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 I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}

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Josué Wilde

Josué Wilde
« votre nouveau téléphone. parler ici, écouter là »
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MessageSujet: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptySam 16 Fév - 14:48

Arthemus & Josué.
Josué a toujours été attiré par les hommes plus âgés, non Freud, ce n'est pas ce que tu penses. Il préférait largement éviter les responsabilités et tout ce qui était derrière. C'était aussi de la protecteur, on se sent plus sûr dans les bras d'un homme plus âgé que soit. On est plus confiant par la même occasion d'autant plus qu'on écoute plus facilement quelqu'un qui a plus d'expérience que soit-même pour tout. Josué n'était guère très à l'aise à l'époque ou il avait besoin de quelqu'un de plus âgé que lui. Désormais, ce n'est plus le cas, il a réussit à faire ses preuves et à s'imposer, certainement que les conseils qu'on lui a donné ont été bénéfiques. Il est entré dans le gouvernement et désormais est au MI6, certes sa place n'est pas la meilleure qu'on puisse espérer, mais il est content d'y être. C'était une mutation, au départ, il croyait gagner en grade, devenir plus respecté, meilleur, mais ce n'est pas le cas. Le MI6, c'est une jungle. Une jungle qu'il croyait apprivoiser, mais ce n'est pas le cas. Il est certes plus âgé que la majorité des gens qu'il croise là-haut, il n'est pas pour autant le plus respecté, il est comme un bleu, d'autant plus qu'il vient du gouvernement alors les ragots vont de bon train. C'était un petit chien du gouvernement ? Non, pas réellement puisqu'il était agent de terrain, il travaillait pour le premier ministre en personne, pour ses déplacements etc... Il a pas mal voyagé et connaît beaucoup de choses sur le premier ministre bien que celui-ci ne soit pas son ami. Ce n'est pas un poste de tout repos qu'il occupait avant, il ne faut pas croire qu'il restait dans des bureaux à observer des écrans, non, il agissait, il était sur le terrain. Même si parfois, il n'y avait rien de plus chiant que d'être sur le terrain, c'était le premier à intervenir, mais le dernier qu'on remerciait. C’est souvent comme ça de toute manière, on ne fait jamais attention aux agents de l'ombre, ceux qui font tous les boulot, il fallait être un agent proche du premier ministre pour passer devant les caméras. Ce n'est bien évidemment pas ce que recherche Josué, lui, il veut servir sa partie et puis c'est tout. Il n'est pas là pour de la reconnaissance, mais voir des hommes se pavaner devant lui ce n'est pas non plus ce qu'il recherche. C'est un peu cela qu'il fuit en quittant le gouvernement, au MI6, les personnes ne réagissent pas de cette manière, non ? C'est interdit de se pavaner après avoir réussit une mission, non ? D'autant plus que le métier que l'on fait, ce n'est pas pour l'argent, mais simplement pour la protection de son pays ? Josué ne comprend pas ses gens là qui ne savent pas se contenter d'un sentiment de bien-être interne et qui veulent toujours plus. On ne peut pas toujours tout avoir et il est bien le premier pour le savoir, enfin ça dépend de quoi on discute.

Si Josué n'a pas ce qu'il désire comme métier étant donné son échec cuisant aux tests pour passer agent 00, côté amour, il a tout ce que l'on peut rêver. Il a la perfection incarnée, il a Arthemus. Ils se son rencontrés sur un toit pour une histoire de cigarette et depuis, ça fait presque quatre années qu'ils sont en couple. Un couple qui ne risque pas de casser et que Josué ne veut pas perdre. Ils sont parfaits tous les deux, ils se complètent et ne peuvent rien espérer de mieux que la relation qu'ils ont actuellement, enfin, en apparence. Josué ne va pas très bien en ce moment, à cause des tests qu'il a passé, il a désormais une fixation sur le fait de devenir un agent 00, bien entendu qu'il ne va jamais y arriver, mais il y croit, encore et encore et ne va pas abandonner et ça devient une obsession. Donc, un problème. Même là, ce soir, dans le lit conjugal, il n'arrive pas à fermer l’œil, il est là, couché, raide, le front couvert de sueur à fixer le plafond sombre. Même après avoir fait l'amour, il est incapable de dormir plus de deux heures sans avoir à se réveiller et à se remémorer les questions qu'on lui a posé le jour de l'examen. Doucement, il repousse le bras de son compagnon sur le côté, prenant soin de ne pas le réveiller et il quitte le lit. Il hésite une seconde à rester nu, mais il ne fait pas assez chaud dans le salon pour y aller comme ça, d'autant plus qu'il reste un tantinet pudique. Il s'empare donc de la première chemise qu'il trouve par terre, celle d'Arthemus, certes un peu courte, mais elle fera amplement l'affaire. Il enfile celle-ci avant de se rendre dans la salle de bain. Il commence à faire couler l'eau du robinet pour s'en mettre sur le visage et ainsi se réveiller un peu. Il en profiter même pour se regarder. « Putain... » Lâche-t-il avant de couper l'eau et de s'en aller. Il appuie la paume de sa main sur son œil droit, comme il a l'habitude de le faire le matin. Josué s'avance dans le salon et se laisse glisser sur le canapé dans un long soupire qu'il essaye de garder discret pour ne pas réveiller son compagnon qui espérons-le, dort encore.

L'agent de liaison s'empare du paquet de cigarettes sur la table et en sort une qu'il apporte à ses lèvres, quitte à rester debout, il faut bien qu'il trouve quelque chose à faire, autre que de se perdre dans ses pensées et de se retrouver à bader tout seul dans son coin. Il serait incapable de s'endormir sur le canapé, alors il peut bien se fumer une cigarette. Il se permet même de sourire en l'allumant avec le zippo de sa moitié. Lui aussi fume, moins certes, mais ils ne sont jamais en manque de cigarettes, ce n’est pas une bonne chose pour leur santé, mais ils le vivent bien. Ils ont quelques règles, ils s'en sortent à la perfection tous les deux. Lorsqu'il se met à songer à eux, Josué ne peut plus quitter son sourire, même quand ça va pas, il y a Arthemus. Doucement, il tire sur sa cigarette, un peu trop longtemps parce qu'il manque de s'étouffer avec la fumée, cependant en faisant le moins de bruit possible. Oui, il serait capable de mourir en silence afin de ne pas déranger l'homme qu'il aime. Josué soupire doucement et continue de fumer sans un mot, juste bercé par le bruit de la pendule et les palpitations de son cœur, songeant à tout ce qui est en train de se passer dans sa vie en ce moment. De la chance qu'il a, à la malchance qu'il commence à tirer derrière lui, malchance qu'il refuse de partager avec son homme, parce qu'il ne mérite pas ça. Un nouveau soupire s'échappe de ses lèvres en même temps qu'il remonte ses jambes pour poser sa tête sur ses genoux.

Spoiler:


Dernière édition par Josué Wilde le Mer 6 Mar - 16:16, édité 6 fois
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptySam 16 Fév - 23:41

Longtemps le jeune brun n'arrivait pas non plus à trouver le sommeil. Bien trop de choses à penser pour quelqu'un de son âge à l'époque. Des soucis dont il se serait bien passés mais qui avait forgé malgré tout l'homme qu'il était à présent. Et quand on sait d'où il partait, le résultat n'était pas trop mal pas vrai ? Il avait réussit à se reconstruire une vie bien loin de tous les soucis qui étaient les siens dans le passé, une vie à lui. Où ses décisions étaient les siennes et où il pouvait enfin penser à lui. A lui et à son avenir avec sa moitié. Voilà peut-être pourquoi il parvient à dormir si profondément, en apparence du moins. Bien sûr qu'il entendait Josué se réveiller presque chaque nuit depuis quelques semaines déjà. Il commençait à le connaître le bougre depuis le temps. Mais il savait aussi qu'il ne viendrait jamais vers lui pour lui confier ce qui le tracassait, c'était sans doute encore trop tôt pour qu'il le fasse et il ne voulait pas prendre le risque de le braquer pour qu'il se ferme comme une huître presque aussitôt. Mais il était bien loin de se douter de la raison qui maintenait son compagnon éveillé de cette façon puisqu'il ignorait comme tout le monde que ce dernier avait tenté de devenir un agent 00 et qu'il avait échoué aux tests et qu'il en avait développé une obsession qui virait doucement même à la névrose. Leur couple est certes solide et basé sur une confiance aveugle l'un envers l'autre mais malgré tout le grand brun semble incapable de lui parler de tout ça. Mais ça ne durerait pas. Arthemus n'est pas dupe, quelque chose ne va pas et il finira par trouver quoi. Ça prendra le temps qu'il faudra mais il n'abandonnera pas avant d'avoir des réponses. Mais pour le moment, il est encore dans les doux bras de Morphée. Les derniers jours avaient défilés sans même qu'ils ne puissent vraiment prendre un peu de temps pour eux comme ils aimaient le faire, puisque le reste du temps, ils prenaient la peine de s'éviter pour ne pas éveiller de soupçons sur leur relation. Ça n'était pas parce qu'ils craignaient d'être raillés par les autres ou parce qu'ils ne voulaient pas être jugés -même si en un sens, leur vie privée ne regardaient qu'eux après tout- mais simplement c'était plus sûr. Pour l'un comme pour l'autre. Enfin, surtout pour l'un mais l'autre l'acceptait par amour pour l'autre bien sûr.

Comment fait-il pour dormir ? Il sait tout simplement que son compagnon n'est jamais loin puisqu'il passe le plus clairs de ses nuits ici et pourtant, ils ne vivent pas ensemble. Bien sûr c'est sûrement tout comme puisqu'il y a ici une bonne partie de son placard qui contient ses affaires, qu'il a ses habitudes dans l'appartement mais pourtant non. Malgré tout ce temps, le pas n'a pas été franchit pour le moment. Mais ça viendra un jour alors en attendant, Arthy profite de chaque nuit qu'il ne passe pas loin de lui. Mais il faut avouer qu'il a un léger côté marmotte aussi. Il peut s'endormir assez rapidement quand il veut et d'ailleurs le faire dans n'importe quelle posture. Souvent quand il travaille de longues heures sur une commande, il lui arrive de s'octrôyer une pause d'une vingtaine de minutes durant lesquelles il recharge ses batteries. Mais ce soir s'il dort aussi bien c'est parce que d'une part, ils sont restés debout assez tard et de l'autre qu'ils ne se sont pas vraiment contenter de rester allongés inertes dans le lit. Non, je ne vous ferais pas de dessin, vous avez très bien compris de quoi je parlais à l'instant et si ça n'est pas le cas, tant pis pour vous. Il avait donc fini par s'endormir dans les bras de son compagnon, le plus sûr moyen pour lui de trouver le sommeil, en sécurité contre lui. Un peu comme un enfant avec sa couverture fétiche ou son ourson en peluche. La comparaison était certes peu flatteuse mais pourtant fidèle à la réalité. Josué avait un effet apaisant et addictif chez lui qu'il ne s'expliquait toujours pas mais sa simple présence suffisait à le calmer. Car lorsqu'il n'était pas là, Arthy remuait comme un damné dans son lit. Tournant un nombre incalculable de fois dans ses draps et cherchant du bout des doigts ce quelque chose qui manquait à ses côtés. Et il osait naïvement espérer qu'il en était de même pour Josué.

Ils se complétaient bien sur pas mal de points. La froideur de l'un contrastait avec la sociabilité de l'autre. Le côté bavard du premier comblait les silences du second. C'était tout simplement comme ça que ça marchait entre eux et jusqu'à présent on ne pouvait pas dire que ça ne fonctionnait pas puisqu'ils allaient doucement mais sûrement vers une nouvelle année de passée ensemble. Bien sûr, comme dans n'importe quel autre couple, il y avait des compromis de fait, peut-être un peu plus du côté de notre jeune faussaire mais il s'en accommodait parce qu'il aimait son compagnon. Après tout n'est-ce pas ça aussi le véritable amour ? D'accepter l'autre tel qu'il est et de ne rien faire pour tenter de le changer. Et ça non, Arthy ne le changerait pas son homme. Pour rien au monde. Même si parfois oui, il aimerait qu'il se livre un peu plus à lui car il voudrait l'aider mais il n'ose pas s'imposer. Ça n'est pas dans son caractère et ça lui a déjà causer des ennuis dans le passé, son père en a largement abusé même... Il entend vaguement du bruit et se retourne doucement, tendant la main devant lui mais celle-ci ne fait que frôler une place vide. Ouvrant les yeux doucement pour s'habituer à la pénombre ambiante, il quitte les draps encore l'esprit quelque peu embrumé par le sommeil et enfile l'autre chemise qui est à terre. Non, ça ne serait pas lui qui se plaindrait de voir son homme déambuler nu comme un vers mais bon, un minimum de décence ne peut pas faire de mal. Il sait où le trouver. Dans le salon, comme presque chaque matin où il se réveille et le trouve là à bouquiner ou à fumer. Il se glisse sans bruit hors de la chambre et va le rejoindre mais s'arrête finalement contre le chambranle de la porte, les bras croisés sur son torse et la tête légèrement penchée sur le côté. Il reste là un moment, sans bruit à l'observer et un fin sourire vient fendre son visage d'un sourire. « Je vais finir par être jaloux de ce canapé si tu continues à le préférer à ma compagnie tu sais. » lança-t-il en conservant un léger sourire au coin des lèvres même s'il était tout de même inquiet de le voir une fois de plus ici, seul à se triturer l'esprit pour quelque chose qu'il refusait de partager avec lui une fois de plus.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyDim 17 Fév - 0:22

Arthemus & Josué.
Les nuits même courtes restaient des bonnes nuits lorsqu'il est avec son mâle. Sans lui c'est une toute autre histoire, même si là, ce n'est que quelques heures qu'il passe lové dans ses bras, c'est déjà ça. Enfin, ça reste quand même rare qu'il se réveille aussitôt après s'être couché, surtout après les efforts, il pensait que ça allait l'apaiser, ça a marché au début et puis, plus rien. Il s'est réveillé, comme à son habitude, sur le dos, le front en sueur. Comme si il avait de la fièvre. Il lui arrive parfois d'analyser sa position et de remarquer que c'est la même que l'on a lorsqu'on passe des examens chez le médecin. Est-ce que ça a un lien avec les tests ? Certainement. On doit passer des tests avec un médecin, on est obligé de passer par là, Josué n'a jamais porté ceux-là haut dans son cœur, mais pourtant il doit faire avec. Son rythme cardiaque à dû être légèrement à la hausse, mais rien de bien inquiétant, mais il a quand même loupé les tests. Il a complètement tout foiré, comme à son habitude, ça a été un échec de plus, un échec qui plombe son moral. Bien qu'il ne sourit pas en temps normal, là c'est de pire en pire, il faut lutter pour lui arracher un sourire, faut lutter si on ne s’appelle pas Arthemus. Lui, c'est totalement différent, Josué pourrait lui sourire même si il était en train de mourir, ne serait-ce que pour lui dire que tout va bien, pour le rassurer, parce que voir de l'inquiétude sur son visage est quelque chose qu'il refuse catégoriquement de voir. Arthemus n'a pas à souffrir de problèmes qui ne sont pas les siens. Certes les couples doivent tout partager, mais Josué ne veut pas le faire souffrir pour quelque chose qui n'en vaut pas la peine. Même si il est dans une obsession pour ce poste qu'il n'aura jamais, il ne veut pas qu'il soit au courant, cependant, lui mentir serait un sacrifice. C'est pourquoi la situation est plus que compliquée entre les deux hommes. Heureusement que pour le moment, Arthemus ne s'est pas levé. Heureusement qu'il n'a jamais levé la question. Naivement aussi, Josué espère qu'il dort paisiblement lorsqu'il se réveille la nuit et qu'il ne daigne pas le rejoindre dans le lit avant qu'il ne se réveille. Il n'en a même pas la force et pourtant, l'envie, elle, elle est bien présente. Ne serait-ce que pour l'embrasser lorsqu'il est encore un peu endormi, Dieu seul sait à quel point son visage est magnifique lorsqu'il ouvre à peine les yeux. C’est un cadeau de partager le même lit que cet homme, il devrait en profiter, mais il n'y arrive pas.

Ce n'est bien évidemment pas de la faute de son parfait compagnon sur lequel il pourrait faire une éloge jour et nuit sans avoir à s'arrêter. Une éloge silencieuse qu'il lui offre dans des longs regards dans lesquels il dit tout. On peut lire dans ses yeux lorsqu'il daigne à laisser des émotions passer à travers ceux-là. Josué n'est pas un être si renfermé que cela lorsqu'on apprend à la connaître. Arthemus a réussit à percer des secrets et à comprendre comment il fonctionne, c'est d'ailleurs pour ça que pour le moment il ne cherche pas à savoir ce qui ne tourne pas rond. C'est vraiment bien de savoir que l'homme que l'on aime ne nous oblige pas à parler, à faire des choses que l'on ne désire pas réellement faire. Les hommes entre eux se comprennent bien et notamment ces deux-là. Continuant de fumé et perdu dans ses pensées, Josué n'entend pas les bruits derrière lui, les draps qui bougent, des pieds qui touchent le sol, un bruissement de tissu, des bruits de pas etc... Il ne fait pas attention, il est obnubilé par le bruit de la pendule pour le moment, il n'y a que cela qui arrive à le bercer et peut-être que là, il pourra se reposer, s'endormir sur le canapé et ne ps avoir à se pointer au travail avec quelques heures de sommeil seulement, mais une nuit à moitié pleine. Il soupire la fumée qu'il regarde s'échappe au dessus de lui, ce ne sera pas son unique cigarette de la soirée, il risque de terminer le paquet et d'en mettre un autre à la place pour faire comme si de rien n'était. Il ne ment pas, il protège son compagnon de la vérité. En effet, il fume désormais deux fois plus qu'auparavant. C'est ses angoisses, ses névroses etc... Il devrait en parler, vraiment ou alors prendre des médicaments pour l'aider à dormir, mais ce n'est pas son truc, il serait encore capable de tomber accroc aux cachets et Arthemus le sait ça, il doit trouver la solution, non ?... Il est parfait après tout.

