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 TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »

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Cora A. Vasilis

Cora A. Vasilis
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre »

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MessageSujet: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptyMer 6 Mar - 23:05

I don't know what you've done to me, But I know this much is true: I wanna do bad things with you. When you came in the air went out. And all those shadows there filled up with doubt. I don't know who you think you are, But before the night is through,
I wanna do bad things with you
« Vous êtes en plutôt bon état, 060. » Cette phrase avait sonné le retour au travail. La blessure refermée, Cora s’était remise et avait immédiatement signalé sa présence au Mi6, assez rapidement pour qu’on ne la déclare pas officiellement décédée et qu’on ne remballe pas ses affaires. Pas de famille, pas d’époux. Un fantôme au regard de la société. Mais ce soir là, elle n’était pas un fantôme aux yeux des clients du casino. Une robe noire et bleue, laissant paraître la fine cicatrice dédoublée sur la fin, savait si bien la mettre en valeur que les regards, par instants, la dénudaient. Mais elle n’était pas là pour cela. Elle n’avait aucune envie de se faire le premier venu. Elle avait sa soirée pour faire ce qu’il lui plaisait. Sa nuit pour batifoler. Au lieu de quoi elle partait à la chasse au terroriste. Ses lèvres carmines faisaient ressortir le bleu de ses yeux. Ces yeux qui scrutaient chaque client pour trouver celui qu’elle cherchait… mais ce fut un sbire, qui la repéra avant qu’elle n’ait le temps d’approcher Zemko. L’arme à feu attachée à sa cuisse, dans le plus parfait des clichés, en compagnie d’un poignard, elle ne se sentait plus aussi vulnérable qu’après l’explosion du charmant bâtiment qui avait vu leur dernier baiser. Et ce n’était pas un petit con incompétent qui l’empêcherait d’arriver à ses fins, cette fois-ci. Oh que non. Quant à savoir ce qu’elle voulait vraiment, là restait le mystère.

Perchée sur des chaussures à talons compensés, elle avait fait en sorte d’être prête. Assez prête même s’il fallait courir. « La brune s’est pointée, chef. » Un sourire en coin accroché à sa bouche pulpeuse, Cora ne leur laissa pas le temps d’agir. La tête sur la table de jeu. C’est ainsi que l’acolyte commença sa soirée. Le geste avait été vif, et le cobra était de sortie. Quant aux autres joueurs de poker, ils étaient aussi stupéfaits que mécontents. Mais ça, 060 s’en fichait comme de son premier escarpin. « Toi. Tu vas vraiment apprendre à pas m’emmerder, parce que ce casino ne résisterait pas à une torche humaine aussi maladroite que tu l’es. » Ouh. Se reposer lui avait visiblement fait revoir ses priorités. « Tu te casses, et tu reviens m’embêter quand papa et maman auront finit de discuter, mh ? » Et le geste fut tout simplement inversé de sorte que l’homme heurte le serveur et finisse le nez dans le saut de glace servant à préserver la fraicheur du champagne. « Strike. » Avec humour, en plus !

Ceci fait, la criminologue tourna son attention vers les clients du casino, tantôt la reluquant, tantôt s’interrogeant, tantôt songeant à signaler le dérangement à la sécurité. « Excusez-moi du dérangement mais… je vous l’emprunte. Vous permettez ? Oui. Evidemment. » Et c’est par le col d’une tenue visiblement plus chic qu’à l’accoutumée, sûrement de part le lieu où ils se trouvaient, que la jeune femme attrapa Zan et le tira un peu plus loin. Contre un mur. Dans une délicieuse zone d’ombre. C’est ce qu’il y avait de bien, dans les ambiances luxueuses et presque feutrées, les zones d’ombre.

Les voilà nez à nez, corps contre corps, parfaitement et délicieusement collés. « Je crois qu’il faut qu’on discute… » N’est-ce pas ? Tout ce cirque pour simplement discuter ? Ils savaient tous deux combien parler devenait indispensable. Elle avait passé deux semaines infernales. Deux longues semaines à fixer sa cheminée en attendant d’aller mieux. Deux semaines à manquer mettre le feu tant ses nerfs furent mis à rude épreuve. Comment assumer, comment renier, comment maîtriser ? « J’ai besoin de toi. » Et ça, c’était particulièrement inattendu. « Je sais pas ce que tu m’as fait là-bas, mais ça a de fâcheuses conséquences. Je dois retrouver mon état normal. Je dois renfermer cette passion dévorante avant de me mettre en danger, t’entends ? » Elle murmurait, mais son ton était catégorique. Elle ne pourrait de toutes manière pas jouer au chat et à la souris sans reprendre la pleine maîtrise d’elle-même. « J’ai l’impression d’être Docteur Jekyll et Mister Hyde… » Mh. Pas faux, cela dit.

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Zan P. Zemko

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« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptyJeu 7 Mar - 16:58

'' Bon sang, t'avais pas compris qu'il bluffait quand il disait qu'il bluffait ?'' un léger rictus venait de Zan qui avait encore gagné. Il avait tout misé et récupérait tout les jetons qu'un des trois autres joueurs avait misé. Ce dernier pensait que le terroriste bluffait tout simplement à la base pour lui faire peur en misant tout ce qu'il avait et avait peut-être bien un faible jeu quand il faisait cela. Bien qu'il avait pour habitude de dire ouvertement qu'il bluffait, la personne croyait dur comme du fer que c'était vraiment le style de jeu de Zan. De tout miser histoire de faire décourager les autres joueurs et hop, il récupère tranquillement les jetons, il faisait surtout ça quand il avait un jeu très faible. Mais non, ce n'était pas vraiment le cas du tout. Le maître des bombes faisait semblant d'avoir un faible jeu, histoire de piéger l'un des trois joueurs et ça marchait souvent. Il bluffait quand il disait qu'il bluffait. Et il venait de piéger et de tout prendre les jetons que le jeune homme avait misé. Il ne pouvait plus jouer. Que c'était facile...

Surtout quand il trichait bien sûr.

