Hemingway. Ce nom qui fait rêver les plus grand fortunés de Londres. Tu es à peine né, et tu as déjà une réputation qui en ferait jalouser plus d'un. Ton père, célèbre avocat, pour ne pas dire le plus réputé du pays, était fière de pouvoir exposer au monde entier le nouveau membre de la famille. La future tête du cabinet Hemingway. Il mise déjà tout ses espoirs sur toi, alors que tu sais à peine bouger. Ton avenir était déjà tracé pour lui, mais il ignorait ce qui allait réellement se passer. Néanmoins, tu avais un avantage, peu importe le métier qui te tenterait, ton nom. Il t'ouvrira les portes de tout ce qui t'intéressera. Et, s'ils ne sont pas capables de t'embaucher pour si peu, ton père passera un coup de fil et tout s'arrangera. Nouveau née que tu étais, tu partais déjà avec une longueur d'avance sur tout le monde. Ton prénom, Micah-Jane, faisait déjà le tour des journaux papiers. Tout le monde parlait de ta naissance et du futur du cabinet, que tu reprendrais surement. Très vite, tu étais un 'bébé star', certes tu n'étais pas la fille de Brad Pitt et Angelina Jolie, mais dans le monde des affaires, tu représentais l'espoir pour tout le monde. Ton père avait déjà quarante-cinq ans passés, et sa retraire approchée. Bref, tu étais arrivée au bon moment. Mais tout changea lorsque tu entrais à l'école, tu devais avoir six ou sept ans. Tu avais toujours ce tas d'argent qui appartenait à ta famille mais plus tu grandissais, plus t'exprimais ton envie de devenir autre chose qu'avocate. Princesse et vétérinaire, c'était démodé. Tu voulais faire un métier dit "de mec". Et tu t'es retrouvée à toujours vouloir devenir ce que t'es aujourd'hui. Pas une chieuse, non, t'as toujours eu un donc pour ça.

T'y voilà. T'as fait tes brillantes études, comme tout le monde le voulait. Et ton choix n'a pas changé. Avocate, c'est pas pour toi. Tu préfères quand ça bouge, t'en as rien à foutre toi de voir des couples se tapaient dessus pour la garde de leurs gosses. Fallait pas en faire. Tu t'es donc décidé à rejoindre la police de Londres. Là-haut, ça bouge et ça te plait. T'as besoin de mouvement, de quelque chose d'intéressant, d'un scandale, quelque chose où t'auras des défis à relever. Ce jour-là, t'arrives pile à l'heure à ton bureau. Tu jettes ton sac à main dans un coin de la pièce et glisse ton arme à ta ceinture. Même pas correctement installée que ton supérieur débarque. « Hemingway, bouge toi, on a un meurtre qui t'attends ! » Tu le regardes, et avec ton caractère à la con, t'as envie de lui rire à la figure. « Un meurtre ? Passionnant. Envoie un bleu à ma place » Un grognement s'échappe d'entre tes lèvres mi-closes, t'as pas envie d'un meurtre toi, sauf si tu peux vraiment t'y intéresser. Non parce qu'une fille qui se fait tuer parce qu'elle donnait son corps aux hommes et qu'un malade se décide à l'éliminer, c'est déjà vu, quoi. « C'est une de nos plus importantes affaires, Hemingway, donc tu bouges et t'y vas. » En prononçant cette phrase, il s'était appuyé sur le bureau d'un geste plutôt violent, sans être agressif non plus. Nouveau grognement. Tu te lèves à contre-coeur et attrape le dossier qu'il a posé avant de sortir de ton bureau. Quand il est parti, tu t'approches d'un petit nouveau et balances ledit dossier sur son bureau. « Tiens, cadeau, ta première vraie affaire. Prends ton coéquipier de choc avec toi, et allez-y. » Un soupçon d'ironie s'entend dans ta voix quand tu fais allusion à son coéquipier. Il n'ont vraiment rien de vrais flics, ces deux-là. Tu retournes donc dans ton bureau, en cherchant toujours ce que cette affaire avait de tellement important. Enfin, la porte qui claque mets fin à tes pensées et tu te laisses tomber sur ta chaise de bureau, attendant une véritable affaire.