Enfin, derrière son audition un peu amoindrit à cause du sommeil, l'agent de liaison du gouvernement arrive tout de même a entendre la voix de son compagnon qui vient de derrière. Comme un gamin prit en faute, Josué sursaute sur le canapé. On dirait qu'il vient de manger tous les cookies de la boite. Il avale péniblement sa salive et arrive cependant à lui offrir un immense sourire, rien que le voir là, appuyé sur l'encadrement de la porte, portant lui aussi une chemise qui n'est pas la sienne et qui est juste assez longue pour cacher sa nudité. C'est une vision bien plus qu'agréable. Il sourit en coin, le dévorant du visage sans le vouloir avant de se racler la gorge et se taper sur le canapé, lui indiquant de venir le rejoindre et de ne pas rester comme ça tout seul et debout. « Je... Je suis désolé. Je ne voulais pas te réveiller. J'ai un peu de mal pour dormir... » Il ne va pas plus loin dans les explications, lui dire qu'il allait revenir au lit après ? Un mensonge, il n'aurait même pas essayé de peur de définitivement lui gâcher son sommeil. Il se retourne pour se remettre face à l'écran de la télévision éteinte, il attend que son compagnon vienne ne rejoindre. Il s'est mit au milieu du canapé, pour obligé Arthemus à venir contre lui quoi qu'il advienne. Une technique un peu enfantine, mais elle fonctionne à tous les coups, enfin, il n'est même pas sûr d'en avoir besoin au final. « Tu devrais retourner te reposer. Je sais que tu commences tôt demain... » Il n'y a rien d'un mensonge là dedans, il commence plus tôt et il doit se reposer, déjà qu'il a abusé de son physique tout à l'heure. Il ne faut pas abuser non plus. Josué lui offre un nouveau sourire lorsqu'il le voit arriver à ses côtés. Rejoins-moi & ne me quitte plus jamais.
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyDim 17 Fév - 10:57

Arthemus se sentait frustré lui aussi mais pas pour les mêmes motifs que son compagnon bien évidemment. Sa frustration à lui venait de son incapacité à pouvoir apaiser les quelconques peurs qui hantaient Josué depuis ces dernières semaines. Oh certes comment pourrait-il le faire en ne sachant pas la moindre chose sur le fait que ce dernier ait tenté -en vain- de devenir un agent double zéro et combien cet échec avait pu causer de dégâts sur son estime de lui, qui en temps normal n'était déjà pas bien haute. Pour lui bien sûr, Josué était tout ce dont il pouvait rêver de trouver chez un homme. Terriblement séduisant -même si le principal intéressé croyait le contraire-, intelligent, , délicat et charismatique à sa façon. Tout ce qui pouvait plaire à notre cher faussaire. Voilà pourquoi il s'en voulait alors de ne pas réussir à apaiser ses angoisses quand ils partageaient le même lit. Il savait qu'en temps voulu, un jour, il parlerait mais il serait sans doute d'ici bien trop tard pour pouvoir y faire quelque chose. Son homme n'était pas du genre causant au naturel alors quand en plus le sujet de conversation n'était autre que sa personne, autant essayer de faire parler un muet. Il n'essayait pas de le changer pour autant, parce qu'il savait bien que c'était pour le protéger lui qu'il faisait ça. Ça partait donc d'un bon sentiment, comment lui en vouloir alors ? Mais tout comme l'agent de liaison voulait protéger son homme, ce dernier lui voulait le voir retrouver le sommeil et faire s'envoler ses soucis. S'il donne l'impression de dormir à poings fermés, ça n'est pas toujours le cas. Il sent bien chaque soir que la place à côté de la sienne est vide et même s'il ne fait pas de bruits, il entend ses soupirs et les longues respirations qu'il prend en tirant sur ses cigarettes. Mais il sait qu'il ne parlera pas encore alors il laisse couler, en espérant au fond de lui qu'il finisse par enfin lui parler. Lui tirer les vers du nez n'est pas ce qu'il préfère faire, mais si ça continuait ainsi, il le ferait. Pour leur bien à tous les deux.

Alors oui, cette fois-ci il finit par se lever et à quitter le lit pour venir le rejoindre. Oh il n'avait pas à chercher bien longtemps, il savait qu'il serait au salon, assis là dans le noir à se triturer l'esprit sur ses problèmes sans le déranger. Il voulait le rejoindre mais c'était finalement arrêté un peu avant, prenant le temps de l'observer sans qu'il le sache. Lui ne se trouvait peut-être pas grand chose mais Arthy lui était heureux de pouvoir avoir un tel homme à son bras. Son physique était certes atypique mais à ses yeux, terriblement attirant. Son visage déjà, qui restait impassible le plus clair du temps mais qui devenait si expressif en sa présence. Ce sourire qu'il arborait parfois et qui le faisait fondre à coup sûr. Ses yeux d'un bleu comme il en avait rarement vus et dans lesquels il aimait se perdre des heurs durant parfois. Et ce corps... Si fragile en apparence et capable d'une telle force quand il se collait contre le sien pendant qu'ils faisaient l'amour. Un corps qu'il connaissait par cœur depuis le temps et qu'il ne se lassait jamais d'explorer encore et encore. Mais pour le moment ce corps indique par sa position que rien ne va, ainsi recroquevillé sur lui-même, il ne pouvait pas être plus explicite. Mais il fallait la jouer fine pour ne pas qu'il se braque aussitôt. Il le fit donc revenir à la réalité en lançant une petite phrase qui viendrait rompre le silence dans lequel il semblait s'être enfermé depuis déjà trop longtemps. Il rit en le voyant sursauter, pris sur le fait n'ayant visiblement pas entendu qu'il avait quitté le lit pour le rejoindre. Et le voilà. Ce fameux sourire qui le fait fondre à chaque fois. Ce large sourire qui éclaire enfin ce visage habituellement si fermé. Il sait qu'il l'observe, il est à peine vêtu lui aussi après tout et il hausse un sourcil en l'entendant lui dire qu'il a "un peu" de mal à dormir. « Un peu de mal à dormir ? Quel doux euphémisme. » lui rétorqua-t-il sans pour autant venir le rejoindre sur le canapé comme il le lui a intimé en tapotant de la main ce dernier. Il s'inquiétait pour son sommeil mais le sien n'était pas aussi troublé que le sien pourtant mais il savait qu'il s'en faisait toujours pour lui. Trop parfois sans doute. « Je devrais oui, mais toi aussi. » dit-il alors, se détachant du cadre de la porte pour venir le rejoindre sur le canapé, prenant place tout contre lui puisqu'il s'était installé comme toujours, de sorte à ce qu'il ne puisse pas faire autrement que de se retrouver dans une telle position. Clever boy...

Une fois assis, légèrement sur le côté, sa main reposant sur le côté, il posa sa main libre sur son visage, le forçant à le regarder. Il ne dit rien pendant quelques secondes, se contentant d'essayer de sonder ces yeux qui pouvait lui dire tant de choses en temps normal et qui ici restaient désespérément muets. « Tu sais que je ne te forcerais pas à parler mais je sais que quelque chose te ronge. Je voudrais juste savoir s'il y a quelque chose que je puisse faire pour que ça s'arrête. » Il donnerait tout, ferait tout ce qui était possible de faire pour qu'il ne soit plus aussi torturé. Mais il ne pouvait rien faire s'il continuait à agir ainsi, à tout intériorisé et à le laisser en dehors de tout. Il n'était pas si fragile, loin de là, son passé l'avait endurci à pas mal de choses. Et surtout, il ne voulait pas que tout ça finisse par les éloigner. Il ne le supporterait tout simplement pas. Ils partageaient leur dépendance à la nicotine mais surtout, ils étaient devenus dépendant l'un de l'autre. Même si jamais rien ne transparaissait le reste du temps, il n'y avait qu'à les voir là pour comprendre ça. Il espérait donc à ce titre que Josué lui parlerait un peu de ce qui le travaillait tant, même s'il savait qu'il trouverait un moyen de détourner le sujet d'une façon ou d'une autre, tôt ou tard. Il avait su voir au-delà de sa carapace de froideur mais là, il sentait bien pourtant qu'il allait se heurter une fois de plus à un mur. Mais il était du genre borné quand il le voulait alors il reviendrait à la charge, encore et encore, jusqu'à ce que le mur tombe ou qu'il s'y casse les dents. Mais il finirait par parler...
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Josué Wilde

Josué Wilde
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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyDim 17 Fév - 13:13

Arthemus & Josué.
La situation est compliquée pour les deux hommes. Il faudrait que Josué se mette à parler, mais ça ne va malheureusement pas se passer comme ça, ce n'est pas qu'il ne désire pas le faire, mais il n'y arrive pas, parce qu'au fond, il n'est pas clair avec lui-même. Il ne comprend pas cette obsession qui grandit en lui de devenir cet agent 00. C'est déstabilisant et puis, il trouverait certainement ça complètement bête. Des réactions disproportionnées pour un simple échec. Enfin, manifestement ce n'est pas un simple échec pour lui, ça semble être beaucoup plus grand, quelque chose de monumental et pourtant, il ne devrait pas réagir de la sorte. Josué savait avant de se présenter aux examens qu'il n'avait que très peu de chance d'être prit, lorsqu'il jetait un coup d’œil sur les gens autour de lui, il se rendait à l'évidence. Un jeune homme, musclé, athlétique, intelligent etc... On le préfère à lui, qui a déjà une parie d'années derrière lui d'aut ant plus qu'une affiliation certaine avec le gouvernement n'a pas dû jouer en sa faveur. Quoi qu'il en soit, quelques jours plus tard, quand il a reçu la feuille de refus, il est tombé de haut. Même avec une préparation psychologique assez forte, il n'a pas réussit à encaisser et c'est depuis ce moment là que ses nuits deviennent des calvaires. Avec ses collègues aussi il devient réellement chiant, il n'y a qu'avec Arthemus qu'il ne laisse rien paraître, ne pas le voir souffrir est sa mission favorite et il ne peut pas rater celle-ci. Le voir ne serait-ce qu'avec une once de souffrance dans le regard pourrait le détruire, surtout si c'est de sa faute. Cet homme est une drogue, ou même bien pire qu'une drogue. C'est certainement la plus belle chose qui lui soit arrivé dans la vie, désormais qu'il est dedans, il ne peut plus la quitter. Ils ne peuvent plus se quitter, il semble que l'addiction soit réciproque et ils ne pouvaient rien demander de mieux. Enfin, il ne faut pas que cette addiction les tue tous les deux, du moment qu'elle reste bonne pour eux, ils peuvent continuer à se voir et à vivre des choses à deux. Ça va bientôt faire quatre années qu'ils sont ensembles, il serait temps de songer à faire quelque chose pour fêter ça. Comme à son habitude, Josué va trouver quelque chose, il aime bien trouver des idées un peu loufoques pour les grandes occasions, il reste cependant très romantique dans ses choix, il aime le romantisme. Enfin, seulement avec son mâle, avant celui-ci, il n'y avait pas de romantisme dans le peu de relations qu'il a réussit à avoir. Une chance qu'Arthemus soit monté sur ce toit et une chance qu'il soit aussi gentil, tolérant et patient. Josué lui doit bien ça. Arthemus mérite tout ce qu'il y a de plus beau, tout simplement.

C'est un amour qui n'a pas de limites. C'est assez dangereux, c'est une relation fusionnelle, ils ne sont rien l'un sans l'autre, tout du moins, Josué à l’impression que si l'un s'en allait, l'autre ne tiendrait pas. C'est ce qu'il ressent de son côté. Si Arthemus décède, il décède aussi. C'est comme lui retirer sa moitié, sa raison de vivre. Ça semble réellement fleur bleue, mais personne ne peut comprendre ce qu'ils vivent, personne, même pas eux... L'agent de liaison se permet de rouler des yeux en entendant la première remarque de son mâle sur le « peu » de mal à dormir. C'est vrai que c'est un peu plus que peu, mais ce n'est pas grave, ça reste une partielle vérité. « Tu as plus besoin de sommeil que moi, je te rappelle que lorsque tu ne travailles pas tu es celui qui se réveille en plein milieu de l'après-midi... » Il hausse les deux sourcils et accompagne ses paroles d'un immense sourire, taquin et joueur. Enfin, Josué ne quitte pas Arthemus du regard lorsque celui-ci s'approche du canapé pour le rejoindre. Le clever boy a encore frappé. Sa technique marque une nouvelle fois des points. Il ne peut s'empêcher de frissonner lorsque son corps entre en contact avec celui de son compagnon. Ses yeux s'assombrissent aussitôt. Il passe un bras derrière lui et glisse ses doigts sur sa nuque qu'il se met à masser, un réflexe chez lui. La tête tirée légèrement sur le côté, Josué la penche un peu sur le côté sans quitter son regard, il le sent, intrusif, il essaye de comprendre, désespérément. C'est lui qui comprend des choses, ce n'est pas la première fois qu'Arthemus le voit se réveiller en pleine nuit. Il sait que quelque chose le tracasse et veut l'aider. L'agent de liaison sourit très légèrement et appuie un peu plus ses doigts sur sa nuque. « Je sais... » Souffle-t-il à voix basse. Est-ce mentir de ne rien lui dire ? Certainement pas. Il n'est pas obligé d'en parler maintenant, d'autant plus que ça ne le concerne pas réellement, si ? Certes ils partagent tout, mais ils peuvent éviter ça ? Est-ce que sa douleur interne et cachée fait-elle aussi des ravages chez sa moitié ? Sont-ils liés à ce point là ? L'inquiétude grandit doucement au sein de Josué.

Il avalé péniblement sa salive avant de couper la liaison de leurs regards. Il s'approche de lui pour l'embrasser, juste poser ses lèvres sur les siennes, l'espace de quelques secondes, c'est bref, mais c'est un ravissement, comme tous leurs baisers d'ailleurs. Josué se recule après, passant sa langue sur ses lèvres pour que le prochain baiser soit moins désagréable pour eux. Il remonte doucement ses doigts dans ses cheveux qu'il caresse à leur tour. « Ne fais pas ça Arthemus. » L'emploi de son prénom laisse présager la conversation sérieuse. « N'essaye pas de lire dans mes yeux. Je veux pas que que tu cherches à comprendre. Quand j'aurais compris moi, de mon côté, je t'en parlerai, mais je t'évite... » Il lui évite quoi ? De la souffrance, est-ce réellement cela, est-ce qu'il va comprendre ce que c'est que cet échec ? Même lui a du mal. C'est tellement compliqué. « Bref, laisse tomber mon ange... » rares sont les fois ou il use d'un surnom, mais lorsqu'il le fait... Il s'approche une nouvelle fois de ses lèvres qu'il ravit. Son corps s'approche aussi, il reste dans cette position fœtale, mais cette fois, contre Arthemus, à la recherche d'un maximum de contact, de chaleur et de force. Josué a abandonné sa cigarette dans le cendrier posé sur la table basse. Il glisse sa tête sur son épaule avant de reprendre la parole, un murmure, un souffle contre son oreille. « Belle chemise... » Un changement de sujet, parfaitement voulu, il ne pourra pas lui en vouloir Arthemus, il ne lui en veut jamais. C'est comme ça que ça marche l'amour, non ?
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyDim 17 Fév - 14:55

Comment faire parler quelqu'un qui refusait de le faire ? La réponse il l'avait bien sûr mais il ne voulait pas en arriver là. Devoir lui faire passer un interrogatoire en bonne et due forme, répété autant de fois qu'il le faudrait pour le faire cracher le morceau mais ce n'est pas ce qu'il voulait. Forcer la main à Josué d'une part serait un tour de force car dans un tel cas il pouvait se montrer d'un entêtement démentiel mais aussi affreusement inutile car il se doutait que s'il finissait par parler, il ne le ferait qu'en atténuant au maximum la gravité du problème pour l'épargner. L'attention était appréciée mais pas nécessaire. Il en avait déjà vu de belles par le passé et il voulait véritablement que quoi ce soit qui le tourmente finisse par disparaître un jour, avec son aide si besoin. Alors certes, il ne voulait pas l'inquiéter mais le résultat était le même malgré tout parce qu'il s'en faisait alors sur bien des choses. Il pouvait vite imaginer le pire. Non pas qu'il puisse penser à le quitter. Non, ça ne lui effleure même pas l'esprit parce qu'il sait qu'il est au moins aussi dépendant que lui de leur relation. Si ce n'est plus d'ailleurs. Mais c'est ainsi entre eux, ils ne peuvent plus se passer l'un de l'autre depuis tout ce temps et jusqu'à présent, ça n'a pas été un problème. Et il espère bien que ça ne le deviendra jamais mais il faut toujours se méfier des addictions pas vrai ? Tant que celle-ci reste saine et positive, rien à craindre. Il fallait donc espérer que ça continue encore ainsi pour les années à venir. Bientôt quatre ans déjà. Même si parfois il avait l'impression que ça faisait déjà bien plus longtemps que ça ou moins, selon les moments. Il faudrait marquer le coup c'est vrai, d'une façon ou d'une autre mais il avait déjà quelques idées en tête, tout en sachant que sa moitié devait en avoir tout autant. A leur façon ils étaient toujours très attentionnés l'un envers l'autre, voir même romantiques oui, mais des romantiques qui s'ignorent alors. Mais n'est-ce pas là la plus belle preuve d'amour qui soit que d'être romantique sans même le savoir ?

