C'était bizarre. Lorsque je m'étais réveillé, j'avais l'impression de porter une enclume et pourtant je n'avais rien bu depuis des jours. Je ne savais pas ou me mettre. J'essayais de me lever, mais tout était bien trop dur, j'étais immédiatement retombé dans mon lit, comme une ivrogne. Des hommes étaient devant moi, je ne sais qui. J'avais juste besoin de me reposer après une longue mission, je en pouvais pas passer inaperçue une seconde ?
« Vous croyiez tout de même pas que vous pouvez arriver en ville, foutre le bordel... et partir sans en payer les conséquences hein ? » Ma tête se remettait gentiment en place, grâce à Dieu c'était des débutants ils ne m'avaient pas assez drogué pour que sa dur longtemps. Les jeunes slovaques, trop cons et trop impulsifs.
« Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai pas donner de pourboire à une de vos traînées ? » J'esquisse un sourire, cherchant à gagner un peu de temps avant de revenir sur terre, il ricanait lui aussi.
« Petite traînée, tu crois que je rigole ? Tu es venue ici et tu as tué mon père, sans hésitation. J'ai tout vu. » Je souriais encore plus, le fils de ce bon vieux Alexander j'aurai peut-être dû m'en douter.
« Ton père a mérité tout ce qui lui arrive. » Après un sourire de sa part, j'ai eu le droit à une gifle, une bonne gifle. Il s'en sortira pas vivant.
« Sale pute, tu mérites même pas mon attention. » Je restais indifférente à tous ses mots, lorsqu'il entra. Personne ou presque ne connaissait son nom, le Mi6 avait longtemps essayé de le faire entrer dans l'agence mais il avait dit non, c'était un agent indépendant qu'il disait. Foutaise, c'était un foutu connard qui butait tout ce qui avait d'illégal, avec des infos ou non. Au bout de deux ans il a fini par craquer, il est devenu un membre du Mi6, mais en freelance on va dire. Il n'était sous les ordres de personnes ou presque, et choisissait ses missions. Encore que ça, c'est une rumeur. On savait qu'il était sous couverture quelques parts, mais il avait l'air très familier avec toutes les personnes qui me tenait prisonnière. Je ne l'avais vu qu'en photo, il a l'air bien plus fatigué en vrai. Il a juste chuchoté un mot à l'oreille du jeune orphelin et m'a regardé. J'avais enfin les idées clairs, j'ai attendu qu'il est tourné l'œil pour lui prendre son arme de la main gauche et de tirer sur les deux gardes du corps qu'il avait à ses côtés, j'ai assommé le slovaque avec mon coude et j'ai pointé mon arme sur le freelance, son surnom.
« Baisse-ça, idiote. » Je détestais qu'on m'insulte, surtout de la part de cet idiot en costard.
« J'ai l'arme, tu la ferme. » Je soupirai et cherchais encore mes mots dans ma tête embrouillé.
« Qu'est-ce que tu fais là. »« Je pourrai te retourner la question, t'es qui d'abord ? »« C'est moi qui pose les questions. » Bizarrement, mon état s'aggravait, je me demandais qu'est-ce qu'ils avaient bien put me faire avaler. J'entends des bruits de pas, des gens qui court. Ça m'avait l'air si lointain, je ne pensais à rien.
« Faut qu'on y aille ils arrivent ! » Je ne me sentais pas bien du tout, j'ai à peine eu le temps de dire ouf que je me suis écroulé sur le lit. Après ça, le trou noir.
Je me suis réveillé sur dans une voiture. Freelance était au volant et écoutait une musique que je qualifierai de criminel.
« Si tu écoutes The cure m'est une musique qui vaux la peine d'être écouté. » Il s'est retourné et a remarqué que j'étais réveillé.
« Ma voiture, ma musique. T'as faim ? » C'est comme si il lisait dans mes pensées, je crevait de faim je pourrai manger un éléphant. J'avais envie d'un gros hamburger et d'une portion de frite énorme.
« Il y a des frites et un hamburger sur la banquette arrière. » J'en ai eu des frissons.
« Comment tu t'appelles ? »« De quoi je me mêle ? »« T'as grillé ma couverture et je t'ai sauvé la vie. Tu peux au moins me dire ton nom. »« Itô. »« Ton prénom c'est Itô ? »« Non, mon prénom c'est Leïlani mais tu m'as demandé mon nom Ducon. »« Tu te fous de moi ? »« Tu me fais chier, et toi c’est quoi ton prénom ? » « Tu devrai le savoir non ? » « Les gens t’appele Freelance. » « Pourquoi ? C’est débile. » « Ouais, ça te va bien. » Il soupire mais malheureusement continue son "questionnaire".
