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 in the deathcar. (elliot&leo)

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Leo Miller

Leo Miller
« votre nouveau téléphone. parler ici, écouter là »
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MessageSujet: in the deathcar. (elliot&leo)   in the deathcar. (elliot&leo) EmptyMar 30 Avr - 18:47

in the deathcar. (elliot&leo) 1358635938-05L’après-midi avait duré. La mission ne s’était pas tout à fait déroulée comme prévu. En sortant des bureaux du MI6, Leo n’affichait pas, comme à son habitude, un sourire ensoleillé, mais la mine fatiguée d’une employée pressée de quitter les lieux du supplice. En sentant l’air frais lui souffler sur le visage, elle décida qu’elle n’avait pas envie de courir s’enfermer chez elle. Il lui fallait décompresser. Marcher semblait la bonne option.
Une ambulance à la sirène hurlante passa à toute vitesse devant les portes closes du bâtiment, devant lequel Leo se trouvait encore, immobile. Elle s’imprégna du paysage ; devant elle, les immeubles familiers de Londres, les voitures par centaines qui défilaient, se fondaient en un mouvement continu. Les vitrines illuminées commençaient à s’éteindre les unes après les autres. Les fenêtres des rares habitations de la rue s’allumaient, cachant probablement des familles classiques s’apprêtant à passer à table, ou un homme seul, désespéré, une pile de papiers administratifs devant lui à remplir, comme tous les jours. Abandonnant à leur sort les Londoniens, la jeune Miller avança un pied après l’autre, reprenant contact progressivement avec l’air, le sol, la réalité.
En arpentant les rues de la capitale anglaise, remettant régulièrement les mèches de cheveux qui lui tombaient devant les yeux derrière ses oreilles, elle songeait à l’après-midi mouvementé qu’elle venait de vivre. Une mission quelconque, un simple espionnage à vrai dire, avait été confié à un jeune agent fougeux. Impatient. Inexpérimenté. Et pour le suivre, Leo-la-terrible, qui lui avait présenté le déroulement des faits sans lui demander son avis. C’était une chose que des agents au talent indéniable ou à quinze années de service derrière eux lui fassent faux bond et, sans la prévenir, décide de faire tout le contraire de ce qu’ils avaient prévu. C’en était une autre qu’un adolescent arrogant décide qu’il lui fallait leur montrer à tous, au MI6, qu’il valait davantage que ce qu’ils croyaient. Pour ce faire, il avait mis en péril toute la mission, parce que « il pouvait l’attraper, M’dame ». M. lui tirerait les oreilles. En attendant, Leo avait du ramasser les miettes du pauvre garçon. Elle ne pouvait s’empêcher de se rendre responsable : si seulement elle lui avait laissé le temps de s’exprimer à leur entretien, si seulement elle avait pris le temps de discuter avec lui, si seulement… Mais elle savait bien, au fond d’elle, qu’elle n’y pouvait rien. Il y aurait toujours des aventuriers pour se risquer à croire que le métier d’agent était un jeu vidéo grandeur nature.