C'est vrai qu'ils sont liés d'une manière qui leur est propre et dont ils ne saisissent sans doute même pas eux même la profondeur ou même la force de ce lien. L'un est devenu indissociable de l'autre. Quand l'un allait mal, l'autre l'était aussi. Voilà pourquoi malgré les apparences, Arthy lui aussi ne dormait plus aussi bien depuis quelques semaines. Même si comme venait de le souligner Josué avec sa réflexion, habituellement il était du genre à se taper des grasses matinées dignes de ce nom. « Mais ce n'est pas moi qui est assis seul dans le noir en pleine nuit et qui ne trouve pas le sommeil. » lui rétorque-t-il alors, secouant légèrement la têt, amusé mais il n'était pas dupe pour autant. Oh il savait ce qu'il essayait de faire en faisant ça. De ramener le sujet à autre chose, à lui par exemple afin d'éviter de devoir parler de son problème. Mais il va tout de même le rejoindre sur le canapé, prenant place tout contre lui puisqu'il a fait en sorte de ne pas lui laisser d'autre choix que de se coller contre lui. Mais au moins il admettait que lui aussi avait besoin de sommeil malgré tout, même si c'était dans un murmure. Il l'observait attentivement, tentant de percevoir le moindre indice sur ce qui pouvait le rendre si mal même s'il savait qu'il n'apprécierait peut-être pas forcément de se sentir observer de cette façon. Mais parce que c'était lui, ça passait. Et parfois oui, Arthy abusait de ce petit pouvoir qu'il avait sur sa moitié, mais jamais en mal. La main sur sa nuque lui donne des frissons mais ça ne suffira pas à le faire baisser les armes aussi facilement. Il sentait que quelque chose s'était passé pour le mettre dans un tel état mais même s'il voulait le protéger, n'avait-il pas le droit de savoir malgré tout ? Ils partageaient tout, Josué savait pour le père d'Arthemus, pour le fait qu'il n'avait jamais été capable de s'engager bien longtemps avec quelqu'un suite à l'abandon de sa mère. Il ne lui cache rien, ou presque. Lui aussi a une peur silencieuse qui reste enfermée quelque part dans sa tête et dont il ne peut pas parler. Mais la sienne, il parvient à l'effacer parce qu'il sait qu'il a son homme à ses côtés et que c'est lui sa force. Mais ça ne l'empêchait pas pour autant de sentir que ce qui travaillait son homme finirait tôt ou tard par poser problème à leur couple, puisque ça l'atteignait d'ores et déjà.

Il essayait donc de lire en lui, dans ses yeux qui habituellement arrivaient très bien à lui parler, bien mieux qu'avec des mots parfois mais ce soir ils restaient muets et ça pour lui, ça ne lui disait rien qui vaille. Il passe son pouce sur sa joue doucement alors qu'il se recule après l'avoir embrassé juste à l'instant. Trop peu de temps à son goût mais ça n'est pas le moment de parler de ça et de jouer à l'enfant gâté. Il fronce les sourcils légèrement quand il prend la peine de l'appeler par son prénom en lui répondant. Et sa réponse ne fait que lui confirmer ce qu'il craignait, une fois de plus, il ne parlerait pas. Si seulement il lui expliquait ce qui le rongeait, même aussi compliqué que cela soi même pour lui. Il trouverait sans doute quoi faire mais sans savoir ce à quoi il devait faire face, il resterait là, de côté à devoir jouer les spectateurs impuissants et c'était une chose dont il avait horreur. Il pinça ses lèvres, résigné face à son mutisme. « Okay mais tu ne m'empêcheras pas pour autant de m'en faire pour toi. » Ca non, il ne pourra pas l'en empêcher, tout simplement parce qu'il ne pouvait pas se sentir bien tout en sachant que lui allait mal. Il prolongea doucement son baiser, passant sa main dans le creux de son dos, sous sa chemise, le caressant doucement dans de petits mouvements de bas en haut qui se voulaient le rassurer et l'apaiser, son autre main se posant sur son genou. Il venait se lover dans son cou à présent, se rapprochant de lui autant qu'il le pouvait, glissant à son oreille un petit compliment, histoire de le distraire. Son visage se fendit d'un léger sourire. Il ne pouvait pas lui résister dans ces moments là. « Oui, mon amant a bon goût en matière de fringues... et d'hommes aussi, apparemment. » répondit-il en prenant volontairement un ton taquin. Non, il ne pouvait pas lui en vouloir même s'il le devrait. Tout simplement parce qu'il l'aime, lui et ses défauts.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyDim 17 Fév - 15:45

Arthemus & Josué.
Le ridicule ne tue pas, mais il peut amocher, tout le monde le sait. Bien qu'Arthemus serait certainement le dernier à se moquer d'un comportement pareil, Josué ne veut pas pour le moment prendre le risque d'expliquer ce qu'il se passe, d'autant plus qu'être agent 00, c'est son rêve, le plus enfuit certainement. Il n'en n'avait jamais discuté avec Arthemus, même si de temps en temps, celui-ci lui comptait des histoires sur des agents. Ça l'intéressait, mais il gardait ça dans un coin de sa tête, sa mutation a été le déclic et directement, il a tenté sa chance, manifestement, il aurait du attendre. Est-ce que c'était trop rapide, certainement qu'il aurait du prendre plus de temps pour se préparer, pourtant, il croyait qu'il l'était, avec les entraînements au gouvernement, mais il n'étaient pas assez bien, pas assez poussés pour l'aider à devenir un agent 00. Des qualités lui manquent. Même tout, si on regarde la feuille de ses résultats, on peut remarqué qu'il n'a même pas atteint la moyenne dans une des catégories. Il est tout le temps en dessous, jamais au dessus et ça l'a frustré de voir qu'il n'avait pas de niveau. Directement, il a commencé à songer à la tête de ces gens lorsqu'ils ont du le noter, peut-être qu'ils ont tir, peut-être qu'ils se sont moqués de lui et ça lui fait mal. Mais c'est tout Josué ça, s'enfoncer dans son mal-être, il ne faisait que ça lorsqu'il était plus jeune et pourtant, il n'est pas le plus à plaindre. Arthemus n'a pas eu une vie facile, il a eu des problèmes bien plus importants que les siens, mais pourtant, lui il ne se plaint pas, il vit bien, il sourit, il dort, quoi que manifestement en ce moment, il ne doit pas dormir beaucoup. Josué de son côté n'a pas l'habitude de gérer les problèmes, il se sent constamment mal et il vit avec, il n'y a guère que lorsqu'il est avec son mâle qu'il s'autorise à se sentir bien, ne serait-ce que quelques heures par jour ou le poids qu'il porte en lui n'est plus, ou il sourit sincèrement, ou il offre tout l'amour qu'il a en lui. Et ce n'est pas peu, il dégouline d'amour avec Arthemus parfois, à se coller dans ses pattes, surtout lorsqu'il a le malheur de se mettre derrière les fourneaux. Même si manger n'est pas sa passion favorite, voir son compagnon cuisiner à quelque chose de spécial. C'est vraiment intéressant à vivre et puis lui faire plaisir en goûtant ses plats c'est avéré être devenu quelque chose de très plaisant pour Josué. Il en salive rien que d'y songer, notamment parce qu'il cuisine étonnamment bien et heureusement, parce que ce n'est pas à l'agent de liaison qu'il faut demander pour faire la cuisine. Il maîtrise parfaitement bien le micro-ondes, mais le reste, on peut aller se faire voir. Personne ne lui a apprit à cuisiner et pour le plaisir de voir Arthemus le faire, il refuse d'apprendre.

Blottit dans ses bras, Josué vide sa tête de toutes ses pensées négatives, celles en lien avec son échec et les autres en lien avec Arthemus qui souffre. Difficile de faire pire que ça. Son compagnon sait comment le faire parler, il use de techniques différentes, mais il ne tirera rien de lui ce soir, il faut qu'il le sache. Si Josué a des confidences à faire, il viendra de lui-même. « Je pourrai te dire que je ne suis pas fatigué... mais ça serait te mentir... » Il lui pince le ventre doucement. « Je t'ai tenu éveillé pendant une longue heure... » Il hausse les sourcils, même si il ne peut le voir, Josué sait qu'il le voit. Une petite allusion à leurs activités nocturnes plus qu'agréables, ils s'entendent à la perfection sur le point là, ils innovent, modifient, améliorent, ils n'ont pas de sujets tabous dans ce domaine là et c'est à la perfection qu'ils fonctionnent. Josué ne peut pas rêver mieux, parce qu'il faut avouer que parfois, il a des envies bizarres. Il est déjà bizarre naturellement, mais quand même. Heureusement que son compagnon est très ouvert, même si parfois, il en rit. Ça reste amusant. Il n'y a jamais d'attaques, parce que Josué pourrait aussi en rire de son amant, mais rare sont les fois ou il le fait parce que son cerveau lui rappelle sans cesse la chance qu'il a de le connaître et de l'avoir dans son lit, il ne prend pas de risques pour le perdre. Même si là... Enfin, Arthemus ne le quittera jamais pour ça, il pourrait tenter de ne pas lui parler pendant quelques heures, mais il flancherait. « Tu ne devrais pas t'en faire pour moi, ça n'en vaut pas la peine... J'ai juste besoin de mettre les choses au clair dans ma tête et tout ira bien, en aucun cas il ne faut que tu t'inquiètes pour moi. Parce que ce n'est pas grave. » Il a reculé son visage pour lui parler, cette fois en le regardant, l'air un peu plus détaché, moins sérieux, mais tout aussi sincère.

Josué ne veut pas qu'il s'inquiète, mais si il s'inquiète c'est de sa faute parce qu'il refuse de lui parler de quelque chose qui ne devrait pas lui poser de problèmes comme ça lui en pose. On en revient au début, on tourne en rond, c'est ridicule. Josué est ridicule. « Il n'y a pas que ton amant qui a bon goût tu sais. » Josué se recule un peu, laissant apercevoir sa chemise d'Arthemus qu'il porte sur ses épaules. « Elle est tout de même un peu courte ta chemise... » Dit-il en baissant la tête pour montrer qu'en effet il ne ment pas. Il essaye définitivement de changer de sujet, il ne veut plus en parler, il veut clore la discussion, qu'ils parlent d'autres choses, des choses moins lourdes, plus légères, ou alors qu'ils s'occupent d'une autre manière. Josué pose sa main droite sur la cuisse de son amant avant de fixer celui-ci dans les yeux. C'est à lui de décider si il veut encore qu'ils tournent en rond ou si il veut changer de sujet. Tout est entre les mains d'Arthemus à lui de voir comment il veut qu'ils terminent cette fameuse nuit. Enfin, juste avant qu'ils changent littéralement de sujet, une questions percute Josué. « Juste... ça fait combien de temps que tu sais ? » Il penche légèrement sa tête sur le côté avant de cette fois glisser sur les jambes de son amant, s’asseoir sur ses cuisses et jouer avec le col de sa chemise.
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyLun 18 Fév - 15:18

Evidemment qu'il ne se serait jamais moqué de son compagnon s'il lui avait expliqué tout ça. L'échec de n'avoir pas réussit à devenir un agent double zéro et tout ce qui s'en suivait dans l'esprit de ce dernier. Arthemus sait depuis toujours que malgré tout ce qu'il peut lui dire, Josué se sous-estime en permanence. Il ne se croit pas assez intelligent, pas assez fort, pas assez bien pour être avec lui aussi. Mais pourtant pour rien au monde il ne changerait quoi que ce soit chez lui. Non, pas même son entêtement à rester en retrait parfois, perdu dans ses propres pensées parce qu'il est comme ça. Et que lui non plus n'est pas parfait, loin de là. Il peut parler, voir même s'avérer bavard si le sujet le passionne mais évoquer son passé restait toujours un sujet qu'il ne pouvait pas évoquer. Et il ne pouvait jamais cesser de penser que quelque part, si sa mère ne s'était pas volatilisée du jour au lendemain, sa vie n'aurait pas été la même. Elle pouvait certes être plus ou moins la même ou bien sûr, radicalement différente. Serait-il là où il en est aujourd'hui sans toutes ces épreuves ? Non, certainement pas. Car il ne se serait pas plongé dans ses études pour essayer d'oublier et à ce titre, il n'aurait peut-être pas été amené à bosser pour le MI-6 et à plus grande échelle à rencontrer son compagnon. Alors oui, il en avait vu des vertes et des pas mûres mais il essayait toujours de voir le bon côté dans tout ça, il avait vécu l'enfer un temps mais à présent il connaissait le bonheur avec son homme. Mais de le voir ainsi lui faisait mal car il se sentait bien incapable de faire en sorte qu'il ne le soit plus. Car quand on aime quelqu'un, on veut son bonheur pas vrai ? Et bon sang ce qu'il pouvait l'aimer. Et même s'il n'était pas du genre à le dire à tout bout de champs, Arthemus savait que Josué ressentait la même chose car il a sa façon à lui de lui prouver. Comme par exemple quand il vient se coller à lui quand il cuisine. Il le regarde faire et parfois se glisse derrière lui pour voir ce qu'il fait par-dessus son épaule et bien sûr, il sert de gouteur. Cuisiner était un de ses passe-temps favoris d'ailleurs, les plats italiens restant ceux qu'ils réussissaient le plus même s'il s'en sortait bien avec le reste. Il fallait bien qu'il apprenne à le faire à l'époque car il ne fallait pas compter sur son père, cuvant son alcool, pour le nourrir lui et sa soeur... Ou comme le dit parfois une amie, "Tu sais cuisiner, tu ne rechignes pas aux corvées et tu as un gentlemen. Arthy, tu es bon à marier. " disait-elle avant d'ajouter généralement qu'elle se proposait pour la place au passage. Le mariage ? Oui, un jour peut-être, mais pour le moment ça n'était pas vraiment une priorité et puis en un sens, il l'était déjà plus ou moins, il ne manquait qu'un papier pour le reconnaître officiellement.

Le faussaire savait comment le faire parler, comment essayer de lire en lui quand il le fallait mais ce soir, il n'y parviendrait pas car visiblement son mâle ne voulait vraiment pas causer. Il n'irait pas contre sa volonté même s'il continuerait sûrement à se demander ce qui pouvait le tracasser de la sorte. Alors il le laisse venir se blottir contre lui, tout simplement. Même s'il ne peut s'empêcher de lui dire que lui aussi devrait dormir. Il esquisse un bref rictus quand il parle du fait qu'il ne va pas lui mentir sur le fait qu'il aurait en effet bel et bien besoin de sommeil avant d'ajouter qu'il a eut l'audace de le maintenir éveillé un peu plus tôt dans la soirée, ce qui le fait doucement sourire alors qu'il recule suite à son léger pincement. « Une longue heure qui m'a pourtant parue trop courte. » lâche-t-il en laissant son regard se perdre dans le vide devant lui, un tout autre rictus ayant pris place sur son visage à présent. Beaucoup plus malicieux que tout à l'heure. C'est vrai que de ce côté là, il n'y avait rien à redire. Ils s'entendaient à la perfection une fois au lit -ou ailleurs...- et ne manquaient jamais d'imagination dans ce domaine là. Il faut dire que son compagnon avait parfois de drôles d'idées mais dans son optique, on ne pouvait pas juger d'une chose sans en faire l'expérience alors il ne disait jamais non. Et n'allez pas croire que l'agent de liaison était forcément toujours celui qui avait le dessus... Et même quand Josué se moque, il ne parvient de toute façon pas à lui en vouloir très longtemps alors... Mais même si ce dernier ne juge pas nécessaire de sa part qu'il s'inquiète pour lui, pour quelque chose de "pas grave" et qui n'en "vaut pas la peine", pour lui ça le reste puisque ça l'empêche de trouver le sommeil, sans parler de sa nervosité plus qu'évidente à en juger par le nombre de mégots déjà présents dans le cendrier. « Tu as sûrement raison mais je suis comme ça, je m'en ferais toujours pour toi. Que ça soit grave ou non. Parce que ce qui t'affectes toi m'affecte aussi. » N'était pas aussi ça de partager sa vie avec quelqu'un ? On partage tout, même les pires moments.

Mais puisque le sujet l'ennuie, Josué tente d'ores et déjà d'en changer et il part sur un terrain où il est bien plus à l'aise. Et il ne reviendra plus sur tout ça car il sait que ça ne servirait à rien, il rend donc les armes et rentre dans son jeu. Il lui répond donc que son amant -qui n'est autre que lui bien sûr- à bon goût en matière de fringues comme en matière d'hommes, se jetant des fleurs sur le ton de la plaisanterie. Il sait où il va en venir, mais pourtant il ne peut s'empêcher de sourire. Il regarde sa propore chemise sur le dos de son mâle avec la tête légèrement penchée sur le côté, son regard descendant jusqu'aussi bas que descendait le tissu, marquant une pause plus longue une fois arrivé à destination. « Moi je trouve qu'elle est juste à la bonne taille. Puis ça n'est pas de ma faute si j'ai un faible pour les grands bruns. » rétorqua le jeune homme avec une pointe de malice dans la voix. Son regard vint alors se poser sur la main de Josué qui venait d'atterrir sur sa cuisse puis dans ses yeux, qui le fixaient déjà. Plus de doute à avoir, le sujet se voulait définitivement clos pour son compagnon et il lui revenait de choisir si c'était bien le cas ou non. Il se mordit la lèvre inférieure, se maudissant d'être aussi faible devant lui et ses maudits yeux bleus. Mais il lui posa alors une question à laquelle il ne s'attendait pas tout en s'installant sur lui et jouant avec le col de sa chemise. Depuis combien de temps il avait su ? Pratiquement depuis le début. Il le connaissait par coeur, il remarquait donc facilement tout changement de comportement chez lui mais le connaissant justement, il savait qu'il finirait par parler. Même si cette fois ça semblait prendre plus de temps que d'habitude. « Peu de temps après que tu ais commencé à te lever chaque nuit. Ça a vraiment une importance ? » demanda-t-il alors. Avait-il sincèrement pensé qu'il n'aurait rien remarqué ? Pensé qu'il s'en fichait parce qu'il ne réagissait pas ? Il espérait que non, car oui là, il serait vraiment blesser de le voir penser ça de lui.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyLun 18 Fév - 21:56

Arthemus & Josué.
Un léger pincement de lèvres est la réponse de Josué aux quelques mots de son compagnon au sujet de son inquiétude. Il savait qu'il n'aurait jamais dû quitter le lit, mais y rester pour tenter de retrouver le sommeil, en se collant à lui, en cherchant une chaleur etc... mais il a préféré fuir dans le salon pour assouvir ses envies de nicotine. Ce soir, ça va, il n'a eu le temps que de fumer une seule cigarette avant de se faire prendre comme un enfant après avoir vidé la boite de cookies. Enfin, Josué se met à réfléchir sur sa définition de l'amour, il n'a certainement pas la même que les autres, mais manifestement, celle de son compagnon ressemble étrangement à la sienne, le fait de se sentir mal quand l'autre va mal et quelque chose qui est ancré dans sa définition. C'est quelque chose de bizarre, on pourrait même dire de malsain. C'est comme une fusion. Il est prit d'un pincement au cœur en sachant qu'il souffre pour quelque chose qui ne mérite pas ça. C'est ridicule, il ne pourra pas se lasser de le penser, Arthemus de devrait pas en pâtir pour ça, ça n'en vaut pas la peine. C'est pourquoi, il devrait le lui dire non ? Il faudrait qu'il le fasse, mais pour le moment, il n'est pas près, il a peur, il ne se sent pas encore à l'aise avec ça, alors qu'au final ce n'est absolument rien. Josué le fait souffrir alors qu'il pourrait couper à cette souffrance assez rapidement. Il ne se comprend pas. Il devrait, mais il ne fait pas, il n'est pas normal. Il fronce les sourcils avant de passer ses mains sur son propre visage et frotter celui-ci énergiquement avant de terminer dans ses cheveux et de les décoiffer. En ce moment, Josué est en plein conflit avec lui-même, certes il a toujours eu quelques légers problèmes qui ont toujours finis par être résolus avec l'aide de son compagnon, mais cette fois, c'est plus profond, plus dur, c'est différent des autres fois et doucement, Josué sent que quelque chose change en lui et ça commence à l'inquiéter. Il est moins gentil avec les gens qu'il côtoie, il a plus de répondant devant les personnes avec qui il ne devrait pas en avoir, notamment Wade avec qui il a des conversations assez vilaines... Heureusement qu'Arthemus n'est au courant de rien, espérons qu'il ne se laisse pas prendre par les bruits de couloirs. Enfin, si ça se trouve, il est au courant, mais il n'en parle pas. Josué redresse son visage pour le mettre en face du sien et l'observe durant quelques secondes, non, il ne doit pas le savoir, il lui aurait dit sinon. Josué sait quand il ment et c'est la même chose dans le sens inverse, c'est pourquoi il tarde à lui dire la vérité, au moins comme ça, il ne peut pas lui mentir, il a juste besoin de temps. Combien ? Pour le moment, rien n'est fixé, mais un jour, il le fera, le plus tôt serait le mieux et il le sait.

