trente-six ans / deux mars mille-neuf-cent-septante-sept, nouvelle-zélande / anglaise
fabricant d'armes pour le mi6 / the headsets / eion bailey

« Je te préviens… Si tu acceptes cette mission, je ne serais plus à la maison à ton retour. » Un temps d’hésitation, la porte ouverte, la main sur la poignée, les épaules crispées par la colère, un pied sur le pas de la porte. Je ne me retourne pas, baisse la tête, soupire. « Parfait, faisons comme ça » La porte se referme violemment derrière moi.
Cris de douleur. Plaintes. Gémissements. Odeur de chair calcinée et de sang, de cigare aussi. Un bon cigare de la Havane. Fatigue. Epuisement. Larmes. Presque lasser depuis le temps. Mais qu’est-ce qu’ils foutaient ? Depuis combien de temps j’étais là ? Je sentais mon dos à vif contre le métal froid de la table sur laquelle j’étais attaché. Une douleur cuisante, ajoutée à la douleur des autres blessures, de toute mon âme. Je n’étais plus qu’une boule de douleur. Je ne savais même plus où j’avais mal et où j’étais intact. A vrai-dire, certains moment, je n’arrivais pas à dire si j’étais là ou non. Parfois, je ne sentais même plus la douleur. J’étais ailleurs dans ces moments-là, une autre dimension peut-être. Le travail de l’esprit qui tente de faire fi de la douleur. A part pour hurler, je n’avais toujours pas ouvert la bouche. Depuis quand j’étais là ? J’avais l’impression que cela faisait des mois, voire des années. Hé, qui sait ? Détendu, mon tortionnaire remonta jusqu’à mon visage après avoir à nouveau marqué mon corps avec son fer chaud. Je demandais : « Tu peux me dire quel jour on est ? J’ai un peu perdu le compte » Il eut un petit sourire narquois. « Peu importe, ce ne sont plus tes préoccupations » Evidemment, pourquoi aurais-je eu cette réponse. Je levais les yeux au ciel. Je devais lui reconnaitre quelque chose : les scarifications étaient des cicatrices à leur façon, légères. Douloureuses, mais se refermant vite et laissant peu de cicatrices durables. Je ne ressemblerais pas trop à un monstre quand je m’en sortirais… Si je m’en sors. Il me regarda un instant, très peu intéressé par mon cas. « Bon, c’est fini pour le moment, j’ai un autre client… enfin une autre » Il eut un petit sourire alors que je fronçais les sourcils. Son regard m’alerta. « C’n’est pas parce que tu t’en prends à l’une des nôtres qu’elle parlera plus facilement que moi » Il me jaugea du regard, confiant. « Oh mais ce n’est pas elle que je veux faire parler… c’est toi » Je le regardais, sans comprendre. Je ne voyais pas le rapport entre mes collègues et moi. « Comment va ta femme, Hepburn ? » Je me glaçais. Non, Valentine était à Londres. L’agence devait la surveiller maintenant que j’avais été pris. « Ma femme ? » Piégé. Je venais de laisser filtrer ma seule faiblesse dans mon regard. Pour toute réponse, je reçus un sourire et un regard entendu. Je me repris, trop tard évidemment. « Une charmante créature, un peu sauvage… du caractère… du mordant » Ne pas paniquer. Rester stoïque. « Du mordant, j’te le fais pas dire. Mais ce n’est plus ma femme » Ce qui n’était pas tout à fait faux vu la dernière scène qui s’était jouée entre nous. Il fit semblant de me croire. « Oh, quel dommage… dans ce cas. Elle ne te manquera pas. » Je blêmis, tentais de rester indifférent. Mais mes nerfs avaient déjà été bien assez testé depuis les semaines ou les mois écoulés.