Ce soir-là, tu étais de sortie. Tu avais donc enfilé une de tes plus belles robes, celle qui mets tes formes en valeurs et qui te permet d'attirer le plus d'hommes possibles avec un simple sourire. Qu'ils sont naïves. Tu es donc arrivé là-haut, te servant sans gêne un verre de champagne et la traque commence. Au fil de la soirée, les hommes défilent mais n'ont rien qui t'intéressent. Bon dieu, il y a-t-il un homme potable à cette foutue soirée ? Tu finis ton verre, le pose d'un verre rageur sur la table à côté de toi et t’apprêtes à partir, quitter la soirée. Mais ton regard se pose sur une personne en particulier, un homme brun, la trentaine. Tu le fixes alors qu'il discute. Un sourire prend rapidement possession de tes lèvres et tu l'analyses presque tellement ton regard est profond. Tu le sens, le ressens dès le premier instant. Il a quelque chose qui t'intrigue énormément et qui te pousserais à vouloir en savoir plus sur lui. Tu n'y vas pas, ne passes pas à l'attaque, tu te contentes de rester tapi dans l'ombre, observant. Ton instinct de flic reprends le dessus et cet homme qui t'intrigue devient presque un suspect, la soif d'informations t'envahit et il n'y loupera pas. Tu comptes bien tout faire pour en apprendre le plus possible sur lui, pour obtenir ce que tu veux, arriver à tes fins, comme tu sais si bien le faire. C'est donc soulagée d'avoir pu t'amuser légèrement à cette soirée, que tu la quittes après un dernier verre de champagne.

+ FONDAMENTALEMENT, TU ES PLUTÔT GENTIL OU MÉCHANT ? Je dirais que j'suis gentille, mais j'suis aussi méchante. Disons que ce n'est pas moi qui vais faire exploser une bombe en plein milieu d'une place publique, donc je suis gentille. Mais je ne vais pas aller sauver un chat dans un arbre, pleurer et bouffer de la glace avec une amie qui a eu une peine de coeur, donc aux yeux du monde, je peux être méchante.
+ ES-TU HEUREUX DANS CE QUE TU FAIS DE TA VIE ? J'ai de l'argent, j'ai un boulot, j'ai des hommes, on peut dire que ça va plutôt bien. Je ne vois pas pourquoi je serais pas heureuse, trouve moi une raison.
+ POURQUOI ES-TU UNE PERSONNE AGRÉABLE ? Je ne suis pas sûre qu'on me qualifie de personne agréable, mais je peux te donner certaines de mes qualités. Ce qui plaît, c'est mon entêtement, j'aime pas raté quelque chose, je lâche jamais prise et j'suis bonne flic, je suis une vraie fouineuse -mais c'est utile dans beaucoup de cas- une petite lionne, prête à bondir dès qu'il le faut.
+ ET QUELS SONT TES POINTS FAIBLES ? Je dirais que, le jour où quelqu'un réussira à me faire tomber, ça me fera surement réagir.
+ PLUTÔT AMI OU ENNEMI DE LA LOI ? Quelle question, je n'ai pas choisi mon métier parce que je suis ennemi de la loi, franchement.
+ TON OBJET FÉTICHE ? J'en ai pas en particulier, il en faut un ?
+ PARLE MOI DE TES PENCHANTS AMOUREUX ET DE TA SITUATION ACTUELLE ? Ma situation actuelle? J'ai pas de situation. Je joue, je m'amuse, les hommes ne sont pas vraiment là pour se marier et avoir des enfants. Si on m'a donné la beauté et un don pour séduire, c'est pas pour finir ma vie avec un homme en particulier.
+ ET TON PLUS GRAND RÊVE ? Mon plus grand rêve? Virer mon supérieur et prendre sa place, je la mérite tellement plus que lui.
+ ES-TU UN BON CITOYEN DE LONDRES ? Il n'y a pas de bon citoyen, malgré ce qu'on te dit. Non, tu ne verras personne sauver un chat dans un arbre s'il n'est pas pompier, et forcé de le faire. Non, tu ne verras personne trouver un porte-feuille rempli d'argent et aller le rendre à la personne en particulier. Donc, non, je ne me considère pas comme un bon citoyen, mais je en suis pas un monstre.
+ QUEL A ÉTÉ TON CHOIX DE VIE LE PLUS RÉUSSI ? Je dirais mon métier, je ne vois pas ce que j'aurais pu choisir d'autre - ne me parlez pas de cabinet d'avocat, merci- donc ça a été le choix parfait.
+ ET TA PLUS GROSSE DÉFAITE ? Je te ferais signe dès que j'en aurais une.
+ TA PIRE ADDICTION ? La victoire, j'aime avoir le monopole sur tout, j'aime gagner contre tout le monde, surtout quand c'est compliqué, ça montre encore plus que je n'abandonne jamais.