Le terroriste avait des doigts de fée quand il s'agissait de construire des bombes, même ne serait ce que des petites bombes. Il était toujours minutieux là-dessus. Il se servait de cette qualité pour tricher au poker. Remplacer les cartes par d'autres cartes, sans se faire remarquer. Ce n'était pas facile pour certains, mais pour lui c'était tout bonnement le contraire. Même sa blessure à l'épaule n'allait pas l'empêcher de tricher. En effet, suite à la mission '' ratée'' il s'était blessé à l'épaule quand il sauvait une agent qui avait surtout manqué de mourir et les explosions n'avaient pas vraiment arrangés ça. Il ne pouvait pas totalement bouger son bras et était même interdit pour un moment de missions en terrain. D'où le fait qu'il passait ses soirées au casino, à jouer au poker encore et encore. Histoire de tuer le temps. Mais il y avait une autre raison. Mayfair, ce n'était pas loin de chez Cora surtout. Ce n'était pas lui qui allait la voir, il n'avait aucune raison de le faire. Et elle, elle avait vraiment une raison et une bonne pour qu'elle vienne ici. En parlant du loup... '' La brune s'est pointée, chef.'' annonça le sbire. Un léger sourire vint apparaître sur ses lèvres, comme il s'y attendait. Il avait même demandé à son homme qui l'avait accompagné durant sa dernière mission. Celui dont la jeune femme ne s'entendait pas du tout et voulait même lui donner une petite correction, chose qu'elle n'avait pas pu faire par pur manque de temps. N'avait-il pas fait exprès de l'amener ? '' Ah ? Bon... Hm, messieurs. Je pense que je devrais m'arrêter ici un moment, et vous devriez protéger vos jetons parce que..'' BAM. Un bruit coupa net la parole du terroriste qui soupira en regardant les trois messieurs qui se plaignaient, mais qui d'un autre côté étaient surpris par la brutalité de Cora qui mit la tête de son sbire sur la table de jeu, faisant tomber quelques jetons et de la non-surprise de Zan qui secouait la tête comme pour dire ''non laissez, c'est normal, tout va bien.'' et semblait s'en ficher de l'état de son homme. '' Toi. Tu vas vraiment apprendre à pas m’emmerder, parce que ce casino ne résisterait pas à une torche humaine aussi maladroite que tu l’es. Tu te casses, et tu reviens m’embêter quand papa et maman auront finit de discuter, mh ?'' Elle était en forme. Elle allait bien. C'était bon à savoir. Mais quand même, fallait qu'elle veillait à ne pas s'attirer les ennuis de cette façon. L'agent envoya valdinguer son homme vers le serveur. '' Strike ! ''. Quelques cris d'effroi venant des femmes qui étaient surprises par la brutalité de Cora qui tourna son attention aux joueurs de poker, en particulier les trois personnes. '' Excusez-moi du dérangement mais… je vous l’emprunte. Vous permettez ? Oui. Évidemment.'' Zan se fit tirer par le col, ce qui le fit lever de sa chaise et finit par la suivre pour aller dans un coin un peu plus calme. Le terroriste regarda le serveur qui semblait être un peu désemparé et secoue la tête, comme pour dire que ce n'était pas la peine d'appeler la sécurité et encore moins Alessandro.

'' T'es en forme. '' lui dit-il avant de s'adosser contre le mur et elle se mettre en face de lui. Si proches ils étaient. '' Je crois qu'il faut qu'on discute...'' '' je crois bien aussi...'' certes. Deux semaines qu'ils ne s'étaient pas vus, deux semaines juste après l'incendie. C'était fou que ça passait vite... Surtout quand Zan avait la sensation que c'était le contraire. Que le temps passait lentement. Il finit par croiser ses bras, ne grimaçant pas de douleur à son épaule. '' J'ai besoin de toi.'' il haussa les sourcils comme s'il était surpris. Il s'y attendait, il s'y attendait à ce qu'elle vienne lui parler au sujet de ce qui s'était passé à l'incendie, de ce qui lui arrive maintenant, de ses angoisses parce qu'elle n'arrivait plus à se contrôler. '' Je sais pas ce que tu m’as fait là-bas, mais ça a de fâcheuses conséquences. Je dois retrouver mon état normal. Je dois renfermer cette passion dévorante avant de me mettre en danger, t’entends ?'' elle semblait paniquer à l'idée qu'elle n'était plus elle-même. Plus elle-même parce qu'elle avait la pyromanie, elle qui considérait ça comme une maladie. L'agent ne devait pas se sentir en sécurité du tout. ''J’ai l’impression d’être Docteur Jekyll et Mister Hyde…'' '' héhé...'' cela semblait amuser le terroriste. Il savait que cette conversation aller tourner autour de ça. Oui, il fallait en parler. '' Je n'ai rien fait. Je t'ai juste sauvée de l'incendie... Si tu veux te plaindre de la personne qui a fait la bourde, c'est un peu dommage parce qu'elle n'est pas là'' Hm, c'était vrai que Zemko s'était énervé et avait fait en quelque sorte que le responsable, le boulet qui avait déclenché les bombes avait ce qu'il méritait. '' Renfermer cette passion dévorante ? Et moi qu'est ce que j'ai à voir dans tout ceci ? Je dois t'aider à la " renfermer'' ?'' un petit rictus et un léger silence de quelques secondes venant du terroriste qui ne tarda pas à reprendre la parole: '' Je n'ai jamais appris à la renfermer, à la renier et encore moins à le cacher aux gens comme tu le faisais très bien jusqu'à à ce que tu me rencontre...'' il lui avait fait clairement comprendre qu'il ne lui serait aucune aide si c'était pour l'aider à renier la pyromanie. Ne serait-ce plutôt pas là, une sorte de test ? Ne serait-il pas en train de tester Cora, de voir la réaction qu'elle aurait. Peut-être agressive. " Pourquoi d'ailleurs, cherches tu à le cacher ? il pensait connaître la réponse, mais il préférait l'entendre de la bouche de la jeune femme. Elle avait peur d'en faire des victimes avec sa '' maladie '', elle ne voulait pas qu'il y ait des gens qui pouvaient mourir à cause de ça, comme son collègue il y avait cela d'un an.
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Cora A. Vasilis

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« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptyJeu 7 Mar - 18:04