Josué laisse le silence sur cette dernière réplique, cela ne veut pas pour autant dire qu'il n'est pas affecté, mais comme on le sait, il a du mal à s'exprimer, surtout ce soir en prime, donc il remettra le sujet sur le tapis une prochaine fois. Assit sur ses jambes pour le moment, il a bien d'autres idées en tête, mais malheureusement, recommencer l'activité qu'ils avaient tout à l'heure n'est pas au programme si ça a traversé l'esprit d'Arthemus. C'est pourtant quelque chose qui peut vider l'esprit, mais il est trop fatigué pour ça, il enchaîne les nuits sans clairement dormir et en allant vaquer un peu partout pour le travail la journée, parfois, il est exténué, mais pour le moment, tout est en place, il gère parfaitement bien, sauf là, pas de second round pour ce soir. Josué écarte un peu plus les jambes pour donner un peu plus de visibilité à son mâle, après tout, ils sont dans le noir, il ne doit pas non plus voir grand chose, autant lui faciliter la tâche. « Je persiste à dire qu'elle est un peu courte... » Il se retient d'ajouter qu'il a un peu froid un peu plus bas, mais non, pas ce soir, pas pour lui. Il se contente alors de sourire avant de froncer les sourcils et d'ajouter. « Les beaux bruns ? Je ne savais pas que tu en avais d'autres... » C'est un jeu, Josué sait pertinemment que son compagnon ne va pas voir ailleurs, ils sont font confiance, il n'y a pas de limites à leur confiance, cependant, Josué se méfie des autres, Arthemus est quand même quelqu'un de vraiment séduisant et au travail, ils font comme si ils ne se connaissaient pas et... les gens le regarde... C'est parfois difficile à voir, mais pour le moment, Josué gère, il ne dit rien, il a confiance. Arthemus est parfait après tout, il pourrait même tout lui pardonner si il le fallait, du moment qu'il n'a pas à le perdre. Quitte à souffrir pour le garder avec soit... Enfin, cela ne va jamais arriver parce qu'il ne va jamais le tromper, la question ne devrait même pas se poser dans sa tête et c'est pourquoi Josué pense que quelque chose ne tourne pas rond en lui pour qu'il en arrive à penser ça. Il est temps de mettre les choses au clair, mais ça risque d'être plus compliqué que prévu, malheureusement.

L'agent de liaison du gouvernement n'a pas attendu longtemps pour poser une question un peu plus sérieuse qui lui tournait dans la tête depuis qu'Arthemus s'est levé. Il repose ses mains sur le col de sa chemise avec lequel il joue, puis il défait le premier bouton sans rien dire, le laissant répondre à sa question. « Oui, c'est important pour moi de savoir depuis quand j’abîme ton cycle de sommeil. » Il glisse sa main droite sur sa joue tendrement. « Je sais que j'aurais du m'en douter, mais naïvement, je me disais que tu dormais, je ne voulais pas savoir que tu restais dans le lit à espérer me revoir... » Il lui caresse la joue du bout des doigts avant de venir poser ses lèvres sur les siennes, se penchant légèrement en avant. Il reste ensuite dans cette position et colle son front au sien avant de lui murmurer. « Dis-moi... Dis moi si je peux me faire pardonner... Dis-moi comment le faire... » Sa voix est légèrement plus basse qu'à l'accoutumée et elle l'est déjà naturellement. Il le fixe dans les yeux, ses mains se sont posées sur ses cuisses, au plus haut de celles-ci, il touche le bout de sa chemise, elle, elle cache tout, mais elle laisse aisément deviner. Arthemus ne va pas lui demander de parler, il sait que le brusquer ne donnera rien de bon, il va comprendre sa demande, il va l'aider n'est-ce pas ? Il est parfait, non ?
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptySam 23 Fév - 13:34

Pour les grandes lignes oui, Josué et Arthemus partagent le même définition de l'amour. Quand on aime quelqu'un, on partage tout. Les bons comme les mauvais moments, alors oui, quand l'autre allait mal il lui semblait normal de l'être aussi, sensible à la peine de la personne aimé c'était bien une preuve d'amour quand on y pense, non ? C'était certes assez fusionnel comme vision et comportement mais pour eux c'était visiblement normal, naturel et jusqu'à présent ça n'avait jamais posé le moindre problème, malgré les habituelles réticences de Josué à ne pas se confier à lui. Lui-même n'était pas vraiment du genre à aimer parler de ce qui l'atteignait. Comme les remarques que certains collègues pouvaient avoir sur son passé, sur son père et il n'osait même pas imaginé ce à quoi il aurait droit si leur histoire été mise au grand jour, déjà que certaines rumeurs allaient bon train à son sujet. Ça ne l'atteignait jamais vraiment, malgré les attaques répétées car pour lui, la plupart d'entre eux n'avaient pas vécu ce qu'il avait du traversé et qu'il ne pouvait pas leur en vouloir d'être si ignorants. Si on se permettait de le juger, il pouvait en faire autant, pas vrai ? Même s'il préférait l'éviter, il restait humain après tout mais il avait appris depuis longtemps à ne plus entendre ce genre de critiques puisqu'il avait toujours eut plus ou moins quelque chose qui ne plaisait pas. Sa taille, trop petite ou trop grande par la suite, son allure de fil de fer, ses cheveux, son look... S'il avait du broyer du noir à chaque fois, il n'en serait pas là aujourd'hui. Et puis pour lui, il était sans doute plus honnête que tous les autres même s'il ne disait pas tout sur sa véritable nature. Car après tout ça n'était l'affaire que de Josué et lui. Il n'en restait pas moins du coup que le faussaire se sentait impuissant face à ce problème qui travaillait tant son mâle sans qu'il puisse lui en parler. Car habituellement il faisait toujours tout son possible pour apporter une solution à tout problème qu'il pouvait rencontré, servant un peu de voix de la raison au sein de leur couple, un sorte de Jiminy Cricket d'un nouveau genre.

Car pas une seconde il ne pouvait penser qu'il puisse faire ça pour le faire souffrir lui aussi. Josué était parfois sombre, mais pas à ce point. Ou peut-être qu'il en arrivait doucement là, à cause de son sentiment d'échec face à ses tests. Mais peut-être qu'Arthemus n'est pas le mieux placé pour remarquer que ce processus a déjà commencé à s'opérer sur sa moitié. Il n'a pas le recul suffisant pour ça, il peut tout lui pardonner avec un simple sourire de sa part. C'est sans doute une mauvaise chose pour l'un comme pour l'autre mais il voit bien à présent que tout ça est plus sérieux qu'il n'y paraît. Pour le moment non, rien n'est remonté jusqu'à lui concernant ses "petites" joutes verbales avec Wade ou son comportement plus tranchant qu'à l'accoutumée, mais en même temps, puisque tout le monde au MI-6 est censé ignoré qu'ils forment un couple, pourquoi viendrait-on le voir pour lui en faire part ? N'étant pas du genre à aimer entendre les derniers potins que certains collègues adorent colporter, en général on l'en épargne et puis il n'y a guère que ceux qui l'apprécient ou ceux devant se rendre dans son bureau qui en franchissent la porte... Mais le monde des espions est plus petit qu'on ne le croit, alors qui sait si finalement tout ça n'arriverait pas prochainement à ses oreilles. En attendant, il ne pouvait deviner que Josué avait tenté de devenir un agent puisqu'il ne lui avait jamais fait part de cette envie là pourtant bien présente en lui. Il espérait donc simplement que ça ne soit en aucun cas le début de la fin entre eux. Il ne s'en remettrait sûrement pas. Il l'aimait trop pour imaginer une seconde devoir réapprendre à vivre sans lui. Comme si chaque cellule de son corps s'était imprégnée de lui et que son départ causerait sa perte. Purement et simplement.

Mais Arthy savait quand son compagnon lui mentait et inversement. Et ce qu'il lisait dans son regard, dans sa façon de venir s'asseoir sur lui ne pouvait pas être un mensonge. Ce qui chassa aussitôt ce début de pensées négatives qu'il pouvait avoir en tête alors. Laissant plutôt place à d'autres bien plus agréables à son goût. Il se doute bien que ce n'est qu'une diversion que lui offre la Josué, mais il n'est pas d'humeur à jouer les rabats-joies ce soir alors il laisse passer pour cette fois. Encore. Son regard se perd une seconde vers le bas de sa chemise lorsqu'il écarte un peu plus les jambes mais s'en retourne bien vite croiser celui de son homme, un sourire coincé au bord des lèvres. « Vraiment ? Moi je la trouve encore un peu trop longue, étrange... » répondit-il en prenant l'air le plus sérieux qui soit avant d'esquisse un sourire en coin. « Tout un harem même, si tu savais... » réplique-t-il alors prenant volontairement un air mystérieux pour entrer dans son jeu et venir légèrement piqué sa jalousie, même s'il doit savoir qu'elle n'a pas lieu d'être puisqu'il n'y a que lui et que jamais il n'aurait l'idée d'aller voir ailleurs. Pas que les occasions manquent, loin de là, mais à ses yeux personne -homme comme femme- ne pouvait arriver à la cheville de Josué pour lui alors pourquoi prêter la moindre attention aux regards qui pouvaient se poser sur sa personne ? Puis alors qu'il pose sa main sur sa cuisse après avoir jouer avec son col, il lui demande depuis combien de temps il sait, faisant bien sûre référence à ses insomnies. Il l'avait remarqué après quelques jours, comment aurait-il pu passer à côté de ça alors qu'il avait tellement l'habitude de le sentir près de lui la nuit ? Il l'observe défaire le premier bouton de sa chemise après sa réponse. « Si c'était mon sommeil qui m'inquiétait vraiment, il me suffirait de prendre des cachets et ça ne serait plus un problème. Si je te laisses me perturber c'est parce que je ne veux pas que tu ais l'impression que je m'en fous. Parce que ça n'est pas le cas. » lui affirma-t-il une nouvelle fois avant de prolonger un court instant leur baiser et de poser ses main dans son dos lorsque son front se posa contre le sien.

Se faire pardonner. A cet instant Josué a vraiment l'air d'un enfant pris sur le fait et qui regrette son geste, faisant tout pour faire amende honorable pour qu'on continue à l'aimer malgré tout. Ça pourrait être touchant si cela ne cachait pas un problème sous-jacent. « Tu n'as rien fait de mal, je ne vois pas ce que tu aurais à te faire pardonner alors. » lâche-t-il d'une voix presque étouffée elle aussi. Une de ses mains quitte son dos pour venir se glisser sous son menton, un fin sourire, à peine perceptible se dessinant sur son visage presque encore enfantin malgré sa trentaine déjà entamée. « Retournons nous coucher, tu veux bien ? » dit-il avant de ponctuer la fin de sa phrase par un nouveau baiser, presque aussitôt rompu mais remplacé par un regard suppliant mais pas dénué non plus de force. Il ne s'attendait pas à ce qu'il referme l’œil mais au moins il pourrait se donner l'illusion de l'apaiser un peu par sa présence à ses côtés.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyMer 27 Fév - 19:20

Arthemus & Josué.
Le désir est tellement fort, celui d'atteindre cette perfection qui pourtant n'existe pas, le désir de rendre sa moitié heureuse, le désir de toujours faire mieux, mais pour ne pas recevoir en retour, pour simplement le voir se sentir bien. Ce désir est tellement fort qu'il ronge, détruit, brûle. Jusqu'à présent, Josué a toujours été plus fort que ce désir, il a toujours su le protéger de tout ce qu'il y avait de mauvais pour eux, mais doucement, il est en train de faiblir, c'est simplement de sa propre faute. Si il ne se laissait pas atteindre par toutes ses petites choses, ils n'en seraient pas là, à se regarder, à essayer de se comprendre sans vraiment y parvenir. Parce que c'est ce qu'il se passe, il y a un clair manque de compréhension entre les deux hommes. Si Josué était assez fort, il lui dirait pour ses échecs, si il était assez fort, il l'obligerait à ne plus s’inquiéter, parce qu'il sait qu'il y arriverait. Mais Josué n'est pas celui qu'il était et celui qu'il devrait être, ce n'est pas pour autant qu'il va lâchement abandonner son rôle, à ça jamais. Il ne pourrait jamais se pardonner de le quitter et de le voir avec quelqu'un d'autre que lui, il en deviendrait fou, ou encore plus fou, à voir. Arthemus lui appartient, il se tient bien de le lui dire, mais c'est ce qu'il a au fond de sa tête, depuis qu'il est en couple avec cet homme, il le considère comme le sien et manifestement, la chose doit être ressentie de la même chose de l'autre côté. Josué est heureux de sentir qu'il appartient à sa moitié, il donnerait sa vie pour lui et sait que dans l'autre sens c'est exactement pareil. C'est un peu comme une sorte de sécurité. En plus d'être incapables de se quitter, de se tromper, ils vont se protéger jusqu'à la mort. Cependant, ce n'est certainement pas la meilleure chose à réaliser. Tout le monde sait que dans les couple, il y a une part d'incertitude, cette part d'incertitude permet de palier les revirements de situation, c'est un peu comme une sortie de secours et malheureusement, ils n'en ont pas. Arthemus devrait en avoir une, c'est ce que Josué pense, même si il ne compte pas le quitter. Son changement de comportement risque de commencer à causer quelques problèmes et il ne veut pas que son compagnon en souffre, même si manifestement c'est trop tard. Il pourrait lui dire que c'est ridicule de s'en soucier, mais son compagnon, têtu comme il est ne comprendrait pas et ne voudrait pas l'écouter. Arthemus sait quand il ment. Ils se connaissent trop, mais en même temps, pas assez et c'est ce qui risque de causer des problèmes, surtout si Josué commence à se laisser engourdir par ce sentiment qui grandit en lui, cette colère, cette haine, cette chose avec laquelle il se sent plus fort et qui pourtant ne peut que le détruire de l'intérieur.

Josué n'a jamais été aussi fort que son compagnon qui a eu une vie compliquée, notamment à cause de son père, il n'essaye jamais de lui en parler, il sait déjà bien assez de choses et refuse de brusquer sa moitié, d'autant plus que ce n'est pas le sujet lambda qu'on lance dans les conversations. Heureusement qu'ils n'ont pas à se présenter dans leurs familles respectives... Heureusement qu'ils ne font pas de dîners avec des amis. Heureusement qu'ils ne sont que tous les deux dans cette histoire, bientôt quatre années que ça dure. Quatre années presque parfaites. Assit sur les genoux de sa moitié, Josué chasse doucement ces quelques pensées qui viennent détruire la quiétude qui s'était installée. Il le répond guère lorsqu'Arthemus parle d'un harem, il ne le croit pas, il sait qu'il cherche à faire pointer un élan de jalousie, mais pas ce soir, Josué va se taire à ce sujet et ne va pas monter sur ses grands chevaux. C'est quelqu'un de très jaloux et de possessif, il serait capable de lever la voix sur des sujets comme ceux-là qui pourtant ne sont là que pour détendre une atmosphère qui commence à brûler. Il se contente de glisser sa main sur sa joue gauche et de plisser les lèvres, ce qu'il entend sortir de sa bouche ne lui plaît pas non plus. « Tu sais que je n'aime pas ces cachets là... » Les somnifères, sans doute une des pires inventions qui existe, il est tellement simple de dormir avec ça, la facilité qui est en réalité une prise de risque, parce que lorsqu'on prend un cachet comme ça une fois, on est certain d'en reprendre derrière. De toute manière, Josué est contre les médicaments, enfin certains du moins. C'est peut-être aussi pour ça qu'il a horreur des médecins. Qui sait... Enfin bref. « Je sais pertinemment que tu ne t'en fous pas... » Il appuie et use le même vocabulaire que sa moitié, même si ça lui fait bizarre d'entendre ces mots là. « Mais je te dis que ça n'en vaut pas la peine... » Dit-il d'une voix un peu plus forte que précédemment. Les prochaines fois, c'est décidé, il restera dans le lit à fixer le plafond, comme ça, dès qu'il se réveille, il le fera dormir, à sa façon.

