. » La longue chevelure brune s’étale, voile par morceaux ses épaules, son dos, son cou. Cora n’est plus certaine de ce qu’elle fait. Peut-elle seulement se confier plus à lui ? Les mots lui brûlent la langue. Elle s’était déjà livrée tout entière, contre lui. Le savon embaume la pièce d’une senteur fruitée, de la pêche. Elle efface les restes de fièvre nocturne ; l’alcool et la passion. « Ne cherche pas à savoir ce qui cloche chez moi, TNT. » Une demande. Elle ne voulait pas qu’il sache, qu’il attrape du bout des doigts le feu répandu dans son âme qui ne demandait qu’à s’extirper de sa prison, qu’à atteindre la réalité. Son esprit était un incendie. Un carnage.

La grecque rince la mousse. Elle se défait entièrement des bulles, des traces blanches, du rouge de ses lèvres, du mascara sur ses cils. Pure et sans artifice. Il l’avait dans son naturel le plus entier, sous les yeux, comme peu l’avaient eu. Cora ne se réveillait jamais aux côtés de ses conquêtes. Elle filait avant, ou était délaissée. Des coups d’un soir, des soirs sans lendemain. Des étincelles sans amour, d’autres allumettes craquées dans le vide, pour un oui, pour un non, à jamais et pour toujours. « ah oui.. » Elle penche la tête sur le côté en attrapant une serviette dans laquelle elle s’enroule habilement. La sombre crinière essorée se trouve relâchée. Et c’est elle qui rejoint le terroriste contemplant son reflet. Ses lèvres se déposent sur la marque griffée décorant la joue masculine. Est-ce un baiser ? C’est comme un vent frais. Un rafraîchissement mouillé. « Je suis désolée. Sincèrement. » De quoi ? Pourquoi ? Elle passe dans son dos, suit une fois de plus la griffure partant de l’épaule. Elle en dessine avec attention le trajet. « Je n’aime pas que tu connaisses cela de moi. » Non. Parce qu’elle n’était plus l’agent modèle. Elle n’était plus une femme bien, une femme froide. Elle était tout le contraire de la glace qu’elle laissait paraître. « Je crois que c’est à ton tour de te rafraîchir. » L’eau coulait toujours inlassablement, sans compter, pour couvrir ce silence qu’elle ne voulait pas entendre. Le silence d’une lointaine réflexion, d’une amère vérité.

Le pas félin de Cora la mena vers le dressing où elle récupéra un tailleur sombre. Cet éternel noir de deuil qui lui collait à la peau. Et un chemisier rouge symbole de péché. De sang. De passion. « Tu as emménagé dans cet appartement il y a assez longtemps ? » Elle revint dans la pièce où se trouvait le magna de la dynamite après avoir enfilé sa tenue, seuls ses escarpins manquant à l’appel. Dans le miroir, elle retrouvait peu à peu les traits de l’imperturbable professionnelle. Seulement… seulement la malice brillait encore dans le bleu de ses yeux perçants. « Un an. Depuis que.. qu’après avoir causé la perte d’un agent j’ai décidé de le devenir. » Expérience encore moralement douloureuse. Inscrite sur son dossier. L’affaire du pyromane. L’inexplicable inaptitude de Vasilis. Un soupir s’extirpe de sa bouche, et sans prendre la peine de se maquiller, elle s’appuie contre le mur. « Ecoute, Zan. Ta mission est une perte de temps. Je ne cèderai pas… fais comprendre à ton Patron que ça n’est pas dans son intérêt. Un jour tu découvriras sûrement pourquoi. » Elle marque une pause, le détaille. C’était à croire qu’en revêtant cette tenue stricte, se fondant dans son job, elle perdait la tendresse à son égard. C’était faux. La réalité, c’est qu’elle se sentait capable de se laisser entraîner par son joli minois, à l’instar de toutes ces femmes qui longtemps attendent qu’un être leur porte une once d’attention. Il était le seul. Il était le seul à n’avoir pas une seule seconde cherché à lui nuire foncièrement. « En attendant… évite de m’attirer dans tes filets. Je crains qu’il ne te soit même plus nécessaire de m’alcooliser pour m’entraîner dans ce genre de nuit. » Voilà. Cora avait dit ce qu’elle avait à dire. C’était carte sur tables, sans mensonges. Difficile certes d’assumer, d’avouer qu’elle avait aimé plus que de raison transgresser les règles. Mais il était positif d’avoir donné l’information essentielle : elle ne voulait pas tourner sa veste. Elle n’était pas prête à se vendre à l’organisation. Elle se sentait dangereuse autant pour eux, qu’en liberté dans la nature. Seul le Mi6 pouvait la canaliser.