Une goutte de pluie s’abattit sur son petit nez. La traductrice fronça les sourcils et, comme l’imbécile qu’elle était, leva la tête vers le ciel. Son chignon ne devait plus ressembler à rien – déjà qu’à l’origine, il était plus ou moins informe… Elle tourna la tête à droite, à gauche, et repéra un bar qui ne payait pas de mine. Mais de la bonne musique en sortait. En s’approchant, la jeune femme découvrit un petit groupe de jeunes qui jouait sur une scène improvisée, au fond de la salle. En entrant, un sourire étira ses lèvres. L’acoustique faisait des miracles : au bar, la guitare sèche, le piano et la batterie représentait un fond sonore des plus agréables. Elle commanda un lait-fraise, son péché-mignon (secret, évidemment).
in the deathcar. (elliot&leo) 781247MartinFreeman40sanstexte Perchée sur un haut tabouret, Leo pivota pour observer les clients. Des minettes en robes à paillettes qui donnaient aux apprentis musiciens l’impression de jouer au Zénith. Trois ivrognes qui commençaient doucement la soirée et jouaient aux cartes en insultant leurs femmes. Quelques étudiants sérieux, qui travaillaient sur leurs ordinateurs – certains avaient enfoncé dans leurs oreilles des bouchons de cire, d’autres balançaient la tête en rythme, appréciant la musique sans que cela ne gêne leur activité cérébrale. Ceux-là, elle les aimait bien. Ils lui rappelaient elle. A son arrivée à Londres, elle avait du mal à supporter les salles de travail bondées de son internat ; d’ailleurs, personne n’y travaillait, et généralement elle se faisait huer pour son sérieux. Les bars étaient devenus ses meilleurs alliés dans la lutte contre l’abrutisme général de sa génération et la solitude de sa chambre aux murs blancs d’hôpitaux. Elle se permit même un petit signe envers une demoiselle blonde tout à fait charmante. Au bar, un couple chic de garçons qui prenaient un verre, probablement avant de se diriger vers une soirée ennuyante à mourir organisée par leurs parents, ou quelque chose dans le genre. A seulement deux places d’elle, un homme d’une quarantaine d’année, le nez dans un journal, un verre à la main. Elle n’aurait su dire pourquoi, mais il lui paraissait familier. Au risque de paraitre indiscrète, elle se décala de deux tabourets, entrainant sa boisson rose avec elle, et salua l’inconnu-connu. Ce n’était pas dans ses habitudes, mais l’après-midi l’avait chamboulée. « Excusez-moi, Monsieur, on se connait ? » Se rendant compte que cela pouvait paraitre étrange, étant donné qu’il n’avait pas fait un geste dans sa direction, elle se ravisa et continua : « Je veux dire, j’ai l’impression de vous connaître, mais je ne parviens à vous… » A l’instant même où elle allait dire « replacer », elle sut. Ce regard, ces cheveux : il travaillait avec elle à l’agence.
Elle regrettait déjà de l’avoir abordé.