Ces dernières paroles sérieuses laissent passer Josué à quelqu'un de différent, cet enfant qu'il n'a jamais été, certainement. Derrière sa demande pour se faire pardonner se cacher un ton suppliant, celui qui dit qu'il serait prêt à faire n'importe quoi pour qu'on oublie sa bêtise, même si celle-ci n'est pas la plus grave. Ses mains sur le haut de ses cuisses, son front collé au sien, il pensait un instant que le message sous-entendu allait passer, mais visiblement, Arthemus préfère se la jouer sage ce soir et c'est tout à son honneur. Le baiser après la main sur son menton, le fautif de la soirée décide de se redresser, tirant son amant par ses hanches, le collant à lui, posant ses lèvres dans son cou, goûtant à sa peau du bout des lèvres avant de prendre sa main droite dans la sienne et de l'attirer dans la chambre pour se remettre dans le lit. Cependant, avant d'arriver dans celui-ci, Josué ne peut s'empêcher de le plaquer contre le mur, juste à côté de la porte dans leur chambre. Il n'est pas brutal non. Il colle son corps au sien et le fixe dans les yeux, un tantinet plus grand, il baisse quelque peu son visage pour déposer ses lèvres sur les siennes, tendrement pour commencer, ses mains, qui étaient sur sa chemise glissent sous pour caresser ses côtes pendant que le baiser passe au niveau supérieur. Il ne fait plus que toucher ses lèvres, il goûte puis dévore avant de se reculer reprenant le contrôle. Josué passe sa langue sur ses lèvres une dernière fois avant de le lâcher complètement et de reculer pour se mettre assit sur le lit, un sourire en coin sur le visage, si avec ça, Arthemus n'arrive pas à s'endormir dans de bonnes conditions...
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyVen 1 Mar - 23:03

Arthemus pouvait être fort pour deux, il pouvait le faire si seulement Josué daignait se confier à lui et arrêter de penser devoir le protéger de tout et de tout le monde. Il n'était pas fait en sucre, il ne craignait pas grand chose dans la vie, il n'était pas sur le terrain et ne risquait pas sa peau à chaque coin de rue. C'était bien sûr quelque chose qui partait d'un bon sentiment de sa part, de vouloir faire son bonheur mais ce dernier passait par le sien, alors ipso facto s'il allait mal et refusait de lui dire pourquoi, le faussaire lui aussi souffrait. Doublement même, de le voir mal et de voir qu'il refusait son aide. Ils se retrouvaient donc immuablement coincés dans ce cercle vicieux qu'ils alimentaient de leurs propres fait, Josué en gardant le silence et Arthemus en le laissant faire. Mais il ne voulait pas le voir partir si jamais il lui tenait tête tout simplement. Il ne pouvait plus vivre sans lui. C'était peut-être parfaitement idiot, jusqu'à ce qu'il le rencontre, il y était pourtant bien arrivé non ? Mais justement, depuis qu'ils étaient ensemble, plus de retour en arrière possible. L'un comme l'autre était possessif avec l'autre et même s'ils avaient une confiance absolue entre eux, ça ne les empêchaient pas de jalouser chaque personne -homme ou femme- tournant trop autour de sa moitié, mais c'était les aléas de leur relation puisqu'ils la gardait secrète. Josué était à lui, autant que lui pouvait l'être pour l'agent de liaison. Il pourrait tout faire pour lui, il lui suffisait de le lui demander et il s’exécuterait. Vraiment. Ce qui bien sûr n'aiderait en rien Josué, si ce n'est qu'il le suivrait dans sa chute. Par amour. Ou par lâcheté, allez savoir ce qui se cachait réellement là derrière. Quelque chose de beau, de fort certes mais aussi quelque part d'un peu malsain. Car quelque chose changeait Josué, c'était d'ores et déjà en train d'arriver mais que son amour l'aveuglait trop pour le voir. Mais peut-être que dans les temps à venir, il finirait par retrouver la vue à force de le voir dans un tel état et qu'il ferait en sorte d'éviter qu'ils ne finissent par se consumer tous les deux.

Oui, Arthy en avait vues de "belles" par le passé. Et même des années plus tard il lui restait certaines cicatrices qu'il ne voulait pas rouvrir par la simple évocation de ce sujet là. S'il y avait bien un seul sujet sur lequel le faussaire ne voulait pas parler c'était celui-ci. Son père avait fait de sa vie un enfer durant près de cinq ans, parce qu'il s'était perdu lui-même à un moment donné et peut-être était-ce là aussi la raison qui faisait qu'Arthemus refusait d'ouvrir les yeux et de se dire que Josué pourrait lui aussi en arriver là un jour. Il ne se pardonnerait pas une telle chose. Il n'avait rien pu faire pour son père, il n'avait pas voulu lui résister parce qu'inconsciemment il avait toujours espéré qu'un retour en arrière soit possible, mais ça ne s'était jamais produit, son père tombait toujours plus bas et il tirait son propre fils vers le fond avec lui. Son entrée au MI-6 avait été son salut. Une occasion pour lui de se reconstruire même si le processus n'avait pas été sans embuches. Encore aujourd'hui il se sentait toujours encore jugé par certains pour les erreurs qu'il avait pu faire dans le passé même si son travail permettait à présent de sauver des vies. On ne choisit pas sa famille... Et oui, heureusement pour eux, ils étaient les seules personnes impliquées dans cette histoire car sans cela, les dîners de famille pourraient vite tournés au désastre. Mais cette conversation n'était pas celle qui nous intéressait là.

La tentative de faire pointer une once de jalousie chez Josué avait lamentablement échoué, pour une fois. Habituellement, il se mettait presque aussi tôt à réagir mais ce soir il restait désespérément silencieux. Il s'en voulait de bousculer son cycle de sommeil ? Si c'était ça qui lui importait le plus dans cette histoire, Arthemus aurait pris des cachets et le problème serait réglé, même s'il connaissait l'aversion de son compagnon pour cette méthode. Mais il ne voulait surtout pas qu'il pense qu'il ignorait que quelque chose le travaillait et aussi qu'il s'en fichait. Tout comme Josué lui confirmait une fois de plus qu'il n'avait de raison de s'en faire. Qu'est-ce qu'ils pouvaient être butés ces deux là... Mais à présent, son compagnon adoptait un comportement tout autre, bien moins sévère envers lui puisque quasi enfantin, lui demandant s'il y avait quoi que ce soit qu'il pouvait faire pour se faire pardonner. Mais selon lui, il n'y avait pas de raison qu'il le fasse puisqu'à son sens, il n'avait rien fait de mal. Ses gestes et son comportement étaient très clair, le message aussi mais même s'il en avait envie, il préférait rester sage pour cette fois et simplement retourner au lit même si il serait le seul à retrouver le sommeil au bout du compte. Suivant contraint et forcé Josué hors du canapé puisque ce dernier l'attire contre lui, il sourit doucement fermant les yeux la fraction de seconde où ses lèvres se posent sur son cou et il le suit vers la chambre quand il l'y emmène en lui prenant la main. Au moins il ne proteste pas, il accepte de regagner la chambre même s'il sait qu'il ne dormira plus, ce qui le touche parce qu'il sait qu'il fait ça pour lui. Du moins en partie.

Car à peine eurent-ils franchit le seuil de la porte de leur chambre, que Josué le plaque contre le mur comme il sait le faire et se colle contre lui avant que leurs regards ne se croisent à nouveau, Arthemus relevant légèrement la tête vers lui. Il aimait être plus petit que lui précisément pour ce type même de raison. Il accueillit ce nouveau baiser avec plaisir, frissonnant quand il sentit ses mains passer sous sa chemise frôlant sa peau nue alors que le baiser gagnait en intensité. Il se perdait dans ce contact délicieux, si bien que lorsqu'il recula après un moment, il poussa un léger grognement de désapprobation comme le ferait un enfant à qui on retirait son jouet trop brusquement. Ses yeux ne quittaient plus ses lèvres et il déglutit avec un peu de mal en le regardant le provoquer ouvertement en passant sa langue sur ces dernières avant de finir par reculer pour de bon, prenant place sur le lit, affichant un sourire triomphant qu'il allait s'employer à lui retirer. « Quand on joue avec le feu, il faut apprendre à se faire brûler aussi. » lança-t-il alors en s'avançant vers lui, se frayant un chemin entre ses jambes, les écartant du genou, ses doigts se glissant sur ses cuisses comme il l'avait vu faire quelques instants auparavant, attrapant la chemise au passage, laissant ses mains progresser jusqu'à ce que la chemise retourne au sol, place qu'elle n'aurait pas du quitter à vrai dire. Et la sienne ne tarda pas à la suivre d'ailleurs...


Dernière édition par Arthemus B. Eckhart le Mar 5 Mar - 20:28, édité 1 fois
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyVen 1 Mar - 23:38

Arthemus & Josué.
Jouer avec le feu, qui n'a jamais essayé de faire ça, ne serait-ce que pour se brûler le bout du doigt et voir au moins une fois dans sa vie ce que c'est qu'une flamme de près et la sensation de brûlure. Mais ici, c'est plus du sens imaginé. Un jour ou l'autre dans une vie, un geste va faire qu'on va jouer avec quelque chose qu'on ne peut pas clairement contrôler, ça s’appelle de la prise de risques. C'est une des choses que l'on peut demander à quelqu'un qui passe des tests pour devenir un agent 00 par exemple. Est-ce qu'on est capable de tout risquer pour le bien de son pays, c'était dedans ça et Josué a répondu qu'il en était largement capable, peut-être que là, ils ont du voir un premier mensonge ? Il n'en sait rien, Josué reste tout de même un excellent menteur, ça fait tout de même des années qu'il berne les gens sur son célibat à durée indéterminée. En réalité, personne n'est choqué d'apprendre qu'il est célibataire, au premiers abords, il est froid, distant, parfois hautain, ça dépend des jours et puis, il ne va jamais vers les gens. Cependant, il n'est pas méchant, tout du moins, pas encore, et espérons que le pas encore disparaisse. Sérieusement, Josué n'a jamais eu l'habitude d'avoir des amis, il a toujours eu de bonnes relations avec ses supérieurs, mais rarement ses collègues, ils ont tous été un jour des concurrents dans son ascension pour être le meilleur de tous. Oui, Josué est de ceux qui aspirent à avoir leur photo dans un cadre pour l'employé du mois. Ça semble ridicule, mais ça reste un objectif. Enfin, de la façon dont ça a a commencé, si éventuellement il y avait un cadre pour l'employé du mois au MI6, ça ne serait définitivement pas lui qui serait dedans, son mâle a largement plus de chance que lui d'y figurer. Et d'ailleurs, même si il veut cette place, il resterait quand même plus heureux de voir sa moitié dedans que lui, ne serait-ce que pour être fier et le lui montrer, pas en public certes, mais pour lui rappeler que quoi qu'il arrive, il aura toujours quelqu'un derrière lui. En y réfléchissant bien, Josué ne devrait pas avoir besoin de ça pour le lui montrer, mais comme à son habitude, ses défauts dans la communication lui causent des problèmes, mais il ne faut pas s'inquiéter pour lui, il arrive toujours par s'en sortir, même si là, visiblement, les deux hommes se lancent dans une sorte de guerre froide, pas aussi importante -même bien loin de l'être à l'échelle mondiale- que la vraie, mais ils vont se buter dans leur coin, l'un d'eux va céder, mais lequel, ça reste à voir. Josué est déterminé a ne rien dire sans être au clair dans sa tête, ce qui n'est pas près d'arriver et Arthemus semble décidé à découvrir ce qu'il cache en lui et il ne faut jamais le sous-estimer, il sait comment s'y prendre et il risque fortement d'y arriver, un jour ou l'autre. Certainement que Josué va finir par céder, il faudrait qu'il arrive par lui faire comprendre, que sa moitié arrête de se faire du souci pour lui, du souci pour rien surtout. Un échec est un échec et on apprend de ceux-là, non ?

Enfin, le sujet a rapidement changé de main et il était temps. Ils allaient tourner en rond toute la nuit à ce rythme là et ils allaient arriver au travail avec la même tête d’enterrement. Josué a rapidement prit les choses en mains pour changer tout cela et rien ne vaut un baiser, il adore l'embrasser et il pourrait passer sa vie à goûter à ses lèvres parce qu'il apprécie ça plus que tout. Josué, contrairement à ce que l'on peut penser lorsqu'on le croise comme ça, il n'est pas froid, mais plutôt tendre et câlin. Nombreuses sont les soirées ou il s'écroule dans les bras de sa moitié qui regarde la télévision, souvent un série à laquelle il ne prête pas d'attention, mais rien que le fait d'être dans ses bras l'apaise. Il a besoin de ce contact, les psychologues dirait que c'est pas qu'il n'a pas eu d'affection en étant gamin qu'il en demande sans cesse, mais rares sont les fois ou il demande un câlin, ils préfère soit se servir seul, ou attendre que ça vienne d'en face. Josué ne quémande pas, enfin, il n'en a pas besoin, Arthemus a le don de lire dans ses yeux, ou même de comprendre des choses avec ses comportements. C'est quelque chose qui fascine Josué, parfois lorsqu'il rentre du travail, il a une envie particulière et quelques minutes plus tard, sans avoir rien demandé, il a ce qu'il voulait avant. C'est un peu comme de la magie, ça a prit un peu de temps avant de se mettre en place, mais désormais, ça marche des deux côtés du couple. Ils s'entendent à la perfection. Parler avec des regards c'est quelque chose que tout le monde n'a pas. Après presque quatre années, ils ont acquis cela, après, il faut avouer que leur relation est parfois assez spéciale, déjà le fait qu'ils soient cachés, même des voisin, c'est bizarre. La façon qu'ils ont de s'aimer l'est aussi, chacun est prêt pour le sacrifice pour l'autre etc... Ce n'est pas comme ça que sa fonctionne normalement, c'est juste dans les films dramatiques que c'est comme ça. On pourrait faire un film palpitant sur leur vie, ça ferait très certainement un carton. Enfin, tout ça pour dire que Josué aime l'embrasser et qu'il aime aussi se brûler le bout des doigts.

Assit sur le lit, il ne se gêne pas pour taquiner une dernière fois sa moitié en passant a langue sur ses lèvres pour se rappeler du goût. Josué sourit en coin, mais rapidement, ce sourire disparaît, il accueille son compagnon sur ses cuisses, celui-ci à les mains bien baladeuses. L'agent de liaison lui offre un nouveau sourire et l'aide en levant ses bras vers le plafond pour qu'il retire sa chemise. Ils sont dans leur zone, dans la chambre, ils y font ce qu'ils veulent dedans. Josué lui retire sa chemise à lui aussi, il n'y a pas de raison pour qu'il soit nu et pas l'autre. Ses mains glissent dans son dos qu'il caresse tranquillement avant de, sans le prévenir, le retourner sur le lit, se retrouvant couché sur lui avec un sourire quelque peu carnassier. Une nouvelle fois ses lèvres plongent dans son cou qu'il dévore de baisers plus ou moins appuyés. « J'aime... Le feu... » Souffle-t-il à son oreille gauche avant de mordre le lobe de celle-ci et de reprendre sa descente dans son cou. Certes, ce n'était absolument pas prévu dans la suite des évènements, mais si Arthemus veut jouer à ça, il peut très bien être le partenaire idéal. « Dis-moi ce que tu veux... » Dit-il en se couchant littéralement sur son amant, stoppant ses baisers et collant son menton sur son torse. Josué passe du tout au tout, mais avant d'aller plus loin, avant de s'occuper de son compagnon, il veut savoir ce que celui-ci désire et tout ce qu'il demandera sera exécuté avec grand plaisir, quoi qu'il veuille, qu'il veuille dormir, ou bien tout au contraire. Du moment que rien ne touche à ce que Josué ne veut pas encore lui dire, cela va de soit.
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyMar 5 Mar - 23:42

Jouer avec le feu restait quelque chose qu'éviter de trop faire Arthemus car lui s'y était brûlé sans même avoir voulu jouer, par l'intermédiaire de son père qui l'avait entraîné avec lui dans sa déchéance progressive. Il n'avait pas totalement abandonner cette envie là, personne ne peut jamais totalement s'en débarrasser car c'est la curiosité humaine qui dirigeait cette pulsion et que souvent, elle s'avérait incontrôlable. Mais disons qu'il préférait savoir à quelle flamme il allait se brûler à l'avenir, histoire de toujours plus ou moins garder le contrôle du coup, même si ça restait toujours aussi illusoire dans le fond. Et puis qu'était la vie sans une petite dose de danger et d'inconnu de temps à autre ? Prendre des risques ça faisait partie de la vie après tout. Et du boulot de certains d'ailleurs. Devenir un agent de terrain ça ne lui avait jamais effleuré l'esprit, il n'avait clairement pas la carrure physique nécessaire pour ça même si oui, en théorie ça ne voulait pas tout dire mais vu sa timidité naturelle, mieux valait pour lui -et pour tous- qu'il reste dans son bureau. Là au moins il se rendait utile à son pays, bien plus que s'il devait se balader un peu partout en portant une arme sous sa veste. Être capable de tout risquer c'était quelque chose qui parlait à notre faussaire, bien trop d'ailleurs. Il avait risqué le tout pour le tout quand il avait fait en sorte de faire qu'on remarque que son certificat était un faux, qu'on puisse enfin mettre son père sous les barreaux mais ça impliquait aussi qu'il mettait en danger sa vie et celle de sa soeur mais il savait que si ça fonctionnait, ils seraient enfin libres, alors oui, ça en valait la peine. Il avait fait ce qui devait être fait pour mettre un terme à cet enfer même si cela voulait dire faire mettre son père en taule. Même si il devait à présent vivre avec ce sentiment de culpabilité contradictoire en lui. C'était et ça resterait toujours son père, même s'il ne lui pardonnerait jamais ce qu'il lui avait fait.