« Tu viens d'où ? »« Ma mère vient des Philippines et mon père du japon. »« Comment t'as atterris en Angleterre ? »« Par téléportation. » Je soupire et regarde le paysage qu'on traversait. Nous étions toujours dans les pays des Slovaque, à croire qu'il a pris du temps pour nous faire disparaître.
« T'es croyante ? »« Quoi ? Pourquoi ? »« Le tatouage de la croix sur ton cou, tu es croyante ? »« Plus aujourd'hui. »« Pourquoi ? »« Parce que mes parents se sont fait assassiné, depuis je ne vais plus à l'église e j'ai gentiment abandonner le seigneur tout puissant. »« Dur. »« Dur ? Tout ce que tu as à dire c'est dur ? J'ai passé une vie de merde après ça, trimbalé de foyer en foyer, j'ai même eu une famille d’accueil avec un frère qui arrêtais pas de me draguer. J'ai eu une vie de merde jusqu'à maintenant. »« Wouah, comment t'as fait pour survivre à tout ça ? » Je voyais bien qu'il n'était pas sérieux, mais j'ai laissé passer.
« Comme ça. Je suis forte, je suis devenu agent pour ça. »« Parce que t’es forte ? »« non, pour venger mes parents. »« T'es du genre sérieux est tout ? Parce que tu m'avais l'air fun hier soir en soirée. »« Tu m'as vu ? »« Réponds pas à une question par une autre question, je déteste ça. »« C'est ma façon de fonctionner, je travaille à fond sur un dossier et j'en profite l'espace d'une journée quand c'est un succès. Je suis coincé uniquement au travail. »« Comment tu t'amuses ? »« Quand j'étais ado, je touchais à la rogue et parfois à l’extrême, mais en grandissant j'ai réussi à me calmer un peu tout en m'amusant. L'alcool, le sex, c'est mon truc. »« Tu coucherais avec moi ? » Je m'approche de ses lèvres et à un centimètre de le toucher je chuchote :
« Dans tes rêves peut-être. » Je rigole et ajoute :
« Bon tu me laisse manger maintenant ? » Il me fais un signe de tête et me laisse finir mon hamburger. Tout à coup nous arrivons près d’une gare et il arrête la voiture.
« Tu descends là et bonne chance. » Je hausse les épaules avant de dit :
« Merci. » Je sors de la voiture et me retourne quand même vers lui.
« Tu ne m’a toujours pas donné ton prénom. » Il sourit et remets en marche la voiture.
« Appelle moi Freelance. » +
POURQUOI AS-TU VOULU DEVENIR UN ESPION POUR LE Mi6 ? j'y suis entrée pour de mauvaises raisons, la vengance au départ mais maintenant j'y suis et j'y reste.
+
QUE T'INSPIRE LE FAIT DE TUER ? les meurtres qui n'ont aucun sens. tuer pour tuer, je n'y crois pas. A chaque fois que j'appuie sur la détente je sais se qui va se passer, pourquoi je les fait et dans quel but. Chaque vie ôté doit être justifie..
+
QU'APPORTES-TU AU Mi6 ? la loyauté, quand je prends un engagement je le respecte. Le respect, je respecte mes supérieurs parfois plus que moi-même et la force, sans me jeter des fleurs je suis doué pour se que je fais.
+
ET QUELS SONT TES POINTS FAIBLES ? tout le monde a ses faiblesses, moi par exemple, j'ai parfois de la compassion pour ceux qui ne faudrait pas. J'utilise comme excuse le fait que je sois une femme, mais ça ne justifie pas tout.
+
PLUTÔT SPORTIF OU RUSÉ ? plutôt rusé, mais je suis aussi incroyablement sportive.
+
TON OBJET FÉTICHE ? une fleure, la fleure de lys.
+
PARLE MOI DE TES PENCHANTS AMOUREUX ET DE TA SITUATION ACTUELLE ? je suis hétéro, mais je n'ai rien contre le fait d'être bisexuel parfois et si tu veux tout savoir je suis célibataire.
+
ET TON PLUS GRAND RÊVE ? regarder le meurtrier de mes parents dans les yeux et le torturer.
+
QUE DIRE DE TON SENS DE LA PATRIE ? je suis très loyal envers le pays qui m'a acceuilli après tout se qui m'est arrivée.
+
QUELLE A ÉTÉ TA MISSION LA PLUS RÉUSSIE ? C'était en Russie il me semble, j'étais sur les lieux avec une autre agent et superbe amie. A peine arrivé à l’aéroport on a vu notre cible, on lui a voler ses fichiers et on a intercepté une menace dont on n'avait encore aucune idée.
+
ET TON PLUS MAUVAIS SOUVENIR EN TANT QU'ESPION ? la mort de cette amie justement, lors de cette même mission.
+
TA PIRE ADDICTION ? le chocolat, sans hésiter.