I don't know what you've done to me, But I know this much is true: I wanna do bad things with you. When you came in the air went out. And all those shadows there filled up with doubt. I don't know who you think you are, But before the night is through,
I wanna do bad things with you
« T'es en forme. » Tout était relatif. Elle était sur les nerfs. Elle était colérique. Elle était une étincelle volatile, lâchée sur une nature qu’elle pourrait dévorer pour un oui ou un non. « Tu m’as demandé de vivre, non ? » Elle n’avait fait que l’écouter. Puis, si elle disparaissait totalement de la surface de la société, elle s’ennuierait certainement de lui. Un ennui déroutant. Dans la platitude morne d’une vie baignée d’obscurité. Le manque d’une petite flamme explosive. « héhé... » Etait-il vraiment en train de rire ? Cora lui avouait se sentir comme Jekyll et Hyde, et cela l’amusait ? n’était-elle donc qu’une distraction ? Qu’importe. « Je n'ai rien fait. Je t'ai juste sauvée de l'incendie... » Le reste n’attira pas son attention. Sa main, doucement, vint se poser sur l’épaule qui fut blessée deux semaines plus tôt. Aucune brutalité dans son geste. « Renfermer cette passion dévorante ? Et moi qu'est ce que j'ai à voir dans tout ceci ? Je dois t'aider à la " renfermer'' ? » Elle aurait laisser échappé un soupir d’agacement si elle ne se trouvait pas si près de lui, mais si près du calme également. Se mordillant la lèvre inférieure, Cora l’écoutait, son regard clair fixé dans celui du terroriste. En silence. Sans répondre. « Je n'ai jamais appris à la renfermer, à la renier et encore moins à le cacher aux gens comme tu le faisais très bien jusqu'à à ce que tu me rencontre... » Jusqu’à ce qu’elle le rencontre. Elle analyse mots, expressions, réactions. Elle imprime, réorganise et tente de comprendre ce qui a perturbé son fonctionnement psychique habituel. Et pendant tout ce temps, elle reste là, ses doigts jouant machinalement avec le tissu, le col du haut masculin. « Pourquoi d'ailleurs, cherches tu à le cacher ? » Il la testait. Mécanisme analytique. Elle essaye d’entrer dans sa tête, sans résultat véritable. Il est un mystère parce qu’elle l’est pour elle-même.

« Parce que je risque ma place. Les pyromanes c’est pour l’organisation terroriste, pas pour le Mi6. Tu le sais. » Et il n’était sûrement pas le seul à l’avoir compris. Si le boss de Zemko tenait absolument à ce qu’elle bascule, c’est qu’il devait lui connaître quelques aptitudes, et non simplement supposer qu’elle avait hérité du génie machiavélique de son géniteur. « Et… j’ai peur. » Difficile à avouer pour une femme comme elle, se voulant indépendante. Une femme forte. Son nez vint se glisser contre le cou du magna de la dynamite. En forme avait-il dit ? Vulnérable. Un yoyo émotionnel. « J’ai manqué mettre le feu à mon propre appartement et je réagis comme une droguée en manque… » Dont les humeurs excessives et changeantes sont le premier indicateur. Ses murmures, ses aveux ne sont que pour lui. Elle sait qu’autour les oreilles sont indiscrètes, mais surtout qu’elle est entourée de malfrats en tous genres et qu’un agent n’était pas forcément dans son élément. « Je ne veux pas faire de victimes. Admirer est une chose, toucher en est une autre. » Il était bien placé pour le savoir. Mais pourquoi tout ce cirque ? Pourquoi donnait-elle l’air de le chauffer, de l’aguicher ? Parce que dés lors qu’ils eurent l’air d’être un duo parfaitement fusionnel et consentant, tous les yeux se détournèrent d’eux et les clients reprirent leurs activités. Le coin d'ombre n'eut plus d'intérêt.

Les doigts féminins vinrent attraper l’une des mains de Zan pour la déposer au niveau de ses côtes dénudées. Sous son contact se dessinait la cicatrice fine, et au bout, elle lui laissait découvrir le résultat de l’explosion. Le verre avait rouvert la plaie d’antan, mais positionné différemment, il avait doublé le tracé qui s’écartait ainsi sur la fin. Une sorte de langue de serpent sur l’épiderme délicat. « Tu es le seul pyromane des fichiers à maîtriser si bien. La plupart d’entre… nous… perdons les pédales devant un brasier. » Oh… tenterait-elle d’assumer ? C’était visiblement un supplice pour elle. Une difficulté à surmonter. Se désigner ainsi se rapprochait d’accepter son nom. Se rapprochait d’accepter son potentiel criminel. « J’ai besoin de la clef. Pour ne pas que cela se reproduise. » Il savait ce qu’elle évoquait. Il avait la main dessus. La blessure aurait pu la tuer, mais pire, elle avait perdu la tête, elle avait perdu le contrôle. Son enfermement psychique s’était brisé. Elle s’était construite le jour où, en allant trop loin, Vasilis père lui avait tracé cette entaille profonde. Elle s’était tout simplement déconstruite dans l’erreur de calcul, dans l’explosion qui lui avait mis toute la beauté du chaos sous les yeux. « Chef, z’êtes sûr que tout va bien ? » La brune serre les dents. Sa main se crispe une seconde sur celle du terroriste. « Si je te croyais vicieux, je penserais que tu me pousses au meurtre en traînant cet imbécile heureux avec toi. » Ah… ça n’était pas l’objectif ? pourtant ça fonctionnait fort bien !

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Zan P. Zemko

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« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptyMar 12 Mar - 20:57

''Parce que je risque ma place. Les pyromanes c’est pour l’organisation terroriste, pas pour le Mi6. Tu le sais.'' Raison de plus de la laisser ainsi donc. Quartz ne pouvait pas s'intéresser à une fille d'un proxénète de renom, qui était une agent aussi parce qu'elle devrait reprendre les rênes d'un empire. Il s'était sans doute intéressé à elle parce qu'elle avait aussi des tendances pyromanes. Enfin il pensait, il présumait, il croyait. C'était sans doute pour cela, qu'il avait envoyé Zan, l'un de ses meilleurs hommes qui était aussi un pyromane à tenter de faire basculer la jeune femme dans le mauvais côté. Parce qu'elle n'avait rien à faire dans le MI6, sa place était dans l'organisation terroriste. C'était indéniable. '' Et j'ai peur'' Mais... Quartz. Il ne savait pas ce que c'était d'être un pyromane. Il ne savait pas quel sensation cela engendrait. La peur de soi-même, un non-contrôle, de ne pas savoir les conséquences et la gravité des actes. Et ayant cette peur, les gens finissaient toujours par renier la pyromanie. '' J’ai manqué mettre le feu à mon propre appartement et je réagis comme une droguée en manque…'' finit-elle par lui avouer dans un murmure. Faisant de sorte que ça soit que lui qui l'entende. Elle était en forme oui. Enfin, pour Zan, elle était en forme. Bien qu'elle tentait de lui faire comprendre qu'elle était vulnérable, qu'elle avait peur de ce qu'elle était, des dégâts qu'elle allait faire... Elle était quand même en forme. Exactement l'état dont le terroriste avait imaginé. Cora était une agent et cela ne l'avait pas empêchée de venir dans le casino, là où regroupait tout genre de malfrats. Elle était venue assez brutalement en mettant son homme hors état de combattre. Elle avait emmené son sauveur et ''cousin pyromane'' dans un coin pour justement en parler. Serait-ce à ce moment-là que Zemko allait lui proposer d'aller de son côté ? Non, loin de là... Il n'allait rien faire, il allait la laisser se débrouiller, choisir. Il ne voulait pas imposer ce choix, parce qu'il savait ce que c'était être un pyromane, d'avoir peur de cette obsession pour le feu. '' Je ne veux pas faire de victimes. Admirer est une chose, toucher en est une autre.'' Il restait silencieux comme Cora l'avait été. Il la laissait s'exprimer. Elle avait peur d'en faire des victimes, contrairement à Zan qui lui, s'amusait à déclencher les incendies. D'en faire des victimes ou pas. Ça lui était égal. Parce qu'il avait déjà les mains sales, bien avant qu'il s'était mis à créer des bombes et à exploser.