De ce point de vue là, là encore Josué et lui partageait une relation assez conflictuelle et dénuée d'affection de la part de leur père à leur égard mais heureusement pour la faussaire, il avait eut la chance d'avoir sa soeur et son grand-père tout de même, chance que visiblement n'avait pas eut Josué à cette époque là. Mais Arthemus mieux que quiconque savait que son compagnon n'avait en vérité rien de froid ni de distant, bien au contraire mais peut-être n'était-il pas le plus objectif sur le sujet. Avec lui il était toujours très câlin et attentionné à vrai dire, à se lover contre lui quand il regardait la télé ou lorsqu'ils se couchaient. Et lui était content de pouvoir lui retourner la pareille sans avoir à se justifier sans arrêt car il était de toute manière assez tactile comme individu en temps normal -enfin avec les personnes avec lesquelles il avait un minimum de relations en tout cas-. Mais depuis le temps qu'ils sont ensembles, ils n'ont plus besoin de l'autorisation de l'autre pour venir se fourrer dans ses bras ou quoi que ce soit d'autre à vrai dire. Il n'est pas rare même qu'ils ne se parlent pas autrement que par des regards et ils se comprennent aussi intelligiblement que s'ils avaient parlés. Ça a pris du temps bien sûr d'en arriver là mais ça lui prouve bien à chaque fois que Josué est le bon, qu'ils partagent un lien unique et c'est sans doute aussi pour ça qu'il a du mal à se montrer suffisamment ferme avec lui pour le forcer à parler malgré tout. Car si Josué serait prêt à le féliciter si jamais il se retrouvait dans le cadre de l'employé du mois au MI-6 -mettant de côté sa propre ambition dévorante au passage- lui aussi serait toujours derrière lui pour l'encourager, quoi qu'il fasse. Ce qui était peut-être un tort en fin de compte aux vues de la situation présente dans laquelle ils se trouvaient tous les deux...

Enfin plus vraiment celle qui les occupaient à présent à vrai dire. Tout ça était bien loin à présent, mais ça ne voulait pas dire pour autant que notre faussaire abandonnerait l'affaire. S'il se laissait distraire de la sorte c'était parce qu'il le voulait bien, parce qu'il en avait envie -enfin qu'il lui en avait donné l'envie en le prenant de court en le plaquant contre le mur- et Josué devait bien savoir que ce répit ne serait que temporaire avant qu'il ne revienne à la charge car si lui refusait de lui parler, lui refuser de le voir rester silencieux. L'un d'eux craquerait un jour ou l'autre mais restait encore à savoir lequel. Mais ça n'était pas sa préoccupation majeure pour le moment. Pour l'instant il se devait de lui faire regretter d'avoir eut recours à un tel subterfuge pour mettre fin à leur discussion. Enfin, il essayerait de le faire du moins car ce qu'il comptait lui faire n'avait pas vraiment grand chose d'une punition à vrai dire. Loin de là même. Il se glisse donc entre ses jambes et laisse ses mains s'aventurer un peu à leur guise le long de ses cuisses avant de finir par remonter toujours plus haut, jusqu'à finir par lui retirer sa chemise -avec sa coopération volontaire lorsqu'il lui facilita la tâche en levant les bras afin de se débarrasser de ce bout de tissu devenu gênant-. Et par esprit d'équité, la sienne finie elle aussi par retrouver sa place initiale au sol assez vite. Il frissonne quand il sent ses mains venir se perdre dans son dos, ne se méfiant pas -à tort, il devait le savoir depuis le temps- et avant de dire ouf, il se retrouve le dos contre le lit et coincé sous son compagnon qui prend d'assaut son cou en y déposant une multitude de baisers plus ou moins appuyés qui achève de lui coller la chair de poule, ses mains se serrant sur sa peau avant que ses ongles ne s'enfoncent dans son dos quand il murmure à son oreille puis mord son lobe juste après. Au final, ça serait sûrement lui qui allait se brûler mais tant pis, il savait que ça en vaudrait la peine.

Une nouvelle série de baisers enflammés plus tard qui le laissait peu à peu à bout de souffle, il parvint à rouvrir les yeux quand il l'entendit reprendre la parole tout en se couchant littéralement sur lui, cessant toute autre activité qui l'occupait jusqu'à présent. Ce qu'il voulait ? Oh, il avait une réponse à lui offrir mais celle-ci serait rejeter d'office par le grand brun et ça il le savait. Lui demander encore une fois ce qui le travaillait risquait fort de le contrarier et maintenant qu'il avait une furieuse envie de continuer sur leur lancée, il ne voulait pas rester sur sa faim alors il devait trouver autre chose. Oh ça ne serait pas bien compliqué à faire pour lui mais encore une fois, il se sentait manipulé et ça l'attristait mais pas le moment de penser à ça, surtout en sentant le souffle chaud de son compagnon sur sa peau ce qui avait toujours le don de le faire devenir particulièrement libidineux. « Ce que je veux hein ? Tentant comme proposition... » dit-il en haussant un sourcil faussement innocent. « Tu parlais de te faire pardonner avant, c'est maintenant ou jamais je crois. » finit-il par répondre à sa moitié qui le dévisageait toujours, le menton toujours posé sur son torse. L'une de ses mains remontait le long de sa colonne du bout des doigts tandis que de l'autre, il repassait doucement sur les marques qu'il lui avait laissé dans le dos quelques secondes plus tôt, un léger sourire qui n'avait plus rien d’innocent au coin des lèvres.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyMer 6 Mar - 17:33

Arthemus & Josué.
L'esprit de Josué s'embrouille instantanément. Il n'est plus question de parler de ses problèmes, de songer même à ceux-là, ni même à autre chose qui pourrait le déconcentrer. À cet instant précis, il n'y a plus que sa moitié et son plaisir qui compte, deux choses auxquelles il porte une attention immense. Ça a toujours été le cas de toute manière, depuis qu'ils se connaissent, José a toujours donné de sa personne pour le rendre heureux, étant donné qu'il ne se trouve pas extraordinaire dans tout ce qu'il fait, il s'adonne à fond pour son compagnon. Tellement heureux d'être son élu, parce que jamais un jour il ne songeait à rencontrer quelqu'un comme lui, jamais il ne s'était sentit à la hauteur pour avoir un homme pareil dans son lit et même plus que son lit. Josué n'a jamais cherché quelqu'un non plus pour vivre sa vie, il ne voulait pas s'embrouiller avec quelqu'un qui n'avait certainement pas les mêmes attentes que lui, surtout dans la vie de couple, parce que Josué est quelqu'un de particulier. Physiquement pour commencer et psychologiquement, surtout en ce moment d'ailleurs, mais si les choses tournent en sa faveur, il arrivera à calmer cette sensation grandissante en lui qui le bouffe peu à peu. Pour cela, il faudrait qu'il en parle, mais il va le faire, il va céder, simplement, le moment est mal choisit. Lors de leur première rencontre, ils n'ont fait qu'échanger quelques mots, ainsi qu'un briquet et des cigarettes sur un toit. Josué a toujours eu pour habitude de se retrouver sur le toit pour ne pas être avec les autres et ainsi prendre sa dose de nicotine. Arthemus l'a rejoint une fois et puis désormais, dès qu'ils le peuvent, se rejoignent souvent, même si lorsque Josué y est, c'est pour prendre l'air, faire le point et souvent être seul, mais dans sa définition d'être seul, il y a Arthemus d'impliqué. Depuis que celui-ci est dans sa vie, si il venait à disparaître, il n'arriverait plus à accrocher un sens à celle-ci, parce qu'avec sa moitié, il en vient à faire des projets, parce que même si il n'est pas impliqué directement dedans, la réussite de ceux-là est en lien avec. C'est assez problématique car dans l'esprit de Josué, un couple sur deux finit par se séparer et l'infidélité est présente dans largement plus que la moitié des couples. Alors même si il fait plus que confiance en sa moitié, quelques fois il a peur, notamment lorsqu'il voit des personnes lui tourner autour dans les bureaux. Étant donné qu'ils sont considérés comme des célibataires, ils doivent faire face, encore une bonne idée de Josué. Il est assez contradictoires dans ses pensées, il a confiance, mais en même temps, il a peur. Jamais l'infidélité ne viendrait de son côté, même si il ne faut jamais dire jamais, il n'a jamais été dragué, personne n'est jamais venu le voir pour un coup d'un soir etc... Josué n'est absolument pas doué avec ce genre de choses, lui ce qu'il aime, c'est sa petite vie paisible du moment. Jamais il ne voudrait que celle-ci change, même si c'est ce qu'il va se produire lorsqu'ils vont devoir aller tous les deux de l'avant. La première chose à faire, c'est de s'annoncer ne tant que couple de long terme aux chefs, mais pour le moment, étant donné ses échecs aux tests et ses problèmes avec un certain agent 00, ce n'est pas le moment d'aller se faire remarquer une fois de plus, même si c'est pour la bonne cause.

Si Arthemus venait à lui demander, ou lui poser un ultimatum, même si ce n'est pas du tout son genre, Josué finirait par prendre une décision. Il va bien falloir un jour prendre ses responsabilités et assumer, quoi que ce n'est pas le problème, il assume tout à fait sa relation avec, cependant, il ne veut pas que l’officialisation de leur couple cause des problèmes à son compagnon, il ne veut pas qu'il soit le sujet de railleries dans les bureaux, enfin non, ce n'est pas qu'il ne veut pas, c'est qu'il ne supporterait pas. Josué reste quand même quelqu'un de terriblement possessif, notamment avec sa moitié, comme il l'est dit avant, maintenant qu'il est avec, il en peut plus ne pas l'être et dans sa tête c'est comme ça, même si ils ont le don de se faire mal sans le savoir, ils pourront certainement se détruire mutuellement, c'est ce qui risque de causer leur perte certainement. S'aimer à en crever, c'est l'expression qui leur convient le mieux. Il n'y a pas d'Arthemus sans Josué, comme de Josué sans Arthemus, voilà comment les choses figurent dans son cerveau, c'est pourquoi l'agent de liaison du gouvernement est prêt à tout, y comprit décrocher la lune, pour le rendre heureux et surtout pour voir son sourire. Lorsqu'il rentre du travail et que la première chose qu'il fait c'est de se blottir dans les bras de sa moitié, la seconde, c'est de le regarder et de le voir sourire avant de lui offrir son baiser du soir. Arthemus, c'est à la fois sa drogue, mais aussi son médicament, il en est accro. Il a continuellement besoin de sa dose, celle-ci, si elle n'est pas journalière le rendrait presque fou. C'est un peu cela qui l'a rebuté un instant en passant les tests pour devenir agent 00, parce que c'est évident qu'avoir ce grade là, n'allait pas le faire rester dans la capitale tout le temps et qu'il allait devoir s'en aller à l'étranger, sans Arthemus. Pendant une seconde, il a essayé de s'imaginer son compagnon devant lui, celui-ci lui aurait certainement dit de le faire quand même, de réaliser son rêve, de se battre pour et que lui, de son côté, n'allait jamais s'en aller. Arthemus se serait certainement plus battu que Josué dans ce cas là, même si l'agent de liaison acceptait toutes les modalités, il n'a quand même pas été prit, il n'a rien eu, que des échecs, même en culture générale, alors que c'est un de ces domaines, Wade a eu le plaisir de le lui rappeler, celui-ci sait appuyer là où ça fait mal. Vil personnage. Enfin, pas tellement, il est quand même bien poussé par Josué qui de son côté n'hésite pas à appuyer là ou ça fait mal, que ce soit son patron ou pas, il n'en a que faire et l'attaque dès qu'il en a l'occasion. D'ailleurs, la seule chose de bien avec Wade, c'est qu'il n'est pas du genre à se plaindre, ni à balancer ça à ses supérieurs donc, ils peuvent continuer éternellement leurs joutes verbales, même si un jour ça ira plus loin que ça.

Josué se redresse doucement, appuyant ses mains sur les draps qu'il serre légèrement entre ses doigts, Arthemus lui propose de se faire pardonner. Il ne faut pas le lui dire deux fois. Sentant les griffures assez fraîches sur ses omoplates, un sourire apparaît sur son visage. Il s'approche de son visage pour dévorer ses lèvres, encore et encore jusqu'à en perdre le souffle. Doucement, il se laisse glisser à terre, à genoux devant le lit, il n'a pas lâché Arthemus pour autant, ses mains se sont posées sur ses cuisses, l'obligeant à s'avancer un peu, lui aussi, sauf qu'il reste bien entendu sur le lit, c'est le but de la manœuvre. L'agent de liaison du gouvernement glisse sa langue sur ses propres lèvres, c'est avec un gros doute qu'il songe que son amant le voit faire. C'est vrai qu'il n'y a guère de lumière dans leur chambre, peut-être celle de la lune, mais elle est infime. Doucement, Josué glisse ses lèvres à l'intérieur de ses cuisses maculant celles-ci de baisers appuyés, parfois avec l'aide de ses dents, ne se gênant pas pour laisser quelques marques. Il tourne autour du pot car en effet, il n'a toujours pas atteint sa cible et c'est là ou se trouve tout l'attrait dans le jeu. Ses mains posées préalablement sur ses cuisses l'aident à lui faire passer ses jambes sur ses épaules, rendant la chose plus simple pour les deux hommes. Cette fois, il est temps de passer aux choses sérieuses, il n'attend pas de message de sa moitié pour lui dire qu'il peut le faire pour le faire. Il glisse ses lèvres sur toutes la longueur de son membre, usant de sa langue à bon escient. Ses yeux sont fermés, il n'a pas besoin de voir ce qu'il fait. Il reste un certain moment comme ça, à rester, à ne pas prendre les choses directement. De légers gémissements s'échappent de ses lèvres signe qu'il prend autant de plaisir à lui donner cette caresse que lui à la recevoir. C'est sans prévenir qu'il s'empare de sa virilité dans sa bouche d'un seul coup, entamant un mouvement de bas en haut pendant que ses mains griffent la peau qu'il a à sa portée sans trop faire attention. En réalité, il ne fait plus attention à rien à cet instant précis, il a tout oublié, il n'en a rien à faire de l'endroit ou il se trouve, ni de ce que les gens pensent, il n'a qu'une seule chose dans la tête, Arthemus.
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyJeu 7 Mar - 0:05

C'était difficile d'expliquer avec des mots ce qu'il avait ressentit lorsqu'ils s'étaient vus pour la première fois sur ce toit, par le plus pur des hasards -ou peut-être pas, allez savoir-. Ils étaient tous les deux venus à la base assouvir leur mauvaise habitude commune, pensant l'un comme l'autre trouver là-haut un peu de tranquillité et au bout du compte, ils n'avaient même pas vraiment parlés, mis à part les banalités d'usage et partager un briquet et une cigarette. Mais pourtant un déclic c'était produit en lui. Un nouveau sentiment qui bien qu'inédit et effrayant était tout aussi agréable. Si jamais auparavant le faussaire n'avait voulu s'engager dans une relation stable, ce n'était pas sans raison. Il avait beaucoup de mal à faire confiance aux gens avec tout ce qu'il avait pu subir à cause de son père par le passé d'une part, de l'autre, disons simplement qu'il ne ressentait pas le besoin de se caser, parce qu'il aimait sa solitude, pas de compte à rendre à qui que ce soit, la liberté de dire ou faire ce que bon lui semblait. Une liberté dont il avait été privé durant tout le temps que son père avait fait de sa vie une longue descente en enfer. S'il avait tenu si longtemps, c'était parce qu'il y avait sa soeur, il ne pouvait pas la laisser entre ses griffes elle aussi. Et même si rien de tout ce qui ne s'était passé n'était entièrement de son fait, longtemps il avait lui aussi cru ne pas vraiment mériter d'avoir droit au bonheur comme tout le monde. Puis Josué était entré dans sa vie et il s'était finalement dit, et pourquoi pas ? Pourquoi pour une seule fois dans sa vie, il n'aurait pas lui aussi ce qu'il voulait ? Et ce qu'il voulait c'était lui. Ça avait pris du temps avant qu'ils ne finissent par sortir ensemble mais ça en valait la peine, Josué en valait la peine et le fait qu'ils soient encore ensemble à ce jour le confortait dans cette idée. Il aimait cet homme, comme il était tout simplement. Aussi atypique soit-il d'apparence comme de caractère. Il ne pouvait plus imaginer sa vie sans lui à ses côtés. Non, ça n'était pas une autre connerie pseudo-romantique balancée comme ça pour dramatiser, la preuve en était bien là ce soir. Leur relation était devenue quasi fusionnelle avec le temps et il pouvait sentir quand il allait mal et souffrait quand il souffrait. Penser une seule seconde à quelqu'un d'autre n'était pas à l'ordre du jour et ne l'avait été et ne le serait jamais. Même si inconsciemment, il a peur qu'un jour Josué se lasse de lui et finisse par partir. Mais il ne préfère pas y penser et c'est aussi peut-être pour ça qu'il ne veut pas lui imposer une vie commune -même si ils en avaient déjà une enfin, plus ou moins puisqu'il dormait chez lui cinq jour sur sept la plupart du temps-. Il était heureux comme il l'était, tout simplement, pourquoi prendre le risque de tout perdre pour ça alors ? Il savait que Josué l'aimait et ça lui suffisait. Il ne demandait rien de plus que ce qu'il avait déjà, même si dans le fond bien entendu, il préférerait ne pas avoir à se cacher des autres car il devenait parfois compliqué pour lui de se contenir quand il était dans les parages. Mais puisque Josué tenait à ce que leur relation reste secrète, il ne disait rien. Pour lui faire plaisir. Tout simplement.