Je perdis la face, sentis mon esprit s’étioler, mon cœur se déchirer alors qu’il m’expliquait ce qu’il était advenu de Valentine. J’eus des preuves : l’enregistrement de sa voix, ses cris dans la pièce à côté, j’ai tout entendu, et ce fut comme si tout cela était fait sur moi. Sauf que cette fois-ci, ça me touchait directement. J’avais l’impression d’être écorché vif, alors que je l’entendais hurler, je hurlais son prénom à plein poumon dès que je les entendais s’affairer autour d’elle. Aveuglé par mes souffrances et les siennes, quand on me l’amena, amochée, souillée de toutes les manières possibles, je ne la reconnus pas. Et m’effondrais en larmes quand la lame du couteau en argent lui trancha la gorge. Torturée, écorchée, brûlée, violée et finalement égorgée…
Je n’ai plus ouvert la bouche. Après sa mort, je n’ai plus rien dit du tout. Pas un mot, pas un ricanement, ni de vannes bien senties. En la tuant, ils venaient de perdre toutes occasions de me faire parler. Je n’eus même plus un cri de douleur, je ne sentais plus rien. Plus rien à part le vide, le manque, la colère aussi. Contre l’agence. Ils se sont rendus compte de leur erreur, ils l’ont regretté, mais je ne leur servais plus à rien.

Souvent, quand on vous déclare mort, c’est que vous l’êtes. Et les gros bonnets savent comment effacer leurs traces. Rarement, ceux-ci font une erreur. Ici, ce fut une erreur de jugement. Il y avait un gosse dans cette histoire. Un novice, terrifié, inutile. Je pense que son père devait en être. Il fut chargé de me faire disparaitre. Mais il n’y connaissait rien et il s’y prit mal. Mon cœur battait faiblement, mais il battait. C’est ainsi qu’on me découvrit, dans une ruelle sombre de la ville de Kinshasa, au Congo. Une famille pauvre du coin qui me ramena chez eux pour y être soigné avec les moyens du bord. Je mis encore un mois à me remettre, à être capable de bouger. Pendant ce mois, j’hésitais à téléphoner à l’agence. Je n’avais plus aucune raison de le faire. Il n’y avait eu ni mission de sauvetage, ni protection concernant Valentine. Je n’avais plus rien à faire avec eux. Je devais sans doute être déclaré mort. J’avais découvert que j’avais été torturé un mois entier. Ajouté au début de la mission et le temps passé avant que je ne décroche le téléphone, j’avais été absent quatre mois. J’aurais pu vivre une nouvelle vie, tout recommencer. Mais je téléphonais à l’agence : « Bureau de M. je vous écoute ? » Je soupirais, prenant sur moi. « Dites-lui que le Loup Blanc rôde toujours dans les bois et qu’il faut faire quelque chose »
32 heures plus tard, j’étais dans l’agence, furieux et irraisonné. Je voulais voir M. et lui demander des comptes. Je n’étais pas armé, mais… depuis quand suffit-il d’avoir un flingue pour être dangereux. J’étais dans une colère noire, je ne reconnaissais personne, ni les collègues, ni le petit personnel. Je voulais voir M. et tout le monde semblait surpris par ma réaction. Personne ne s’attendait à me voir si en colère. Je ne me mets pas en colère d’habitude, je tourne tout en dérision, je souris et répond par une pirouette qui ne fait rire que moi. Mais ce jour-là, j’étais juste en colère et j’en voulais à la terre entière. Personne ne m’arrêtait. Je veux dire, vraiment. On tentait de me maitriser, mais personne n’y arrivait et je devais être dans un trop sale état pour que l’on me tire dessus. J’envoyais valser mes collègues et leur rentrais dedans sans me soucier d’eux, je voulais juste voir M. Je hurlais ma colère dans les couloirs « Elle se cache où ?! Je veux voir M. ! Ca ne devait pas se passer ainsi. Comment