La brune sort de la salle de bains. Elle range le plateau, fait le lit, lui laissant le temps de se débarbouiller, de se doucher, se raser. Faire ce qu’il avait à faire. Enfin, après avoir redonné à la chambre l’aspect de la solitude, elle s’installe sur le canapé, de sorte qu’elle puisse contempler le feu rallumé dans la cheminée. Une introspection était plus que nécessaire… en attendant que l’ennemi refasse surface, signale sa présence.

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Zan P. Zemko

Zan P. Zemko
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyDim 3 Mar - 15:06

Les missions à faire, c'était ce que détestait Zan. Il ne savait jamais lesquelles elles allaient lui plaire ou pas. Si s'agissait bien des explosions, de la destruction sur les bâtiments à faire ou encore une personne particulière à viser, un gang à éliminer, une personne à corrompre... Il existait toute sortes de missions, mais lui il préférait exploser. Exploser tout court. Le terroriste ne voulait s'attacher à personne, il ne voulait pas créer de lien encore moins une relation qui pouvait durer très longtemps. Donc une mission d'équipe pouvait s'avérer difficile, ou encore une mission qui cherchait à corrompre une personne, à la faire basculer vers le mauvais côté. Quand il avait eu la mission qui cherchait à faire basculer Cora de l'autre côté, il n'avait pas vraiment la possibilité de refuser. Quartz avait placé sa confiance dans cette réussite, alors dire que cette mission était ''kaputt'' c'était de la perdre mais en même temps il pouvait ne plus ravoir à nouveau ce genre de mission. Le maître des bombes avait été choisi parce qu'il avait quelques points en communs avec la jeune femme ? Parce que contrairement aux autres personnes qui pouvaient être choisies, il pouvait plus ou moins la comprendre ? Fort probable. Allait-il abandonner ? Malheureusement, abandonner après la première ou la seconde approche enfin peu importait... Zan n'était pas du genre à abandonner de cette façon, qu'on lui demandait ou non il n'abandonnait pas et continuerait jusqu'au bout. '' Ne cherche pas à savoir ce qui cloche chez moi TNT.'' Lui dit-elle après avoir répondu avant que c'était à cause du fait que le terroriste avait parlé des explosions que le silence l'avait gênée. C'était drôle, le maître des bombes manquait d'y répondre par pur réflexe, mais il s'était abstenu parce qu'il ne savait ce que répondrait l'agent. Mais il savait qu'elle le saura quand ils se reverront encore une fois : quand une personne disait de ne pas faire ceci ou cela... Comme ne pas chercher, cela devenait tentant. Zan devenait assez curieux, il voulait tout d'un coup chercher à savoir. Même s'il avait sa petite idée. D'un autre côté, c'était une chose dont Cora ne voulait pas qu'il le sache, il voulait le savoir. Mais il ne le saura pas maintenant. Il fallait attendre un autre moment. Car il savait qu'il allait la croiser dans une autre circonstance. Intéressant... Que pensait-elle maintenant ? L'eau coulait encore, les gouttes formaient un bruit agréable, un peu trop même...