L'un comme l'autre donnait beaucoup envers son compagnon, trop même sans doute et ça pourrait à terme être dangereux pour eux et pour leur relation mais pour le moment, pas question de changer tout ça d'un iota. Même si il faudrait sûrement en arriver là un jour prochain, surtout si Josué continue de refuser de lui parler de ce qui le tracasse tant. Oui, cette expression résumait bien les choses entre eux, en effet, s'aimer à en crever. Des conséquences d'une addiction mortelle à l'autre. Oh, qu'on ne s'y trompe pas, ils étaient tous les deux aussi atteint l'un que l'autre. Josué voulait tout faire pour lui sans qu'il ne lui demande rien et Arthemus lui offrir tout ce qu'il méritait depuis longtemps et dont il avait toujours été privé. Ils s'y retrouvaient donc tous les deux en fin de compte, voilà pourquoi sans doute qu'ils en restaient là ou tout simplement qu'il avait peur de le brusquer si jamais il formulait cette envie de vive voix devant lui, il se sentirait forcé de lui répondre oui pour lui faire plaisir. Et ce n'était pas ce qu'il voulait, qu'il le fasse pour cette raison et non pas parce que c'était ce qu'il désirait lui aussi. Alors oui, si son compagnon lui avait part de son envie de passer les tests pour devenir un agent, il aurait été à 100% derrière lui, le poussant à le faire si c'était quelque chose qui lui tenait à cœur, faisant taire ses peurs de le voir partir loin de lui et sur le terrain, ce qui n'était pas sans risque mais il ne pouvait décemment pas faire l'égoïste et lui dire de rester parce qu'il ne voulait pas le perdre. Arthy n'était pas comme ça. Sinon il n'aurait pas pris la peine de faire en sorte d'épargner à sa soeur de subir les démons de leur père. Les autres passaient avant lui, il préférait donner que recevoir. Enfin, peut-être que ce soir il ferait une petite exception... Puisque Josué semblait tenir absolument au fait de lui faire plaisir, il n'allait pas se faire prier. Surtout qu'il n'imposait rien, pas directement en tout cas. Mais bon, il ne fallait vraiment être complétement idiot pour ne pas comprendre ce que sa phrase sous-entendait, surtout dans un tel contexte et après que Josué ait largement été à l'origine de ce qui allait arriver. Il ne faisait donc que le suivre sur sa lancée... Une excuse comme une autre et valable selon lui pour justifier le fait qu'il allait abuser de la situation puisqu'il y était si subtilement invité à le faire par son compagnon. Autant dire sans la moindre subtilité justement mais comment lui dire non alors qu'il était là, tout contre lui dans le plus simple appareil, son souffle répandant dans tout son corps un si doux poison que le désir qu'il avait pour lui à ce moment précis -comme en général vous me direz...-

Il accueille donc à nouveau ses lèvres contre les siennes avec un plaisir à peine dissimulé, après tout ils se cachent assez le reste du temps pour ne pas avoir à le faire ici dans leur chambre, non ? Et puis pour le moment, à part le bruit saccadé de sa respiration, on ne peut pas entendre grand chose d'autre mais ça n'était que temporaire, bien entendu. Puisque déjà un léger grognement s'échappa de ses lèvres quand celles-ci furent lâchement abandonnées par celles de son mâle même si elles ne tardèrent pas à se poser à nouveau contre sa peau mais à un endroit bien plus stratégique cette fois. Il laisse donc bien volontiers les commandes à Josué, se laissant trainer par ce dernier vers le bord du lit tout en restant allongé. Il n'aperçoit en effet pas grand chose vu le peu de lumière que contient la chambre mais il n'a pas besoin de voir pour savoir ce qu'il fait à présent. Alors quand enfin les lèvres de son compagnon retrouvèrent leur chemin, il agrippa les draps sentant un frisson lui parcourir tout le corps, lui arrachant un gémissement étouffé entre ses lèvres closes. Il était diabolique parfois, de lui faire subir ce genre de choses mais ce n'était pas comme s'il avait l'intention de lui en tenir rigueur. Mourir de plaisir ne devait pas être après tout la manière la plus déplaisante qui soit. Ses jambes reposaient à présent sur ses épaules, qu'il pouvait sentir sous ses cuisses, se contracter et bouger, ce qui était terriblement excitant pour lui. De sentir ses muscles s'agiter de la sorte... Ses poings se resserrent encore un peu plus sur les draps quand il sent sa langue se poser contre son membre sans pour autant aller plus avant, au point que ses jointures commencent déjà à blanchir dangereusement. Même s'il sait que ce n'est pourtant que le début des hostilités. Le prochain assaut ne tarda pas d'ailleurs à arriver, le faisant se cambrer doucement, ses jambes se serrant contre ses épaules sous l'effet de la nouvelle vague de plaisir qui l'envahit alors que son compagnon commençait de lents va et vient sur son début d'érection. Il aurait du se sentir mal, pour un tas de raisons à vrai dire mais à cette seconde précise, lui aussi était bien loin de tout ce qui l'entourait et si près de Josué que le reste n'avait de toute façon plus la moindre importance. Heureusement pour eux, vu l'heure qu'il était, il ne risquait pas d'y avoir grand chose pour venir les interrompre et tant mieux parce que dans le cas contraire, Arthemus aurait sûrement été à deux doigts d'incendier quiconque viendrait mettre un terme prématuré aux "excuses" de son homme. Il avait beau avoir un visage poupon et angélique, il pouvait se montrer lui aussi démoniaque quand il le voulait. Après tout, tout le monde a une part sombre en lui, certains sont juste plus enclin à la laisser s'exprimer librement...
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyJeu 7 Mar - 23:58

Arthemus & Josué.
La manipulation n'est absolument pas le point fort de Josué, jamais il n'a eu l'intention d'user de cela avec son compagnon, ce qu'il est en train de faire, là plus exactement, c'est des excuses, certes à sa manière. Rares sont les personnes qui avouent user de cette méthode là pour s'excuser, mais malheureusement, pour le moment c'était la seule issue qui s'offrait à l'agent de liaison, enfin malheureusement, ça reste à voir. Pour le moment, aucun des deux n'est malheureux de ce qui est en train de se produire, ils sont même tous les deux bien heureux que ça se termine de la sorte. Enfin, c'est relatif, parce que rien n'est terminé, la conversation va revenir sur le tapis n de ces jours, maintenant qu'ils ont été en face à face et qu'ils sont tous les deux au courant de la réaction de l'autre, il va bien falloir ouvrir la bouche et s'exprimer. Josué sait pertinemment que les choses ne peuvent pas toujours finir avec une érection dans la bouche -à son grand damne-. Il n'essaye pas non plus dé détourner le sujet, simplement, il est incapable de faire des plates excuses, déjà parce qu'il n'aurait pas les mots et aussi parce qu'il ne peut pas le faire sans s'exprimer au sujet de ce qui le met dans cet état, certainement qu'après, les choses vont couler de source, mais pas pour le moment. Josué devra aussi lui parler de ce qu'il se passe en lui, des changements qu'il ressent, parce que généralement, c'est ce qu'il fait, même si parfois, il a du mal à mettre des mots sur les sensations qu'il ressent, il essaye de l'expliquer à Arthemus qui finit toujours -par miracle ou pas- à le comprendre et à finir par l'aider. Ce qui pausera problème plus tard, c'est qu'il n'y a que Josué qui peut se sortir de ces problèmes là, personne ne peut clairement l'aider, parce qu'il faut que lui-même soit au clair et ce n'est définitivement pas le cas et si on lui dit d'aller voir un psychologue, un personne apte à en parler, il refuserai catégoriquement. Ce n'est pas le genre de l'agent de liaison du gouvernement d'aller discuter de sa vie avec quelqu'un, il a déjà du mal à le faire avec Arthemus parce qu'il trouve que son passé n'a rien d'intéressant, alors le faire avec un inconnu pour en plus se faire juger, jamais. Josué a toujours été quelqu'un de très secret sur son passé, il n'a pas eu une enfance particulièrement difficile, son père a certes été un enfoiré avec lui à certains moments, mais ça reste son père et pour Josué, tous les pères agissent de la même manière, sauf celui d'Arthemus. Il a une certaine haine envers cette personne qui a détruit sa moitié. Celui-ci ne lui en parle pas, mais il sait ce qu'il s'est passé, il n'essaye pas de lui faire cracher le morceau et il a une certaine admiration envers son compagnon pour tout ce qu'il a fait et ce qu'il a vécu. Josué éprouve une certaine fierté au coin de son cerveau pour être entré dans sa vie et lui avoir permit de sourire un peu plus, du moins, c'est ce qu'il croit et espère. Même si il est loin de la perfection qu'on pourrait espérer, Josué se bat pour être le mieux et faire ce qu'il aime lui, sacrifices ou pas sacrifices, son bonheur passe avant le sien, c'est pourquoi aussi, il est là, la tête entre ses cuisses, même si ce n’est pas une position orthodoxe, comme on a l'habitude de voir. Sauf si on les imagine tous les deux, habillés, sur un canapé, Josué sa tête sur ses cuisses et les mains d'Arthemus dans ses cheveux, là ça se discute.

Les deux jeunes hommes ne se disent pas tout, mais c'est bien évidement pour le bien de l'autre et ce n'est pas plus mal d'un côté, cependant, si l'un parle, l'autre écoutera sans problème et cela le rendra que plus heureux, c'est certainement pour ça qu'Arthemus essaye de le pousser à lui parler de ce problème pour effacer les derniers événements. Notamment les nuits passées à rester dans le lit et à l'attendre sans jamais le revoir arriver. Ça va bien finir par changer. Maintenant que Josué sait, il va devoir s'affronter lui-même et ensuite sa moitié, même si il se doute qu'Arthemus va le comprendre, enfin, pas tout de suite, certainement, mais il sera la pour le soutenir, quoi qu'il advienne et quoi qu'il décide de faire par la suite. Cela ne l'inquiète pas, enfin, ça devrait un peu, le fait de savoir que son compagnon va le suivre quoi qu'il arrive, parfois, il se pose des questions, est-ce qu'il le mérite ? Certes, Josué a toujours été de ceux qui se dévalorise, malgré ses réussites notamment dans ses études, mais pour le reste, il n'a toujours été que le second, il n'a jamais rien gagné. Enfin, Arthemus est certainement la plus belle chose qui lui soit arrivé dans la vie, il ne sait pas si il le mérite, alors il a peur, il panique parfois, même si il arrive bien à le cacher. Le couple a encore de longues années devant lui si rien ne vient lui causer des problèmes, ils peuvent même continuer comme ça et ça ira très bien, même si ce n'est pas le mieux.

En ce moment, en tout cas, aucun des deux ne se plaint de ce qu'il se passe, il n'y a que les gémissements que poussent Arthemus qui couvrent la chambre. Josué n'aime pas tellement lorsqu'il ne se laisse pas aller, mais ce n'est pas lui qui va faire la leçon parce qu'il essaye toujours de faire le moins de bruit, ce qui est malheureusement pour lui toujours un échec étant donné qu'Arthemus se donne toujours le mot pour le faire flancher, alors, pourquoi pas lui. Les yeux fermés, Josué continue très doucement son mouvement de va et vient sur le haut de son érection, il lâche ses cuisses des mains pour venir caresser la base de celle-ci, enfin, la frôler au départ avant de l'encercler dans une seule de ses mains dans un mouvement plus vif et rapide. Du côté de sa bouche, il use de sa langue comme il sait très bien le faire et laisse parfois ses dents râper la peau, mais sans jamais appuyer, juste pour qu'il sente une légère pression. Josué pousse quelques grognements de son côté pour le faire vibrer un peu, et aussi parce qu'il prend du plaisir à ce qu'il est en train de faire. Ce n'est même pas du donner sans rien recevoir, il prend tout autant de plaisir à le faire qu'à recevoir une caresse de ce genre, cependant, ça se voit un peu moins lorsqu'il s'y adonne. L'agent de liaison lâche son membre avec sa bouche un instant regardant dans le noir l'effet de son travail, il garde sa main à la base ralentissant le mouvement. Il prend une inspiration un peu plus grande que les précédentes et passe le plat de sa langue sur toute sa longueur avant de jouer avec le haut pour reprendre son membre dans sa bouche, cette fois plus profondément. Des bruits de succion se font entendre, Josué essaye de lui donner le plus de plaisir possible, il sait d'autant plus qu'il ne tiendra pas longtemps et c'est ce qu'il veut, il veut l'entendre, même si il ne va pas pouvoir le voir, il va le sentir, le goûter et il n'attend que ça.
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Arthemus B. Eckhart

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyVen 8 Mar - 16:38

Le faussaire se doutait bien que ce n'était pas de la manipulation dans sa plus simple expression, Josué n'avait pas grand chose à gagner en agissant de la sorte avec lui car depuis le temps, il sait bien que lorsque Arthemus a une idée en tête, il ne l'a pas ailleurs. Surtout si ça le concernait lui directement comme c'était le cas ici. Tout ceci n'était donc qu'une digression, un leurre temporaire qui les arrangeaient tous les deux dans le fond, donnant une excuse à l'un pour se faire pardonner et à l'autre de tout simplement partager un moment intime avec son compagnon. A vrai dire, peut-être était-ce Arthy qui était manipulateur sur ce coup, si on voyait les choses sous un autre angle. Il ne pensait pas que Josué lui devait de quelconques excuses et pourtant il avait sauté sur l'occasion -pour ne pas dire sur Josué tout court, même si c'était plutôt ce dernier qui l'avait fait en vérité- quand ce dernier avait formulé l'idée qu'il pouvait lui demander ce qu'il voulait. Était-ce pleinement prémédité de sa part ? Non, bien sûr que non, il s'était simplement laissé séduire par l'idée qui avait germé dans un coin de son esprit quand Josué l'avait plaqué contre le mur quelques instants plus tôt. Certes ces excuses là était d'un genre peu orthodoxe mais pas surprenantes venant de la part de son compagnon, qui n'était pas véritablement à l'aise pour verbaliser les choses -une fois de plus-. Surtout des excuses qui découlaient d'une conversation comme celle qu'ils avaient pu avoir un peu plus tôt dans le salon. Une seconde il se demanda bêtement si n'y avait qu'avec lui qu'il présentait de telles excuses -c'était idiot puisqu'il avait une totale confiance en lui sur ce point là- mais ça le fit sourire même si une part de lui restait tout de même soucieuse face à cette éventualité. Mais bon, comment pouvait-il savoir que Josué avait en fait un passage à vide qui était la conséquence de son échec aux testes pour passer agent double zéro et que bien sûr, cet échec le renvoyait immuablement à ce sentiment latent d'infériorité qui le suivait depuis des années, pour ne pas dire depuis toujours. Et vu qu'il refusait déjà de se confier à lui, son compagnon depuis presque quatre années à présent, il était exclu qu'il le fasse avec un professionnel -je parle bien sûr d'un psy- ça serait une pure perte de temps et d'argent de surcroît. Pourtant, s'il consentait à s'ouvrir un peu à lui, Arthemus pourrait l'aider ou à défaut de pouvoir réellement le faire, le soutenir dans cette épreuve. Ça ne serait que juste retour des choses, puisque depuis qu'il est dans sa vie, Arthemus connait enfin le bonheur, le vrai. Celui dont tout le monde rêve, chacun à sa façon. Et celui dont son père l'avait privé durant des années. Il avait tout simplement fait tout ce qu'il pouvait faire pour protéger sa soeur alors, rien de bien héroïque donc mais il s'en sortait bien au final. Et tout comme Josué voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour lui offrir le meilleur, Arthemus voulait faire en sorte que son mâle aille mieux, à défaut de pouvoir gommer une bonne fois pour toute ses angoisses les plus anciennes et les plus tenaces.

Omettre la vérité ça n'est pas à proprement mentir, pas vrai ? Surtout quand cela à pour but de protéger l'autre d'une vérité douloureuse. Puis tout se dire ça n'était pas non plus une chose à faire si l'on voulait espérer entretenir une vie de couple assez saine. Chacun doit malgré tout parvenir à garder une part de secret, un jardin personnel en quelque sorte. Mais si le faussaire tient tant à faire parler sa moitié c'est parce qu'il reste persuadé que le fait de formuler avec des mots, à voix haute son problème, cela pourrait débloquer les choses pour lui et ainsi donc l'aider à résoudre son soucis à défaut que lui puisse faire quoi que ce soit pour l'y aider. Ça n'était en aucun cas son intention de le culpabiliser pour ces nuits où il avait veillé plus ou moins, espérant que l'agent de liaison finisse par venir se recoucher en vain. Non, il voulait tout simplement le soutenir, contre vents et marrées s'il le faudrait. Ça n'était peut-être pas la meilleur chose pour eux mais pour le moment ça fonctionnait bien alors pourquoi changer de direction en cours de route ? S'ils ne sont pas parfaits chacun de leur côté, ensemble, ils sont meilleurs. L'un est pour l'autre la plus belle chose qui lui soit arrivé jusqu'à présent et vice-versa. Que Josué se demande s'il méritait quelqu'un comme lui, Arthemus lui aurait très probablement répondu qu'il méritait mieux que lui, car après tout, il avait fait de grandes études, prestigieuses de surcroît et il avait réussit dans sa vie, il pouvait donc taper plus haut qu'un simple ex-criminel comme lui, même si depuis bien sûr, il s'était amendé de son passé. Il n'en avait sûrement pas conscience, mais Josué plaisait, Arthemus le voyait, certains regards ne trompaient pas quand d'aventure il surprenait sa moitié à discuter avec untel ou untel. Ou était-ce tout simplement sa possessivité qui lui faisait voir des choses ? Un peu des deux sûrement. Mais le fait qu'ils doivent se cacher n'aide pas vraiment à le rendre totalement objectif non plus puisqu'il ne peut pas laisser libre court à son envie de marquer clairement et fièrement son territoire.