a-t-elle pu la laisser sans protection ?! Ca ne serait pas arrivé si vous aviez fait votre putain de travail ! BORDEL DE MERDE OU EST M. ?! » Bien évidemment, je n’eus personne pour me répondre. Et je les comprenais, moi-même j’aurais empêché cet homme fou furieux de s’en prendre à ma patronne si j’étais à leur place. J’étais en train d’empêcher un agent de m’approcher quand un carillon s’éleva jusqu’à mes oreilles pour me gronder. J’entendais un certain tremblement dans sa voix. « Seth Oscar Hepburn, arrête ça tout de suite ! » Je m’arrêtais alors dans mon élan pour regarder Valentine qui me grondait, terrifiée et … il y avait quelque chose d’autre dans son regard que je ne reconnus pas. « T’es morte Valentine, morte ! Viens pas me faire chier maintenant » Non, je ne réalisais pas la connerie qui venait de sortir de ma bouche. Je la regardais venir à moi sans broncher, elle me gifla, je détournais la tête sur le coup. Ma joue était brûlante là où elle avait frappé. Cette gifle était réelle. Je touchais ma joue, par reflexe. Si la gifle était réelle, Valentine était réelle. Je tournais alors la tête vers elle, toute colère envolée. Je vis ce que je n’avais pas reconnus dans son regard, ce qui faisait briller ses yeux : des larmes. Son regard se noyait dans des larmes qu’elle refusait de laisser couler. Forte, comme au premier jour. Mon regard se décomposa dans le sien, mais je n’oubliais pas les spectateurs autour de nous et comme elle, je gardais mes larmes pour moi. Je me retrouvais incapable de bouger, incapable de dire un mot, juste parce que si je cillais, les larmes ne pourraient être contenues. Elle non plus ne bougeait pas, prise par les mêmes tourments que moi. Je ne quittais pas son regard, je lisais toute l’inquiétude qui la rongeait, toute la colère qu’elle éprouvait à cause de l’audace que j’avais eu de la laisser sans nouvelle pendant quatre mois. Elle devait lire dans mes yeux, le désespoir, cette peur de la perdre, la certitude de sa mort, la douleur qui me ravageait… Les choses stupéfiantes que l’on pouvait faire passer par un regard. Ils m’avaient persuadé de sa mort, ils m’avaient dupé, et salement. Ma mâchoire se serra. Je me sentais tellement con. Je baissais les yeux et vis son alliance toujours à son doigt. Ce fut mon cœur qui se serra. Ma main se porta à mon cou, à la chaine qui y pendait que j’avais pu récupérer avant de débouler ici comme un taureau enragé. J’y délogeais la bague qui y était accrochée et la fis tourner entre mes doigts avant de la remettre à sa place, à ma main gauche. Puis je relevais les yeux vers elle. « Je pensais que tu ne serais plus là à mon retour » Ma voix était extrêmement tendue, à la limite du tremblement. Elle m’assassina du regard et un léger sourire traversa mon visage. J’eus envie de la prendre dans mes bras, d’embrasser chaque parcelle de son corps – intact, malgré ce que je croyais, pure de toutes souillures –, de retrouver sa peau, la caresse de ses baisers, la chaleur de ses bras. Mais je n’eus le temps que de poser mes doigts sur sa joue. « Hepburn, M. veut te parler » Je regardais derrière ma femme le type qui servait l’intendant de la patronne. « J’arrive » Ma colère flamboya à nouveau dans mes prunelles et ma main retomba de la joue de Valentine. Avant, j’aurais juste contourné Valentine et retrouvée à la maison plus tard. Ici, je la regardais, me penchais sur elle et l’embrassais tendrement, sans pour autant nous donner en spectacle. La plaçant avant mon entretien avec M. Car à partir de ce jour, Valentine passera à jamais avant l’agence et ce jusqu’à la fin de ma vie.