Il ne l'avait pas tout de suite entendue sortir. Elle avait laissé l'eau couler, un bon moyen de combattre le silence absolu. Ça aidait aussi d'un autre côté le maniaque des explosifs, ne pas avoir à supporter le silence. Un contact froid, frais et mouillé, mais agréable on pouvait comparer cela à un rafraîchissement sur sa joue griffée, cela fit revenir Zan de ses pensées. Que c'était étrange... Il était encore à nouveau reparti dans ses pensées, pourtant ce n'était pas du tout dans ses habitudes d'être autant si silencieux, alors qu'il était si bavard. Il la vit grâce au reflet de la glace, touchant le début de l'autre griffure qui était sur l'épaule, elle suivait le trait qui se terminait près de la nuque. Laissant une marque d'eau ensuite. '' Je suis désolée. Sincèrement. Je n'aime pas que tu connaisses cela de moi.'' '' ça fait rien.'' Que c'était amusant. Cora, n'était plus du tout ce qu'elle tentait de montrer d'être tout les jours. Un bloc de glace, elle ne l'était pas là, actuellement. Enfin bon, il ne fallait pas penser trop vite. '' Je crois que c'est à ton tour de te rafraîchir.'' Ensuite, elle disparut. Sans faire de bruit, il fallait croire que l'eau camouflait tout bruit. Après avoir examiné ses griffures et morsures, Zan se disait que cela allait partir en une journée ou deux. Ce n'était pas si profond. Elle revint, toute habillée, elle retrouvait petit à petit son bloc de glace, montrant un profil professionnelle, n'ayant aucune vie privée. Elle répondit à sa question qu'il avait posée. '' Un an. Depuis que... Qu'après avoir causé la perte d'un agent, j'ai décidé de le devenir.'' un soupir, elle s'appuya contre le mur, il pouvait voir un signe d'agacement, merci au créateur du miroir. '' Écoute, Zan. Ta mission est une perte de temps. Je ne céderai pas... Fais comprendre à ton Patron que ça n'est pas dans son intérêt. Un jour tu découvriras sûrement pourquoi.'' Il l'observait, ne disant rien pour le moment. Il préféra ne rien dire, parce qu'il avait la sensation que la jeune femme n'avait pas fini. Cela sonnait surtout pour un refus, comme toujours. Tout le monde refusait à chaque fois la proposition, mais ils finiront toujours par accepter ou non. '' En attendant... Évite de m'attirer dans tes filets. Je crains qu'il ne te soit même plus nécessaire de m'alcooliser pour m'entraîner dans ce genre de nuit.'' ''Ah ça, c'est mal me connaître. Je ne suis pas du genre à abandonner une mission parce qu'on me demande de le faire. Je sais bien que c'est une perte de temps, pour toi. Mais pour moi, je doute que ça soit le cas. De toute façon, c'est pas la seule mission que je fais et elle ne m'est pas prioritaire. Mon chef, lui... C'est peine perdu d'avance. Il est bien têtu et aura du mal à croire que ce ne sera pas dans son intérêt. C'est clair que tu ne veuilles pas accepter cette offre, parce qu'elle n'est pas vraiment à prendre à la légère. ''Il faisait même mine qu'il avait compris, elle n'était pas prête, elle ne voulait pas. C'était la première proposition de toute façon, c'était pas étonnant qu'elle refuse tout de suite. Elle n'était pas à prendre à la légère en effet. En tout cas, Cora avait été franche, directe et n'avait pas cherché à mentir. Mais, elle se craignait, elle avait peur d'elle-même. Elle préférait rester dans l'organisation MI6.... Pour le moment. À ces mots, la jeune brune sortit de la salle de bain, le laissant seul.

En effet, c'était à son tour de se rafraîchir, sortant son téléphone qui était resté dans sa poche de son pantalon, il le mit sur le coin du meuble où était ses vêtements. Mais Zan vit qu'il avait eu un message, il n'avait pas senti son téléphone vibrer. Fronçant les sourcils, il regarda le message qui était la confirmation de l'heure du rendez vous, mais aussi d'un petit problème qui agaça tout de suite le maître des bombes. Belen le cherchait... Que voulait-elle encore ? Elle avait le don de l'agacer au plus haut point. Elle qui était la seconde de Quartz, celle qui n'hésitait jamais à s’immiscer dans ses affaires. Encore heureux qu'elle n'avait pas son numéro. Bon, il réglera ce petit problème avant d'aller au point du rendez-vous. Pour le moment, c'était l'heure à la douche, il se dévêtit, laissant ses vêtements par terre comme la nuisette de la jeune agent. Que cela faisait du bien quand on entrait dans la douche. C'était très agréable, ça détendait et on oubliait facilement les soucis du jour. Ne faisant pas attention à la sophistiqué de la douche, il ferma plutôt les yeux, se prenant les gouttes d'eau sur son visage, en premier. Se détendant. Restant calme et il réfléchissait.