Mais pour le moment, non il était certain qu'aucun d'entre eux ne se plaignait de quoi que ce soit, difficile de faire le contraire dans un moment pareil de toute façon. Sauf si bien entendu vous englobiez là-dedans les gémissements -certes pour le moment encore contenus- du faussaire. Josué ne savait peut-être pas faire usage de sa langue pour parler et exprimer ses sentiments d'une façon verbale mais bon sang, pour ce qu'il pouvait en juger une fois de plus, dans ce domaine là, elle faisait des miracles. Mais évidemment, il n'était pas encore au bout de ses peines avec lui. Sentant ses mains quitter ses cuisses pour venir se perdre au niveau de son entrejambe, il se mordit la lèvre un peu plus fort, essayant de contenir un nouveau gémissement mais sa tentative échoua lorsque l'une de ses mains se referma sur la base de celle-ci. Ses mains relâchèrent les draps qu'il tenait entre ses doigts jusqu'à présent, soufflant profondément pour ne pas perdre la tête trop vite mais il savait que ça serait une vaine tentative puisque son mâle n'allait pas s'arrêter là. Ses doigts se glissèrent donc dans les boucles brunes de la chevelure de son compagnon quand celui-ci continuait de s'activer plus bas. Sa tête se redresse soudainement quand il cesse de le faire, grognant d'une façon presque vindicative mais cette dernière retourne en arrière peu après, accompagnant un long soupir de plaisir qui s'échappe finalement de ses lèvres tandis que ses jambes deviennent tremblantes -heureusement pour lui il n'avait pas à s'en soucier dans sa position-. Quand sa moitié remet alors le couvert, cette fois-ci c'est dans ses propres cheveux que ses mains se perdent, les tirant un peu sous l'effet d'une nouvelle vague de plaisir qui l'assaille encore une fois. « Oh shit! » Il ne se retient plus à présent, à quoi bon de toute manière ? Il s'abandonne totalement même si le fait de rester sans rien faire pour le moment le frustre un peu mais il n'est pas en position de faire grande chose là, alors il se redresse après avoir dégagé ses jambes des épaules de Josué et il s'assoit -en prenant soin qu'il suive le mouvement malgré tout- et il laisse ses mains aller librement un peu partout, là où il pouvait avoir accès, comme la base de sa nuque, ses épaules, son dos...


Dernière édition par Arthemus B. Eckhart le Jeu 4 Avr - 13:00, édité 1 fois
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyMar 12 Mar - 12:40

Arthemus & Josué.
Ses cheveux ont toujours été un endroit plutôt sensible chez lui, il adore tout particulièrement lorsqu'il glisse ses doigts entre ses mèches et même quand parfois, il tire un peu dessus, souvent il soupire, parfois il grogne et d'autres fois, il gémit. Lui toucher les cheveux, c'est tout un mécanisme qui se met en place chez lui alors lorsque la main de son compagnon glisse dans ses mèches, il pousse un long gémissement, s'arrêtant durant quelques secondes avant de reprendre sa caresses. Les doigts d'Arthemus qui étaient sur les draps trouvent un lieu différent et tout aussi accueillant. Josué comprend ce qu'il ressent, déjà parce qu'il l'a déjà vécu et aussi parce qu'il fait tout pour que sa moitié tire le plus de plaisir possible. C'est pour lui qu'il fait ça et il ne songe pas une seule seconde que ce soit Arthemus qui en réalité profite de tout ce qu'il se passe en ce moment. Ce n'est guère possible à vrai dire. Il ne dort pas des nuits par sa faute, il mérite au moins ça. Enfin, il faut avouer que ce n'est pas que pour se faire pardonner, d'un côté Josué adore faire ça, passer en dessus, faire plaisir, lui apporter quelque chose, en gros, il essaye de combler toutes les lacunes qu'il tire derrière lui avec son imperfection qui a cependant séduite Arthemus. Espérons qu'il n'y a pas que cela qui a attiré le jeune homme vers lui, peut-être son côté mystérieux ? Son physique ? Ils n'en ont jamais trop discuté pour le pourquoi du comment, ils ont simplement suivis leurs instincts et puis, les choses sont arrivées tout à fait naturellement, il n'a pas fallu de grand chose, ils se sont attirés mutuellement et tout est allé dans le même sens. Ce qui est vraiment bien pour un couple, cependant, on ne peut pas dire qu'ils sont un couple comme les autres, parce que tout le monde sait que dans un couple lambda, il y a des disputes, les disputes font partie intégrante d'un couple et ça aide celui-ci a avancer, à aller mieux etc. Cependant, eux, pour le moment, n'ont pas eu à hausser la voix, à se disputer pour quelque chose. Ce n'est pas non plus que les non-dits dominent le couple, mais ils arrivent à vivre sans, on dirait presque qu'ils ont peur que quelque chose se brise entre eux et de toute manière, quoi qu'il arrive, si dispute se fait sentir, Josué n'hésitera pas à parler et à arranger les choses, quitte à passer pour le fautif -sans pour autant mentir- et faire que tout s'arrête avant que quelque chose ne change. Est-ce qu'ils ont peur du changement, c'est une possibilité, mais c'est plus du côté de Josué que c'est le cas là, c'est un peu pour ça qu'il freine tous les changements de grande envergure, même si il sait que les repousser n'est pas une bonne idée. Cependant, il prévoit une surprise pour l'anniversaire de son compagnon. Même si il n'est pas doué pour les parole et a un romantisme bien à lui, il a déjà une idée de cadeau et est impatient, quoi qu'un peu stressé. Ça va littéralement tout bousculer entre eux, mais, c'est peut-être, enfin, c'est certainement le moment de faire un grand pas, non, un bond en avant. Même si sa contredis toutes ses pensées du moment, il fait tout renverser et littéralement aller de l'avant, faire table rase, être meilleur, vivre le meilleur et pour le meilleur.

Josué a toujours les yeux fermés, prenant un plaisir certain avec ses mains dans ses cheveux, il n'en demande pas plus venant de sa moitié, il ne demande même rien en retour, si celui-ci veut simplement profiter de la caresse il ne va vraiment pas lui en vouloir. Il ne pourra certainement jamais lui en vouloir alors bon. Cependant, Arthemus ne semble pas vouloir rester comme ça, presque immobile, après avoir commencé à pousser des gémissements un peu plus puissant, il délaisse la chevelure de Josué pour bouger ses jambes de ses épaules. L'agent de liaison du gouvernement à juste le temps d'ajuster sa bouche afin de ne pas lui faire de mal avec ses dents pendant qu'il bouge. Arthemus se retrouve assit sur le lit et laisse ses mains toucher tout ce qu'elles peuvent toucher de la peau de l'agent. Josué ne peut pas être plus heureux que ça et reprend sa caresse buccale avec enthousiasme. Son compagnon a décidé de faire quelque chose de son côté et il ne peut que lui en être reconnaissant. C'est vrai qu'il n'a jamais été immobile, il n'a jamais laissé quelqu'un faire quelque chose tout seul, Arthy est toujours de ceux qui aident, qui avancent, qui ne sont jamais immobiles et qui ne profitent pas des autres. Il offre, toujours, encore et toujours, il ne garde jamais rien pour lui et fait partager, il est quelqu'un qui donne plus qu'il ne reçoit, mais Josué essaye de faire de son mieux pour que parfois, il reçoive plus qu'autre chose. Si il y a bien une chose qu'il adore par dessus tout, c'est de le voir jouir, de le voir se laisser aller, de l'entendre gémir son prénom, de le voir trembler, sous ses doigts ou bien sa bouche ou encore autre chose, comme tout à l'heure, lorsqu’ils étaient dans le lit. Cette image d'Arthemus couché en dessous de lui les yeux mi-clos, jamais elle ne pourra quitter son esprit, jamais Josué ne pourra oublier une image pareille, parce qu'elle a beau sembler être la même à chaque fois, ce n'est absolument pas le cas, toutes les fois sont différentes, toutes les fois sont meilleures que les précédentes -enfin, il l'espère-. Il glisse doucement sa main libre sur un des bras de son amant afin que celui-ci repose sa main dans ses cheveux, qu'elle ne les quitte plus, il a besoin de ça, ne serait-ce aussi pour que son compagnon lui dicte une marche à suivre si il a envie, quoi qu'il est bientôt trop tard, Josué le sent se tendre encore un peu plus dans sa bouche.

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyJeu 4 Avr - 15:29

Bien sûr qu'il n'y avait pas qu'une seule chose qui avait attiré Arthemus chez Josué. Loin de là même. Bien entendu, son physique avait joué un rôle proéminent lors de leur rencontre sur ce toit mais si ça n'avait été que ça, nul doute que rien ne se serait passé entre eux, rien de sérieux en tout cas. Non, il avait été attiré par son intellect aussi, aiguisé et plus développé que la moyenne, par son esprit, par son côté mystérieux et presque torturé en un sens. Un peu comme lui, ce qui avait piqué sa curiosité au point que pour une fois, il avait réellement voulu apprendre à le connaître avant qu'il ne se passe quoi que ce soit avec lui. Le résultat était là à présent, près de quatre années plus tard. Alors oui, peut-être que ce soir Arthemus profitait un peu de la situation mais ça n'était pas méchant, il avait tout simplement envie de se retrouver seul avec son homme, comme ils le faisaient par le passé, avant que les pensées de Josué s'assombrissent sans qu'il ne puisse rien y faire. Tout ceci n'était donc qu'un moyen comme un autre de détourner à nouveau le problème un temps puisque chacun campait sur ses positions et n'en démordait pas. Enfin, surtout Josué c'est vrai mais Arthy n'avait pas le cœur de devoir en arriver à d'autres extrémités pour le faire parler. Mais ça viendrait peut-être un jour. Car il est vrai que même s'ils formaient un couple, contrairement à la plupart d'entre eux, ils ne haussaient jamais véritablement la voix. Ce qui certes était une bonne chose en soi mais personne n'était dupe dans le fond, pour qu'un couple fonctionne véritablement, les disputes faisaient partie du tableau. Mais ils les évitaient toujours d'une façon ou d'une autre, en évitant d'en parler ou tout simplement parce que son compagnon décidait de prendre le tort sur lui quoi qu'il arrive, presque comme s'il estimait toujours être la source de leurs maux alors que bien évidemment, ça n'était pas le cas. Mais oui, peut-être avaient-ils l'un comme l'autre peur que quelque chose change s'ils prenaient ce pas supplémentaire là dans leur relation. C'était donc préférable de vivre ainsi que de prendre le risque de le perdre. Il ne pensait pas que cela soit possible, mais après tout qui pouvait dire savoir avec une absolue certitude de quoi demain serait fait ? Pas lui en tout cas et ça le dérangeait déjà assez comme ça pour ne pas en remettre une couche inutilement. Mais oui, il finirait par le faire parler. Même si pour le moment il avait tout à fait autre chose en tête vous pensez bien. Et qui pourrait l'en blâmer vu la situation...

Oui, pour le moment tout son être n'est plus focalisé que sur une chose, même si pour l'instant, il lutte encore contre tout ce que son compagnon lui fait ressentir en s'acharnant à se faire pardonner, comme il l'a si bien dit auparavant. Mais lassé de rester sans rien faire, de rester là à profiter de toutes les attentions prodiguées par Josué, il avait finit par bouger, en passant ses mains dans ses cheveux en sachant quel effet cela aurait sur lui mais après la brève interruption de leurs réjouissances, il ne tenait plus en place. Une fois redressé, il laisse ses mains se perdent un peu partout sur le corps de son homme qui a eut la bonne idée de suivre le mouvement. Donner pour le plaisir de donner, sana attendre quoi que ce soit en retour. Une chose qu'Arthemus faisait presque malgré lui parfois, au boulot comme ailleurs, se mettant même du coup dans une impasse mais il aimait aider les autres, c'était d'ailleurs ce qui l'avait perdu par le passé. Son père avait abusé de sa faiblesse de coeur mais pourtant il n'avait pas réussir à s'endurcir pour autant. Il aidait les autres quand il le pouvait, donner de sa personne quand cela se montrait nécessaire ou pouvait rendre service. Une autre raison pour laquelle il supportait mal de voir sa moitié dans un tel état sans rien pouvoir y changer. Sur le moment, il ne regrettait rien -étonnant n'est-ce pas...- mais sans aucun doute, il s'en voudrait par la suite pour tout ça, même si en théorie, ils étaient pour la peine, aussi coupable l'un que l'autre. Lui de se laisser faire et d'y prendre plaisir et lui de se buter à ne rien lui dire en détournant le problème de la sorte. Mais la lutte commençait à devenir une vaine lubie à mesure que tous les recoins de son corps et de son esprit étaient envahis par cette vague de plaisir qui s'abattait en lui. Ce que Josué devait d'ailleurs savoir à sa façon puisqu'étant à l'origine de son état. Ses mains retrouvèrent alors le chemin de ses cheveux, ayant parfaitement compris ce qu'il avait voulu lui faire dire en posant sa main sur son bras. Ses doigts se glissaient de la base de sa nuque vers le haut, s'ancrant là avec délicatesse dans un premier temps puis un peu moins. Oui, il n'en avait plus pour très longtemps, ses gémissements et sa respiration ne trompant plus personne sur ce point là. Serrant un peu plus sa prise entre ses mains, il fit tomber la dernière barrière mentale qu'il parvenait encore à maintenir, laissant son plaisir prendre complétement le dessus à présent.
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Josué Wilde

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MessageSujet: Re: I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18}   I look around me and feel you are ever so close to me {Arthemus} {R-18} EmptyJeu 4 Avr - 16:26

Arthemus & Josué.
Atteindre le point de non-retour est quelque chose de plus qu'agréable et nombreuses sont les fois ou ses deux hommes l'ont atteint en même temps, ou simplement ensemble. C'est réellement un sentiment intéressant puisque pendant quelques minutes, parfois très longues, il n'y a plus rien, plus de soucis, plus de problèmes qu'une sensation de plénitude. C'est très fort comme ressenti, on ne peut pas y échapper, à moins que l'on simule, mais pour le moment, ça n'a jamais été le cas des deux hommes, espérons-le. Josué a cependant eu quelques réticences avec ça, non pas qu'il n'aime pas avoir un orgasme, mais ce qui l'inquiète le plus, c'est cette perte de contrôle de soi. Jusqu'à quelques temps, Josué a toujours eu un contrôle total sur sa propre personne, désormais, il commence à se laisser dominer par des impulsions qui font de lui un être changeant et qu'il n'apprécie guère. Josué change du tout au tout en ce moment et ce n'est pas une bonne chose, tout du moins, il ne trouve rien de positif à dire de cela. C'est d'ailleurs bien dommage. Il pourrait faire la part des choses te découvrir ainsi qu'il faut plus confiance à son instinct qu'à ses connaissances et son cerveau etc... Il devient presque plus humain, non pas qu'il ne l'était pas avant, mais il a toujours été quelqu'un de froid, comme d'une protection alors que désormais, c'est plus comme une attaque qu'il reste distant avec les personnes qu'il côtoie. Il n'est pas en train de faire sa crise de la quarantaine, déjà qu'il n'est pas encore à celle-ci, mais il est plutôt en remise en cause de ce qu'il est et de ce qu'il a accomplit jusqu'à présent. Il ne se déteste pas entièrement, toute la partie de sa vie consacre à Arthemus est quelque chose qui le fait largement relativiser sur tout ce qu'il vit, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'est guère à l'aise en ce moment. Le fait de ne pas réussir à être au clair avec lui même est quelque chose de totalement frustrant qu'il a du mal à gérer. Si il pouvait simplement faire le point, les choses seraient beaucoup plus simples et il pourrait en parler à sa moitié, parce qu'il se ferait comprendre. Il espère au fond que le temps va jouer un rôle important dans ce qu'il se passe en ce moment, pas trop non plus étant donné qu'il ne peut évidement pas rester comme ça, mais tout de même, quelques jours, ou bien semaines au maximum, ça devrait être suffisant, à moins que quelqu'un arrive à le faire sortir de cette spirale qui semble trouver Josué à son goût. Jamais jusqu'à présent il n'a eu affaire à des problèmes de la sorte, il n'a jamais eu besoin de se remettre en cause ou bien essayer de comprendre ce qui cloche chez lui, Josué a toujours été quelqu'un de parfaitement équilibré malgré ses défauts. C'est dingue comme un seul et unique événement peut changer toute la psychologie d'un personnage, mais après tout, c'est peut-être un signe d'un manque de stabilité de celui-ci ? Se retrouver à se poser des questions comme lui, se remettre en question, devenir odieux avec certaines personnes -petite pensée pour Wade- c'est assez déroutant. Heureusement que pour le moment, Arthemus n'en sait trop rien, il n'y a pas de quoi inquiéter le jeune homme qui a bien d'autres choses auxquelles penser que la crise existentielle de son compagnon. Ce qui est aussi amusant avec Josué, c'est le fait qu'il n'a besoin de personne pour se rabaisser, il s'en sort très bien tout seul, c'est comme lorsqu'il prend pour quelqu'un d'autre, il le fait sans broncher et n'abandonne pas. Ici, il s'excuse, à sa manière certes, mais il s'excuse de son manque de communication à son compagnon qui espérons-le, profite.

Les yeux grand ouverts pendant un instant, Josué ne rate pas une seule seconde du spectacle devant lui, son compagnon en train de peu à peu perdre pied à cause de cette jouissance qui tarde à venir. Elle ne tarde pas dans le mauvais sens, mais Josué prend un malin plaisir à faire durer la chose, encore et encore, même si il sait qu'Arthy ne va pas tenir encore longtemps. Il use de sa langue à bon escient, de ses dents juste pour le frisson et de sa bouche pour tout le reste. C'est une chose qu'il a l'habitude de faire, dès qu'il peut en avoir l'occasion, il n'hésite par, personne ne peut s'imaginer à quel point voir Arthemus jouir est quelque chose d'extraordinaire que Josué est le seul à pouvoir voir, il jalouse grandement les personnes qui l'ont touché avant. Enfin, il se laisse gentiment caressé avant qu'il ne l'oblige à faire remonter ses mains dans ses cheveux, chose qu'il adore tout particulièrement qu'on lui touche, enfin juste Arthy, c'est évident. Il donne un rythme plus soutenu à sa caresse buccale lorsqu'il sent son amant se laisser aller et cette fois, il ferme les yeux, se concentrant sur ses gestes avant de sentir quelque chose de chaud emplir sa bouche. Il se retire doucement et le nettoie pendant quelques longues secondes qui semblent durer une éternité. L'agent se met assit par terre, les mains sur la moquette, le regarde vers le plafond, un sourire carnassier au bord des lèvres. Il passe sa langue sur celles-ci pendant qu'il reprend doucement son souffle. Il jette un coup d’œil amusé sur Arthemus qui est étalé sur le lit. L'envie de faire un commentaire le chatouille, mais il ne dit rien, se contentant de se redresser et de le rejoindre sur le lit. Il dépose quelques baisers sur ses joues tendrement.
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