Six mois ont passé depuis mon retour. Mon esprit déraille, et nous mène la vie dure à Valentine et à moi. Je ne suis plus agent de terrain, mon état ne me le permet plus. Je fabrique des armes pour le MI6 aujourd’hui. C’était ça ou me faire interner. Je suis apparemment trop instable pour qu’on me laisse vivre une retraite tranquille. Il n’empêche que je ne fais plus confiance à l’agence, il y a bien trop de tangentes, bien trop de doutes et de soupçons. Et puis ils n’ont jamais cherché à me sauver. La cicatrice dans mon dos s’est déchirée plus d’une fois à cause des faibles moyens de la famille au Congo. Cette cicatrice a entamé ma condition physique et mes chances de redevenir celui que j’étais avant. Il n’y a pas qu’elle, les ravages de la torture sur mon esprit sont conséquents. Les effets restent imprévisibles et déclenchent excès de colère, de violence, mais aussi un problème de perception de la réalité. Suis-je vraiment là ? Valentine n’est-elle pas que le fantôme d’un souvenir passé ? Ne suis-je pas mort en mission ? … Toutes des questions qui me torturent l’esprit quand elles s’imposent à moi.


+ POURQUOI AS-TU VOULU TRAVAILLER POUR LE Mi6 ? Pourquoi travailler pour une agence qui n’a pas beaucoup chercher à vous retrouver quand vous êtes tombé en mission, en effet. La réponse est très simple : c’était travailler pour eux, ou se faire interner dans leur établissement. Il n’y pas vraiment de retraite pour les agents du MI6, comme vous pouvez le constater.
+ QUELLES SONT TES RESPONSABILITÉS AU SEIN DU Mi6 ? Avant, j’étais sur le terrain. Missions confidentielles, dangereuses, gadget, couverture et tout ce qui va avec. Mais ça c’était avant. C’était avant que je me fasse prendre et que j’en paie le prix. Je mettrais des années à retrouver ma condition physique depuis que ce trou duc’ m’a tailladé le dos de part en part, écorchant les muscles au passage. Et d’ici que ces années soient passées, je ne serais plus réengager. Et puis il y a aussi mes petites sautes d’humeur qui me rendent trop instables apparemment pour retourner sur le terrain. Donc maintenant, je contribue à la fabrication de nouvelles armes. Je cherche le plus performant, l’arme qui fera le plus de dégât possible. Malheureusement, il y a une certaine norme esthétique imposée, mais je m’éclate bien à bidouiller sur ces joujoux. Je contribue également au développement des armes de tortures, ça vous étonne ?
+ QU'APPORTES-TU AU Mi6 ? Ce que j’apporte à l’agence ? Une bonne figure, des armes innovantes, surprenantes et intéressantes, du professionnalisme aussi. Surtout une bonne figure. Je veux qu’ils m’oublient, qu’ils cessent de me surveiller et d’attendre que je craque pour de bon. Je voudrais prendre une retraite tranquille, rentrer en Nouvelle-Zélande avec Valentine. Mais ils ont raison : impossible. J’aurais beau être toujours un peu celui d’avant, souriant, charmeur et optimiste (je l’avoue, extrêmement optimiste, je suis en vie et je le fais savoir à tout le monde. Ça doit être saoulant à la longue pour les autres), ce que je ne peux pas donner à l’agence, c’est ma confiance et mon dévouement.
+ ET QUELS SONT TES POINTS FAIBLES ? Mes points faibles ? Valentine d’abord. Puis ce qui m’handicape aussi, c’est ma condition physique, je ne suis plus le même homme qu’avant, estropié par cette cicatrice. Mais ce n’est pas uniquement physique, c’est aussi mental. La torture m’a ravagé l’esprit, je suis fier d’avoir réussi à faire primer les instants de lucidité sur les crises. Je suis devenu ce qu’on appelle « bipolaire », un moment tout va bien, un autre j’explose littéralement. Une colère monstre et une violence terrible. Mais c’est moins fréquent, ce qui l’est par contre, ce sont les confusions. Parfois, je ne sais pas ce qui est réel ou non, d’où le mot « instable » dans mon dossier médical. J’en suis à être capable de me tirer une balle dans le pied juste pour voir si je suis vivant. Vous voyez le topo ?
+ PLUTÔT INFORMATICIEN OU COMMERCIAL ? Plutôt commercial, je préfère les gens aux ordinateurs, surtout que j’en touche pas une en informatique.