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Elliot T. Kingston

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MessageSujet: Re: in the deathcar. (elliot&leo)   in the deathcar. (elliot&leo) EmptyJeu 23 Mai - 21:08

In the Deathcar.
C'est dans un bar plutôt calme qu'Elliot décida de passer sa fin d'après-midi qui s'annonçait sans aucun événement. Il a l'habitude d'aller dans ce genre d'endroit la nuit avec l'envie d'oublier ses problèmes, mais pour une fois, il s'était réveillé de bonne humeur cette journée-là et s'était dit qu'il valait mieux profiter des quelques heures de calme après son matin occupé au bureau. Pas même le sale caractère de sa patronne allait nuire sa bonne humeur, pas même sa dure semaine, ni les derniers documents sur le coin de sa table de travail qu'il devait remplir. Rien. C'était assez inusité dans sa personnalité d'être aussi jovial pour aucune raison apparente, encore plus à cause des dernier 37 heures consécutives passé à travailler au MI6. Sa réputation de vieux grognon allait prendre congé ce jour-ci. Peut-être était-ce à cause du beau temps? Ou peut-être était-ce simplement parce qu'il avait un peu trop abusé du café ces derniers jours? Peu importe, cela lui faisait du bien d'avoir le cœur léger.

C'était à midi pile que le quadragénaire avait pris la sortie des murs de l'agence pour commencer son congé de deux jours et demie (la demi-journée étant à ce moment même). Il avait commencé par retourner chez lui pour manger tranquillement en compagnie de son chat qui a dû se sentir très seul cette semaine. Après cela, il vu sur le répondeur que son fils lui avait laissé un message, donc il décida de lui relancer l'appel. Apparemment, même vivant en appartement avec des amis et étant reconnu comme un adulte responsable, le jeune homme de 23 ans avait encore besoin de certain service de la part de son père. Hé, bien. Le lendemain allait être plutôt chargé. Mais pour l'instant, Elliot avait quelques corvée à faire. Un peu de ménage et de lavage n'allait pas faire trop de mal dans cette maison. Quand tout cela fut fini, il prit ses clés et décida d'aller se balader jusqu'à ce qu'il ait envie d'un petit remontant. Il croisa ce bar au allure mystique qu'il avait découvert en de ces soirs. Il y entra et aperçu un groupe de jeunes qui s'installa pour leur prestation musicale. Quand à l'ancien agent, il décida de ne porter aucune attention aux autres clients et s'installa au bar pour commander un verre de whisky, un journal dans les mains. Les musiciens se mirent à jouer et une ambiance plus amicale s'installa dans les lieux. C'est lorsqu'il était rendu à la moitié de la lecture de son journal qu'Elliot se fit interpeller. L'homme ne se retourna pas, son paragraphe étant toujours en cours de lecture. Juste par le son de la voix, on pouvait facilement savoir qu'il s'agissait d'une jeune femme. « Excusez-moi, Monsieur, on se connait ? » Elle devait sûrement se tromper ou quelque chose du genre. Elliot est loin d'être une personne à la mine accueillante. Peut-être s'il ne réagissait pas elle s'en irait... mais ce n'était pas le cas. Alors qu'il allait reprendre la lecture de son article, la voilà qui continue de lui parler. « Je veux dire, j’ai l’impression de vous connaître, mais je ne parviens à vous… » À vous quoi? Elliot déposa son journal, croisa du regard la boisson rose de la jeune femme ce qui lui fit froncer les sourcils par confusion ( mais qui peut bien commander ce machin-là dans un bar? ) et puis la regarda droit dans les yeux. Après un très bref moment à l'observer, il réalisa qu'en effet, ces deux-là s'étaient bel et bien vu auparavant. L'homme d'expérience sourit à la curieuse fille et prit par à la conversation. « Oui, en effet, je crois que l'on sait déjà croisé. Une technicienne ou quelque chose du genre, pas vrai? » Il espérait de ne pas la faire fuir avec une question aussi directe que celle-ci. Elliot sait très bien qu'il peut être un peu dur et alambiqué au près de la plus part des gens, mais il n'a aucune intention d'être impoli ou de vouloir paraître méchant ou voire inapprochable. Il se rapellait avoir déjà croisée la jeune femme plusieurs fois au bureau et ça, toujours avec le sourire (ce qui tout le contraire de lui-même). Après avoir posé la question il prit son verre d'alcool tranquillement et y pris une petite gorgée.
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Leo Miller

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MessageSujet: Re: in the deathcar. (elliot&leo)   in the deathcar. (elliot&leo) EmptyDim 9 Juin - 9:44