Les clients du casinos ne faisaient plus attention à eux maintenant. Ils ne jetaient pas des coups d’œil assez indiscrets. Ils étaient tous retournés à leurs vagues occupations. Parce que sans doute avec le comportement de Cora qui avait posé tout d'abord sa main sur l'épaule blessé du terroriste, joué avec son col, puis ensuite qui avait glissé son nez dans son cou avait fait plus ou moins comprendre aux gens qu'ils n'étaient pas ennemis, qu'ils se connaissaient ''très bien'' et qu'il n'y avait pas de danger. Le terroriste n'était pas vraiment surpris de ce comportement et se disait bien que ça l'arrangeait surtout. Puis un contact le fit décroiser ses bras, la jeune femme lui faisait toucher sur l'une de ses côtes dénudés, c'était vrai que la tenue changeait bien des autres, mais laissait surtout voir sa cicatrice, enfin... Ses cicatrices maintenant. Zan pouvait sentir sur la peau de Cora, le résultat d'une explosion, de ses bombes. Elle avait été maintenant victime de l'une de ses explosions et gardait la trace même. ''Tu es le seul pyromane des fichiers à maîtriser si bien. La plupart d’entre… nous… perdons les pédales devant un brasier.'' hmhm ? Cette phrase intéressait le maître des bombes. Tout de suite, là maintenant. Elle semblait accepter le fait qu'elle acceptait d'être une Vasilis, d'avoir un potentiel criminel qui pouvait être prometteur. '' J’ai besoin de la clef. Pour ne pas que cela se reproduise.'' un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres. La clef ? Du comment faisait Zan pour ne pas perdre ses pédales devant les flammes ? Pour rester conscient ? Pour ne pas tomber dans le piège de la beauté du feu ? C'était simple, il avait lui-même accepté le fait d'être un pyromane et s'était même dit que cela se soignait pas. Mais en répétant mentalement les mots que l'agent 060 avait prononcée, elle lui faisait penser à quelqu'un. Quelqu'un de très particulier. '' Chef, z'êtes sûr que tout va bien ?'' il sentit sa main se faire serrer par celle de la jeune femme. '' Si je te croyais vicieux, je penserais que tu me pousses au meurtre en traînant cet imbécile heureux avec toi.'' '' et si ce n'était pas là, le vrai but ?'' lui répondit-il en souriant d'une façon narquoise. Le sbire regardait son chef et la jeune femme, il ne semblait pas être rassuré du tout. Le terroriste pouvait même voir que le nez était assez amoché, et finit par soupirer : '' t'es pas forcément obligé de rester à cinq mètres pour l'avoir à l’œil. Elle n'est pas dangereuse pour moi, mais pour toi... '' fit-il en penchant légèrement la tête comme quoi il faisait une mine embêtée. Un peu exagéré son expression. '' Va plutôt récupérer mon argent qui m'attend, ils ont sans doute commencé à jouer sans moi et comptabilisé mes jetons.'' finit-il par ajouter. Le jeune homme partit donc sans hésiter, mais cela voulait dire qu'il allait revenir encore une fois de plus le voir pour lui donner de l'argent. D'ailleurs, ne risquait-il pas de se faire voler ses jetons s'il avait été absent et que son sbire ne les avait pas surveillé ? Non, Zan était un très grand habitué du casino et connaissait très bien le directeur de ce bâtiment. Ils s'entendaient très bien même. Et tout le monde savait qu'ils étaient amis et que voler le maître des bombes consistait à avoir affaire à Alessandro en personne. Détournant ensuite son attention vers Cora, mais en particulier la cicatrice sur les côtes qui était visible. Il retira doucement sa main des côtes de la jeune femme '' Je ne peux pas vraiment t'aider.'' finit-il par lâcher sèchement regardant la cicatrice avant de relever son regard. Elle avait beau lui dire qu'elle avait peur, qu'elle se sentait vraiment vulnérable... Il ne pouvait pas l'aider. Il ne savait pas si elle pouvait être surprise par la réponse du terroriste. Ce n'était pas parce qu'ils avaient couchés ensemble, qu'il l'avait sauvée, qu'il pouvait vraiment l'aider à renfermer cette dévorante passion. Il soupira légèrement " Je savais que t'allais venir ne serait-ce que pour en parler... Ce que je peux te répondre c'est que t'es agent, moi je suis terroriste. Y a différence là.'' une pause. '' Y aura toujours des victimes de toute façon que tu contrôles ou pas. T'admires, mais tu causeras toujours indirectement ou directement la perte d'une personne. Que tu ne veuilles pas en faire, va être un vrai défi... Même moi je n'y arrive pas. Je cause les explosions, donc... Des incendies et des morts. Ça me soulage, ça évanouit un certain temps mon envie de brûler mais j'en veux plus encore et encore, c'est plus fort que moi... T'as fait en sorte jusqu'ici que t'ai pas affaire à ton addiction dans les flammes, mais mon incendie n'a fait qu'échapper ce que tu avais longuement enfermé en toi. T'as juste fui ta pyromanie et t'as jamais osé faire face. Tu pourras pas redevenir telle que tu avais été auparavant. Même le MI6 ne pourra rien faire un moment donné. '' ou plutôt parce qu'il ne voulait pas qu'elle redevienne comme avant, juste par pure envie d'admirer, d'observer comment Cora allait s'en sortir. Du comment elle allait s'en ''débarrasser'' . Du comment elle allait peut-être devenir ''dépendante '' de lui question pyromanie. Il ne pouvait l'aider, non. Il ne pouvait pas.