'' máte radi ticho ? Huh ? Po veľkom hluku, tam je úplné ticho. Absolútna. Počúvajte dobre ''


Le maniaque des bombes, le maniaque des bruits ouvrit tout de suite les yeux. Il passa sa main sur son visage ensuite sur ses cheveux. Il secoua légèrement la tête. Cette voix, c'était dans ses pensées. Il l'avait bien entendue. Du slovaque. C'était étonnant que Zemko s'en rappelait encore cette langue. Bien qu'il le parlait plus du tout, voire jamais. Il avait entendu et compris cette phrase, une phrase dont elle était restée à jamais, imprimée dans sa tête : '' Tu aimes le silence ? Hein ? Après le grand bruit, y a le silence complet. Absolu. Ecoute le bien ''. Qu'est ce qu'il détestait le silence... Malgré que le terroriste avait le bruit des gouttes d'eau qui résonnaient dans ses oreilles, il entendait le silence. ''Foutu silence de merde...'' murmura-t-il. Préférant oublier rapidement cela, il tenta de se remémorer une explosion, ses bruits. De changer un peu. Il regarda ce qu'il y avait comme shampoing. Hm.. D'accord, y avait ceux qui étaient pour Cora, fallait .. Ah non, si Zan regardait et cherchait mieux. Il y avait un shampoing pour hommes... Donner un brin de normalité elle avait dit d'ailleurs. C'était bizarre, mais pratique d'un autre côté.

*
* *

Cora était assise sur le canapé. Observant le feu allumé dans la cheminée. Elle observait les flammes qui crépitaient. Elles dansaient entre elles. '' J'ai dû prendre un sac qui était dans le dressing, je me disais que tu t'en servais jamais. Alors je me suis permis de le prendre. '' dit Zan qui arriva dans la pièce. Il était habillé, lavé, il lui restait sa veste qu'il avait laissé dans la pièce où il se trouvait actuellement avec la jeune femme qui semblait l'attendre. Les vêtements étaient exactement à sa taille. Le sac qui était à son épaule, contenait ses vêtements qu'il avait dû remplacer par ceux qu'elle lui avait donné. Il ne voulait pas les laisser chez elle. Il ne savait pas trop s'il allait revenir ou pas, mais on ne savait jamais. Le terroriste regarda les flammes de la cheminée, il finit par hausser les sourcils. '' Le …'' sonnerie de téléphone qui l'interrompit. Zemko semblait soupirer, un peu agacé. Il sortit son téléphone, et voyait qui c'était. Il fit une légère grimace et semblait appuyer sur le bouton du refus de l'appel. ''Numéro inconnu''. Le maniaque des bombes n'avait pas pour intention de répondre aux appels des numéros inconnus. Il rangea son téléphone dans la poche de son jean et au moment où il allait à nouveau parler, il se fit encore interrompre. '' Bon qui est ce qui m'appelle encore cette fois-ci ?'' dit-il un peu énervé. Zan semblait tout d'un coup de mauvaise humeur, serait-ce à cause de la réponse de l'agent ? Non, pas du tout. Sinon il n'aurait pas répondu directement. Il sortit son téléphone à nouveau et regarda qui est ce qui l'appelait. '' … '' il refusa encore à nouveau l'appel ''inconnu''. Il haussa légèrement les sourcils et soupira. Zemko garda son téléphone à la main au cas si on tentait encore de l'appeler. Contrairement à Cora, il refusait toujours les appels même s'ils étaient importants, il ne pouvait pas trop appeler devant elle. Surtout s'il s'agissait d'une conversation sur un attentat à préparer. '' … Bon, mis à part ça...'' cette fois-ci le téléphone vibrait dans sa main. '' .. J'ai toujours détesté les mobiles. Ils ont le don de me couper la parole'' râla-t-il ensuite pour regarder le message qu'on lui avait envoyé. Il lisait un moment, ensuite il resta là figé, comme s'il réfléchissait. '' … Je crois que je devrais y aller tout de suite. '' annonça-t-il en levant la tête vers la jeune femme qui était sur le canapé.
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Cora A. Vasilis

Cora A. Vasilis
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me »   TNT & 060 ∿ « It's ecstasy when you lay down next to me » EmptyDim 3 Mar - 20:47

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