in the deathcar. (elliot&leo) 1358635938-05Lorsque l'inconnu-connu daigna lever les yeux sur elle, Leo eut l'impression soudaine d'éttouffer. La ceinture rouge qui retenait sa jupe bleu marine à sa taille était probablement fermée d'un cran trop serré, le dernier bouton de sa chemise bleu ciel n'aurait jamais du être fermé, ses collants ne laissaient pas passer d'air... Seules ses petites ballerines avaient, au contraire, totalement laché leur emprise sur ses pieds et manquaient de tomber par terre, retenues uniquement par la crispation des doigts de pieds de la jeune femme. Elle s'efforça d'inspirer tranquillement, ne laissant rien transpirer de son état véridique.
Dans sa tête, les informations fusaient à toute vitesse. Elle savait qu'elle le connaissait mais ne parvenait pas à mettre un nom ou une fonction précise sur ce visage : fait totalement inhabituel pour Leo Miller, la fouine du MI6, qui connaissait tout le monde sans que grand monde ne la connaisse. C'était du à son stress d'avoir adressé la parole à un collègue d'une façon aussi peu professionnel, mais cela l'augmentait également. Lorsque l'homme lui sourit, la traductrice s'efforça d'étirer ses lèvres en une réponse aussi convaincante que possible, mais elle doutait que cela soit efficace. Le son de la voix de l'inconnu-connu réveilla de nouvelles connexions dans le cerveau de la brunette, qui parvint enfin à mettre un nom et une fonction approximative sur ce visage. Ce devait être Kingston, un vieux grognon à qui elle n'avait adressé la parole pas plus de deux ou trois fois. Une sombre histoire, un agent de terrain retraité ou quelque chose dans ce style. Elle avait beau avoir une curiosité débordante, Leo ne fouillait pas non plus dans le passé des gens sans leur permission.
Apparemment, lui aussi parvenait à la remettre sans trop de soucis. Sans même se présenter, il fit une supposition – exacte, ce qui renforça le malaise de la jeune femme – sur son identité à elle. Il savait qu'elle travaillait à l'Agence, et dans quelle section. Il en avait dit ou trop ou pas assez pour l'Anglaise, qui se demandait avec angoisse s'il en savait davantage et ne voulait pas le dévoiler, ou s'il n'avait qu'une vague idée de qui elle était totalement.
in the deathcar. (elliot&leo) 781247MartinFreeman40sanstexte« Bon, tu t'es embarquée là-dedans toute seule, Eleonore, à toi de t'en dépatouiller ! Ca t'apprendra à ouvrir la bouche sans réfléchir ! » La petite voix de la conscience résonna dans l'esprit de l'informaticienne tandis qu'elle s'efforçait de relacher ses muscles un à un. La crispation qui se répandait dans son être risquait rapidement d'être douloureuse, elle le savait bien. Elle leva machinalement son verre à ses lèvres, se détendit au contact du liquide sucré, puis ouvrit de grands yeux de biche effarée. Personne au MI6 n'était censé savoir que Leo Miller buvait du lait-fraise. PER. SONNE. Leo Miller buvait du café, seulement du café, uniquement du café : comme tous les techniciens de l'Agence. Conventions sociales. Elle en avait fait un mot d'ordre inconsciemment, sans vraiment réaliser à quel point c'était futile. Elle avait si peur d'être rejetée qu'elle adoptait tous les codes avec une intransigeance terrible. D'un geste qui manqua de renverser sa boisson, elle l'éloigna d'elle-même et de l'ancien agent, avant de se retourner vers lui avec un sourire timide. Elle respira profondément et tenta de le regarder dans les yeux. « Euh, oui, c'est cela. Je... Je m'appelle Leo, Leo Miller... Euh, à la base j'étais traductrice et vaguement informaticienne, mais depuis mon arrivée je me suis améliorée dans cette seconde discipline, et, de plus en plus souvent, je suis les gars sur le terrain. » Les paroles coulaient de ses lèvres sans qu'elle les contrôle vraiment. Une logorrhée non-désirée, qui lui échappait tandis que son esprit s'en allait en balade. Elle reprit sa respiration avant de continuer, inconsciente d'être tout à coup bien trop volubile. « Vous êtes Kingston, je crois ? Je connais votre nom parce que l'on a échangé quelques rares fois, mais... Je, j'avoue ne pas vraiment savoir quel est votre rôle. » Elle avala une gorgée de lait fraise en oubliant le Secret, manqua de s'étouffer, reprit contenance et leva des yeux penauds sur son collègue. La franchise était sa seule alliée à l'instant présent. « Euh, je, excusez-moi... Je parle beaucoup quand je suis nerveuse. » Il aurait du mal à comprendre pourquoi elle était nerveuse, mais ça, c'était une autre histoire. Dans sa naïveté éternelle, Leo ne s'en rendait même pas compte. Tenir une conversation normale et non professionnelle, non-technique, était pour elle un tel challenge qu'il lui semblait évident que c'était une source de stress.

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