'' Je suis le seul pyromane à maîtriser si bien selon toi ? Et à ton avis, pourquoi ? Parce que je répond juste à mes besoins de créer un incendie. Parce que j'ai les moyens d'en créer contrairement aux autres qui se font choper plus facilement que moi et qui n'arrivent plus à se maîtriser ensuite. J'ai toujours préféré observer de l'extérieur comment un bâtiment, un lieu, un endroit dont les gens ont construit assez difficilement se faire détruire facilement... Parce qu'à l'intérieur, je suis susceptible de perdre les pédales et y crever aussi facilement. Ce serait bien con que je meure dans un incendie. Parce que je ne pourrais pas en observer d'autres... Mais, pour la troisième fois et pour une fois, ça n'a pas été le cas quand je devrais te sauver... '' c'était vrai d'ailleurs. Zan pouvait très bien perdre son contrôle, devenir fou et émerveillé par la beauté des flammes comme Cora l'avait été durant l'incendie, mais ça n'avait pas marché sur lui. Parce qu'il avait tellement vu d'incendies, de flammes qu'il en était habitué et qu'il pouvait se dire que cette incendie là, n'était vraiment rien comparée à d'autres et de s'en lasser très vite. "Je suis comme toi, sauf à deux différences près : t'acceptes pas d'être pyromane, tu fuis, tu l'évites comme la peste et tu détestes ça. Là, tu perdras carrément ton contrôle et tu finiras par te faire enfermer par le MI6 qui te trahira ensuite.. Et être agent te complique surtout la tâche, comme tu dis, les pyromanes c'est dans l'organisation terroriste, pas chez M... Et d'ailleurs, qu'est-ce que j'ai à y gagner dans tout ceci ? '' finit-il . Allait-elle réussir à le convaincre ? Hm, fort probable si elle tenait vraiment à ce qu'elle ne veuille pas flamber son propre appartement. Qu'allait-il gagner dans tout ceci ? '' Bref. Ne penses-tu pas que ce serait mieux de discuter cela autour d'un verre ?'' un léger soupir. À ces mots, il finit par la laisser, mais en l'ayant invité à le suivre. Changement de sujet ? Non à peine. C'était histoire de s'éloigner du coin sombre. Rester là encore et encore allait devenir suspect. Rester caché avec une inconnue qui débarquait assez bruyamment. Être dans un coin, à l'écart des jeux de casino et rester hors de l'ambiance. C'était plutôt dangereux, Zan connaissait très bien l'ambiance et comment cela se passait pour les agents qui passaient par ici. Il préférait se montrer devant le monde, ça ferait poser moins de questions aux gens qui les verraient encore dans ce coin-là. Rejoignant non sans mal le bar, le terroriste s'assit et finit par commander un cocktail. Regardant Cora qui finissait par le rejoindre. '' tu veux boire quoi ?'' lui demanda-t-il. Non, il n'allait pas la faire boire comme la dernière fois. Non, il n'avait pas vraiment besoin de faire ça. Il ne voyait surtout pas l'intérêt.

Ne pouvait-il pas l'aider ? Ou c'était vraiment surtout parce qu'il n'avait pas envie de l'aider...?
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Cora A. Vasilis

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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptyMar 12 Mar - 23:21

I don't know what you've done to me, But I know this much is true: I wanna do bad things with you. When you came in the air went out. And all those shadows there filled up with doubt. I don't know who you think you are, But before the night is through,
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Elle l’avait dans la peau. C’était définitif. Pas métaphorique mais bien réel. Il avait provoqué un choc, il avait reproduit le schéma constructeur pour déconstruire l’agent. Et il s’était gravé là, juste sous ses doigts. Sentir leur chaleur lui permit de ne pas protester à la remarque du terroriste à son sbire. Elle ne fit rien, ne niant certainement pas qu’elle pourrait le faire flamber par simple jeu. Parce qu’elle savait qu’une part d’elle en… brûlait d’envie. « Profite de courir temps qu’il m’occupe. T’es le prochain de ma liste. » Se contenta-t-elle de souffler de façon suffisamment distincte pour que le concerné l’entende. L’incompétent n’en réchapperait pas. Qu’elle l’attrape dans un de ses mauvais jours et il finirait derrière les barreaux sans passer par la case départ. Toujours est-il qu’elle ne lâchait pas le regard clair d’un Zan, avec une complicité qu’elle-même ne soupçonnait pas. Il se passait quelque chose dés qu’elle se trouvait contre lui. Une vibration différente de toutes les autres connues jusqu’alors. La liberté dont elle refusait d’avoir conscience. Et imperceptiblement elle s’attachait à lui, si bien qu’elle ne pouvait pas contrer cela, parce qu’il aurait fallut qu’elle le sente. Mais rien ne comptait que ces billes claires empreintes de la plus totale et de la plus belle des rébellions.