+ TON OBJET FÉTICHE ? Un petit grigri que je trimballe depuis mon enfance, une sorte de porte-bonheur si vous voulez. Au début, ce n’était qu’un porte clé avec une plume d’aigle, quelques breloques, perles et coquillage. Aujourd’hui, c’est un petit trésor caché dans la table de chevet.
+ PARLE MOI DE TES PENCHANTS AMOUREUX ET DE TA SITUATION ACTUELLE ? Je n’aime pas les hommes, pas dans ce sens-là. Je n’ai jamais pu résister aux courbes féminines. Mais celles des hommes ne m’ont jamais grandement inspirées. Je ne suis pas homophobe par contre, c’est juste que c’n’est pas pour moi. Tout simplement. Et puis je suis marié et bien accroché. Huit ans de mariage, dix ans de vie commune. Elle a été ma psy’ le temps d’une séance, mais ça ne se faisait pas de coucher avec sa psychologue, alors j’ai changé et j’ai continué à sortir avec Valentine. Evidemment, notre mariage a vite battu de l’aile. A l’époque, ce qui primait pour moi, c’était l’agence, l’agence et rien d’autre. Je l’ai beaucoup délaissée, tellement que lors de ma dernière mission, elle m’a prévenu qu’elle ne serait plus là. Je pense qu’elle voyait quelqu’un et que j’étais trop con pour m’en soucier. Aujourd’hui, elle est avec moi, c’est le plus important pour moi. Elle, elle est ma priorité numéro une.
+ ET TON PLUS GRAND RÊVE ? Quitter le MI6 et repartir vivre en Nouvelle-Zélande, un retour aux sources, avec Valentine bien évidemment. Plage, soleil et tranquillité. Mais bon, cela m’étonnerait que je puisse à nouveau quitter Londres sans dommage, sans larbin pour me surveiller de près moi et mon instabilité mentale.
+ QUE DIRE DE TON ENVIE DE GRAVIR LES ÉCHELONS ? Gravir les échelons ? Je veux partir en retraite, me retirer complètement du jeu. Mais si je demande ça, on m’interne. « Pour votre propre bien » qu’ils disent. A défaut, je continue à bien faire mon boulot et je travaille sur moi pour essayer de me rendre… plus stable. Ou alors, de faire semblant de l’être.
+ QUELLE A ÉTÉ TON OBJECTIF AU Mi6 LE PLUS RÉUSSI ? Mon objectif était de devenir 00. J’y étais presque. J’appelle ça du beau travail parce que mon job était irréprochable. Un parcours exemplaire, sincèrement. J’y étais presque, même si cela a failli me coûter mon mariage.
+ ET TON PLUS MAUVAIS SOUVENIR EN TANT QUE PERSONNEL DU Mi6 ? Le plus mauvais souvenir fut mon affectation au service d’armement. J’étais… extrêmement déçu et honteux d’en être arrivé là. Je pense que cela a déclenché une crise plutôt violente même. Car en plus d’avoir perdu mon job, de voir tout mon travail foutu en l’air, on ne me donnait pas le choix. L’armement ou l’internement. Cette annonce m’a profondément déçu, c’était une honte énorme… Jusqu’à ce que je m’y fasse, évidemment.
+ TA PIRE ADDICTION ? Le pire ? Je crois que j’ai pris plaisir à tester mes nouvelles armes. Voir la tête du mannequin exploser me plait terriblement, souvent, j’imagine des personnes réels, je les vois eux. Je les vois tous un par un et je leur explose la tronche. Le souci, c’est qu’il m’arrive de m’acharner, je pense que ça fait peur aux collègues. Et ça ferait peur à Valentine si elle savait tout le plaisir que je prends quand je presse sur la détente. M’enfin, disons que … Je suis content de faire le boulot que je fais.

PRÉNOM/PSEUDO eulalie.. oui, déjà et encore. ÂGE 20 ans PRÉSENCE 24/24 et réponse minimum 1x semaine IL EST COMMENT NOTRE FORUM ? stupide question. *-* MOT DE LA FIN KABOUUM ! PV ou PI PI