« Je ne peux pas vraiment t'aider. » Elle sent son attention sur la cicatrice. Et plus que tout, elle se sent comme la créature de Frankenstein devant son créateur. Elle se sent comme une œuvre devant son peintre satisfait du résultat. Alors elle réprime son envie de destruction colérique, ferme les yeux. Elle ne veut pas savoir qu’il a vu. Elle lui a fait sentir, mais c’est différent. Le toucher a un jugement différent. « Ne regarde pas. S’il te plaît. C’est inesthétique. » A-t-elle écouté ? Non. Elle bloque sur un complexe renaissant qui la bouffe de l’intérieur. Au final ça n’était pas laid. Au contraire, le verre avait tranché de façon nette et propre. Un seul trait continu, sans hachure. Propre, oui. De la chance. Elle avait eu de la chance. Mais ça ne suffisait pas à atténuer l’image qu’elle en avait. Deux criminels gravés sur l’épiderme. Le père et le seul amant qu’elle ait jamais revu. « Je savais que t'allais venir ne serait-ce que pour en parler... Ce que je peux te répondre c'est que t'es agent, moi je suis terroriste. Y a différence là. » Cora reprend contact avec la réalité. Détachement du passé… ou pas. Elle se fendille sans que rien ne le laisse paraître en dehors de ses yeux. Ses yeux si clairs. Sait-elle au moins qu’elle a ceux de son père ? Identique à sa mère, sauf les yeux. Même si toute sa vie elle s’est persuadée qu’il avait les yeux sombres. Par déni. « Y aura toujours des victimes de toute façon que tu contrôles ou pas. T'admires, mais tu causeras toujours indirectement ou directement la perte d'une personne. Que tu ne veuilles pas en faire, va être un vrai défi... Même moi je n'y arrive pas. » Elle se mord la lèvre inférieure. « Je n’ai jamais causé la moindre mort. » Un murmure. Il est le seul à pouvoir l’entendre, parce qu’elle ne veut pas que ça se répande. La reine des glaces incapable de tuer. Elle perdrait le peu de réputation qu’elle avait. Seule M. pouvait se douter de cette profonde faille. Il ne s’agissait pas d’une aversion mais d’une retenue, parce que ce serait le point de non retour. Jamais de 00 pour 060. Trop risqué. « Je cause les explosions, donc... Des incendies et des morts. » « Je serais violente, Zan. » Toujours ce murmure. Elle a les prunelles ancrées dans les siennes et le cœur au bord des lèvres. Il venait de s’engouffrer dans ses failles. Il venait de se glisser dans l’ouverture qu’elle lui avait laissée. « Je suis comme toi. » Son estomac se noue. Un instant, elle sent le sol se dérober sous son poids mais ne bouge pas. Elle le fixe, irrémédiablement, sans un geste. Non, elle ne peut pas l’accepter. Elle n’est pas comme lui. Elle a des sentiments, lui non.

« Là, tu perdras carrément ton contrôle et tu finiras par te faire enfermer par le MI6 qui te trahira ensuite.. » Vertige. Elle ne respire plus. Ou respire trop vite. L’angoisse a pris le pouvoir sur son self-control. Il a pris le pouvoir sur la criminologue. « Et d'ailleurs, qu'est-ce que j'ai à y gagner dans tout ceci ? » Rien. Le noir complet.

Le briquet s’est retrouvé dans sa main. Elle ne sait ni pourquoi, ni comment, mais le clapet du zippo s’ouvre et se ferme à intervalles réguliers. La flamme apparaît et disparaît donc de la même façon. Un tic nerveux ? Oui. Mais la seule alternative à la crise interne qu’elle vit, surtout. Cora avait beau ne pas cesser de le regarder, tous ses gestes s’étaient tournés vers l’objet d’argent. Un scorpion gravé dessus. Vasilis allumait ses cigares avec, non ? C’était donc de là, qu’elle le tenait ? Les yeux, le briquet. Si finalement, elle n’avait rien de sa mère en dehors de son physique avantageux ? Si finalement, elle avait nié toute sa vie en conservant obstinément des détails indéniables ? « Bref. Ne penses-tu pas que ce serait mieux de discuter cela autour d'un verre ? » Clap. Le briquet se ferme et elle le suit, avec une maîtrise approximative. Elle déteste les regards sur elle. Elle déteste le regard du type, au bout du comptoir. Zan s’est éloigné, mais pour le rejoindre, elle doit passer à côté de l’inconnu. Et pour la première fois depuis bien longtemps, Cora se sent comme une enfant. Elle y va, traverse la distance qui les sépare de ce pas rapide qu’ont les gosses qui craignent de passer dans l’obscurité du couloir. « tu veux boire quoi ? » « De.. l’oxygène. » Rythme cardiaque trop vif. Son cœur cogne brutalement contre sa cage thoracique et l’envie de vomir se fait intense. Elle est sûre d’avoir déjà vu ces traits quelque part. Elle est persuadée de le connaître. Il semble être bien plus vieux qu’elle et la logique voudrait qu’ils n’aient aucun lien mais…

« T’as toujours de très bonnes fréquentations, petite. » Mouvement de recul. Cassure psychique. Elle ne l’a sûrement pas fait exprès mais s’est réfugiée entre les bras de Zan, sans tourner le dos à celui dont elle cherche le nom. Mais on n’a jamais vraiment le nom du client, dans un bordel. « Zan… fais-moi sortir d’ici. » Elle sent le briquet s’ouvrir sous ses propres doigts, sans rien pouvoir faire contre cet élan de haine et de dégoût qui déferlent. Elle savait pourtant, qu’il ne fallait pas qu’elle glisse du côté de l’organisation, parce que parmi eux traînaient des êtres sans scrupules qui n’avaient rien oublié. On n’oublie pas la gosse du proxénète, surtout quand on paye cher et qu’elle mord. « Allons, du calme. C’est du passé tout ça. J’ai passé l’âge. » « Et moi j’ai un nouveau jeu. » Clap. La flamme brûle paisiblement, attendant d’entrer en contact avec la moindre surface susceptible de provoquer un incendie dévastateur. « Zan, s’il te plaît… j’ai besoin d’air… je te promets de revenir boire ce que tu veux après mais… »

*
**
Ses doigts ne sont plus serrés autour de l’objet d’argent. Elle cligne des paupières, la vision floue, sans trop comprendre ce qu’il s’est passé. Elle ne se souvient que de cette montée de stress vive. Trop vive. Son cœur qui bat trop fort, l’air qui ne passe plus dans sa trachée. La peur des mots que le terroriste avait employé, et sa colère débordante. Choc émotionnel. Tout s’était mis à tournoyer malgré le refuge qu’elle avait trouvé contre Zemko. Son psychisme n’avait trouvé qu’une protection : l’arrêt du système. Elle revenait à peine de convalescence après tout. C’était beaucoup à ingurgiter. Sa main tâtonne sur ce qui semble être une sorte de banquette … du velours ? Ca lui est égal. Cora cherche une seule et unique chose : son bien. Son briquet. A-t-elle mis le feu ? Non, elle est certaine de ne pas en avoir eu le temps. En désespoir de cause, elle abandonne. « T’y gagnes quarante huit heures pour faire ce que tu veux de moi. Vasilis à ton service. » Souffle-t-elle. Ses yeux se sont refermés mais elle le sent assez près pour entendre. Elle sent son odeur. Cette odeur qu'elle a mémorisé après qu'ils aient passé la nuit ensemble. Il fallait donc la pousser à bout pour qu’elle accepte. C’était ça, le secret. Elle venait d’atteindre ses propres limites nerveuses. Et elle se souvenait de leur différence d’âge. 36 ans. C’était marqué sur la fiche de renseignements. Approximativement 36 ans. Dix ans d’écart. Jeune, inexpérimentée, fragile, vulnérable ; voilà comment elle se sentait en la présence du magna de la dynamite. Ca ne pouvait pas durer. Elle voulait retrouver la pleine maîtrise des apparences, le plus tôt possible, à n’importe quel prix.

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Zan P. Zemko

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« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptySam 16 Mar - 11:11

Clip. Un bruit. Clap. Un autre bruit. Clip. Encore un autre bruit.
Des bruits qui n'en finissaient pas. Ils continuaient à intervalles assez réguliers. Des bruits assez répétitifs et qui pouvaient avoir le don d'énerver les gens qui détestaient cela. Zan continuait à jouer avec le briquet de Cora. Il allumait et éteignait, observant le feu s'allumer et ensuite mourir sous la fermeture. Le terroriste aimait beaucoup faire ça, parce qu'il avait la sensation de contrôler la flamme, même si ce n'était qu'une parcelle. On pouvait faire beaucoup de choses avec elle...! Il pouvait causer avec cette petite flamme, un très grand incendie. S'il en était capable, alors la jeune femme aussi. D'ailleurs, cette dernière... Elle n'avait pas été loin d'avoir manqué de foutre le feu dans le casino. Jamais il n'aurait cru que Cora allait perdre conscience. Elle qui semblait être impassible, froide et très professionnelle. Elle était maintenant comme une gamine qui avait peur de ce qu'elle était, vulnérable... Sans expérience. Zan avec ses mots, sa faiblesse pour le feu et un de ses anciens clients — ce que le terroriste n'avait pas prévu — ... Y avait pas de quoi s'étonner qu'elle perde ses esprits, mais pourtant le maître des bombes était tout de même surpris par la perte de conscience de la jeune femme. D'ailleurs, c'était peut-être mieux ainsi. Grâce à ceci, elle n'avait pas pu cramer ne serait-ce que ce soit ! '' Vous avez besoin d'autre chose ?'' Zan referma le criquet et leva son regard vers son sbire. '' Non. Tu peux partir. J'ai plus besoin de toi pour cette soirée.'' '' Mais..'' '' T'es pas à l'aise pour venir avec moi au casino et maintenant t'es pas content que je te libère pour la soirée.'' '' Mais...'' '' t'es pas sourd à ce que je sache..'' sur ces mots le sbire quitta la pièce. La pièce ? Oh oui. Après la perte de conscience de Cora, le terroriste avait dû la rattraper bien qu'elle s'était réfugiée entre ses bras. Il avait pu avoir une pièce privée, à part de l'ambiance du casino grâce au serveur qui l'avait aidé. À l'abri des regards, à l'abri des gens qui pourraient reconnaître l'agent, à l'abri de tout. Ils étaient tous les deux, seuls. Cora qui était sur la banquette, Zemko assit sur la chaise, pas tellement loin de l'agent... Il se balançait grâce à ses pieds qui étaient sur la table. Après le départ de son sbire, il continua les bruits interminables allant dans ses pensées tout en se balançant. Sans doute était-il en train de repenser aux mots de Cora, ses réponses. Et surtout à l'homme qui avait réussi à mettre mal à l'aise la jeune femme. Zan pouvait savoir qu'il s'agissait d'un de ces anciens clients du bordel où était Cora. Et il n'avait pas prévu ça. Décidément...

Clip. Clap. Clip. Clap.

'' T'y gagnes quarante huit heures pour faire ce que tu veux de moi. Vasilis à ton service.'' Les bruits se stoppèrent. Le terroriste s'immobilisa un moment réfléchissant et retira ses pieds de la table pour les mettre au sol. Il ne faisait pas attention à Cora qui avait refermé les yeux et qui restait allongée. Poc. Zan posa le briquet sur la table. '' HmHm...Tu disais tout à l'heure que tu pouvais être violente ? Que tu ne causais pas de morts ?'' il secoua légèrement la tête comme s'il était amusé par ces phrases. Une pause, comme s'il réfléchissait. Il finit par faire un très mince sourire, qui n'était pas rassurant '' Ça me suffit quarante huit heures...'' Cela lui suffira ? Qu'allait-il lui faire pendant les quarante huit heures ? Quarante huit heures contre son aide pour calmer sa pyromanie ? Le terroriste n'était pas du genre à avoir si peu de la part de l'agent pour lui donner quelque chose de si gros. Il aurait pu dire quarante huit heures de son temps contre le temps de Cora. À moins que dans les quarante huit heures... Allait-il tout bousculer ? Il avait une petite idée dedans. Une petite idée qui germait. Même si cela allait à l'encontre de la mission qu'avait donnée à la base Quartz. Enfin bon. C'était le résultat qui comptait non ? Il avait une idée, oui. Une idée de ce qu'elle allait faire pendant les quarante huit heures. Et il allait s'amuser comme un spectateur. Et elle n'aurait pas besoin de lui pendant les quarante huit heures, mais plus que ça.

Il n'ajouta pas un mot. Son sbire avait posé ses gains de jeu, ses billets sur la table à sa droite. Le terroriste se contenta de les récupérer, en veillant à ne pas utiliser son bras droit. La jeune femme n'avait pas arrangé les choses avec sa perte de conscience. '' Je crois que tu cherchais ça '' fit-il en montrant le briquet du menton.Un briquet ayant un scorpion dessus. '' Fait gaffe avec ça. Tu sais très bien que se balader avec un briquet, ça a des effets dévastateurs...'' Un soupir. Il se demandait comment allait-il ''l'aider'' à ce que Cora récupère de ce qu'elle était avant l'incendie.C'était impossible... ! Enfin bon, fallait bien essayer...
Spoiler:
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Cora A. Vasilis

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« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
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MessageSujet: Re: TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. »   TNT & 060 ∿ « I wanna do real bad things with you. » EmptySam 16 Mar - 12:11

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« HmHm...Tu disais tout à l'heure que tu pouvais être violente ? Que tu ne causais pas de morts ? » Un frisson vient courir le long de son dos tandis qu’elle se tourne sur le côté pour observer le terroriste, puis la pièce, et à nouveau le terroriste. Sa main se glisse à sa cuisse et détache calmement l’arme à feu, puis le poignard, qu’elle pose sur la table. Pour une non violente, ça faisait quelques options tout de même. « La mort est parfois une punition trop douce. » La lueur colérique dans son regard bleu tranchait avec la froideur dont elle savait si bien se parer. La flamme dont elle brûlait depuis des années faisait lentement fondre la glace masquant ses failles, ses vérités enfouies. Pouvait-elle donc se montrer sadique ? Certainement, envers ceux qui le furent avec elle. « J’aurais dû lui arracher ce qu’il lui reste de virilité. » Outch. Ca, c’était pas une vision très classy. Et ça sous-entendait qu’elle avait déjà amoché un peu le bonhomme. Yeurk. Pourtant ça ne la faisait pas plus grimacer que sourciller. Insensible à la potentielle douleur provoquée. « Ou lui brûler au quatrième degré. C’est une souffrance plus durable. » Le tout avec cet air enfantin de femme fragile étalée sur une banquette de velours dans un tête à tête avec un homme. On ne se serait pas attendu à ce genre de conversation. Un homme, une femme… vous voyez le tableau, quoi.

« Ça me suffit quarante huit heures... » Tu m’étonnes. Bien des mecs auraient approuvé l’idée des quarante-huit heures. Une aubaine. La criminologue se redresse, s’asseyant et croisant l’une de ses jambes sur l’autre, ses cheveux venant cascader sur ses épaules, sans qu’elle ne cherche à les plier à un quelconque contrôle. « J’y oppose deux conditions. » Parce qu’elle n’était pas encore assez cinglée pour lui laisser carte blanche. « Je dois garder un contact informatique avec le Mi6, sinon tu seras leur cible s’ils viennent à croire que je suis captive. » Ils étaient assez dérangés pour ne pas réfléchir à l’autre option. Et elle était assez douée pour que personne ne l'ait jamais soupçonné de quoi que ce soit. Cora se lève finalement, se dirigeant vers lui, glissant dans son dos pour passer ses doigts sur l’épaule blessée, sans brusquerie aucune. « Et tu dois m’accorder une nuit. » Temps de pause, son geste se stoppe et sa main reste en suspend, frôlant à peine le tissu. « Ca fait particulièrement pervers, dit comme ça… » Ouais, tu trouves aussi ? « Hm. » Reprendre contenance, reprendre contenance, reprendre contenance. Diable que c’était compliqué à gérer. Il faut dire que fréquenter un amant rendait tout de suite certaines phrases anodines très… ouais. On va arrêter de philosopher là dessus. « J’ai reçu une invitation à la réception du maire, cependant… la partie « partenaire exigé » me pose problème. J’aurais bien proposé à un des geeks du Mi6 mais je crains qu’ils aient peur de me voir fixer les bougies… » Un baiser dans le cou, près de l’épaule malmenée. Y avait rien de pervers, n’est-ce pas ? Décidément, la pyromanie créait des liens étranges. « Tu n’aurais pas peur des bougies, n’est-ce pas ? » Ce serait un comble, le magna de la dynamite tremblant devant une bougie rose. Pitié que le thème ne soit pas rose, ou elle risquait de vouloir le redécorer à sa manière. C’est sympa le rouge sang, non ? Ou le noir cendre… Note personnelle : penser à aller voir un psychiatre.

« Je crois que tu cherchais ça » Son regard se fixe sur l’objet d’argent laissé sur la table. « Fait gaffe avec ça. Tu sais très bien que se balader avec un briquet, ça a des effets dévastateurs... » Une esquisse de sourire malicieux se dessine sur les lèvres féminines avant qu’elle ne contourne l’explosif ambulant pour récupérer son bien. « C’est pas le but ? » Silence. « Et ça vaut une fortune. Pièce unique. Mon arrogant de géniteur a trouvé amusant de se payer un briquet en échange de sa très mignonne et très pure petite fille. Pour ses cigares délicieusement hors de prix. » C’était pas des yeux de chaton malheureux ça ? Si. Bien vite remplacés par l’expression de haine pure qui avait donné naissance à cette destructrice pyromanie. Les pyromanes avaient, pour la plupart, une enfance difficile ou traumatisante. « Mon premier vol. Avant le boum final du repère de la débauche. » Pour ne pas dire bordel. Pour elle ça n’en était pas un puisqu’elle vivait la plupart du temps dans la cave. Les doigts de l’agent détachèrent une fine couche de métal couvrant le dessin du scorpion pour dévoiler un tracé à l’or, et l’incrustation d’un rubis entre les pinces de l’animal. Pièce unique, elle ne mentait pas. Mais elle préférait en cacher la valeur et l’origine pour qu’on ne songe jamais à lui signaler qu’il appartenait à un caïd du proxénétisme. « Puisque j’ai participé au paiement, j’estimais qu’il me revenait de droit. » Pas faux.

L’objet revenu sur la surface solide, Cora revint plus près de Zan, plaçant ses deux mains sur l’épaule qui avait bien besoin de soins. « Je crois qu’il faudrait la remettre en place. » Crac. Une impulsion avait suffit. Elle ne lui avait pas laissé le choix, mais elle lui devait bien ça, et à force de prendre des coups, des vols planés ou de heurter des murs, elle avait appris qu’on pouvait limiter le temps de convalescence avec un brin d’ostéopathie. Bon, ça ne voulait pas dire qu’elle savait tout replacer, mais le minimum vital pour aider les collègues en cours de route. « L’Organisation aurait mieux fait de se pointer quand j’étais encore pickpocket, Zan. » Elle replante ses billes claires dans les siennes. Reflets en opposition. L’homme et la femme. La liberté et la prison. Le feu libéré et la braise sous la glace. « J’étais plus malléable… » Le ton baisse. « Plus docile. Moins scrupuleuse. » C’était vrai. Elle avait appris les scrupules en entrant en psychologie. Elle s’empare de sa main gauche et la glisse jusqu’à ses lèvres, déposant un baiser, qui semble servir d’excuses, dans sa paume ; puis elle fronce les sourcils. « Tu n’as pas provoqué d’explosion conséquente depuis notre dernière rencontre. » Et elle savait ça, juste à son odeur ? Un véritable chien de chasse. Non, la comparaison est un peu glauque. Disons que sa mémoire associait les odeurs aussi bien que le reste, et que Zemko sans produits inflammables sur la peau, c’était notable. Tellement notable qu’elle se retrouvait à l’observer, incrédule, et un peu trop proche aussi.


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