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 FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. »

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Cora A. Vasilis

Cora A. Vasilis
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre »

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MessageSujet: FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. »   FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. » EmptySam 30 Mar - 20:56

« L'éducation ne change pas grand-chose aux manières ni aux goûts des gens. On naît avec un héritage. On passe une partie de sa vie à vouloir s'en défaire. »
blood, father & fire.
Le bruit. Ce capharnaüm ambiant et ces femmes dénudées. Elle se revoit quelques semaines auparavant, la belle brune. Mais les verres, cette fois-ci, sont inutiles. Il a réveillé en elle ce que son sang porte. La trace de la criminalité. Le destin se porte dans l’éducation, et la seule qu’elle ait eue, avant que le Mi6 ne l’extirpe du bordel, fut celle de son père. Une chienne, disait-il. Une vulgaire chienne. Son frisson n’est pas dans le trafic humain. Il est dans la flamme de la mort. Elle le sait, le sent. Sa corde sensible vibre dés lors que s’élève la fumée, dés lors que brûle un brasier ; comment accepter ? Des années à lutter, et dans les bras d’un homme, d’un terroriste, elle s’est perdue. Zan Zemko, sa damnation. Quartz ne s’y était pas trompé. Il avait provoqué l’étincelle qui ferait briller dans le cœur de l’agent l’envie suprême, la passion sinueuse, quitte à la faire plonger entre désir charnel et désir destructeur. Ses longues jambes croisées l’une sur l’autre, ses escarpins vernis de rouge, et cette robe d’un noir d’encre qui jouait entre le velours et la dentelle l’aurait facilement faite passer pour une riche habituée des contrastes, dont le vertigineux dos nu rivalisait de… sous-entendus.. Le spectacle glissait sous ses yeux comme n’importe quel autre, et qu’il s’agisse de prostituées, de filles exploitées, ne semblait plus la faire sourciller. L’alcool avait abaissé les ultimes barrières. Quitte à se la jouer pyromane pour quarante-huit heures, autant se paumer dans les péchés durant la soirée précédente. Autant se plonger dans le rôle jusqu’au cou, jusqu’au cœur, au creux de l’âme.

C’est l’ennui qui l’enserre, qui la torture, la retourne. La démangeaison d’un fantasme endormi. Le manque d’une drogue bien plus vicieuse que toutes les substances que peuvent filer les macs à leurs putes pour qu’elles se dandinent de la sorte. Y en a même qui ne savent pas bouger. Elles sont raides comme les barres métalliques autour desquelles elles tournent. Ca la fait soupirer. Elles sont belles, mais inutiles. Rien ne s’en dégage. Juste le vide. Les hommes ne savent décidément pas s’y prendre. Le briquet s’ouvre et se ferme, inlassablement. Le briquet au scorpion de Vasilis père. Clap, clap, clap. Un rythme distrayant. Assise dans le fauteuil, elle n’a pas bougé depuis une longue demi-heure. Qu’est-ce qui cloche, dans cette boîte ? Cette bande d’ignares les apprécierait même si elles étaient de simples poupées gonflables exposées. Si il était encore en vie, elle serait sans doute du lot. Mais le lot aurait été bien meilleur. A seize ans, elle était hargneuse, indomptable… seulement elle savait se montrer désirables. Complètement out, ces russes là. Les russes, aussi glacées que leur pays.

Son regard se détourne. Il est aussi brun qu’elle. Ses yeux sont deux grands océans. Deux miroirs. Ne lui dites pas, que ce sont ceux de leur père, elle qui se pense fille unique, elle qui croit qu’il les avait noir comme les Enfers. Le déni lui a fait rejeter bien des possibilités. Et à cette heure, sa vodka-pomme à la main, elle ne réfléchit pas. Elle veut, tout simplement. La boisson à ses lèvres et le regard insistant. D’où vient-il ? Pas répertorié. Elle ne pense pas qu’il fasse partie de la base de donnée du Mi6. Pas des affaires qu’elle a traité, en tous cas. Pourquoi son visage, pourtant, lui fait-il écho ? Langoureuse et lascive, elle tend le bras pour poser le verre sur la table basse, face à elle. Vide. Il est mignon. Mais elle se lasse de cette ambiance toxique, nocive. Elle se lasse, et son briquet fermé, retrouve la seule poche que sa robe possède. Dix minutes. Si rien d’intéressant ne se produit, elle s’éclipsera… pour redevenir 060, charmant agent du Mi6, reine des glaces solitaire.

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Nikólaos C. Vasilis

Nikólaos C. Vasilis
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
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MessageSujet: Re: FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. »   FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. » EmptyDim 31 Mar - 16:16



i make them good girls go bad
Attablé au comptoir du bar, un verre de whisky à moitié vide au creux de la paume, Nikólaos balaie du regard le club d'un œil las et affligé. Comme à son habitude, il observe et analyse plus qu'il ne prend du bon temps, la musique vibrant dans ses tympans comme pour lui imposer un rythme. Concrètement, il fait tâche entre ces vieux hommes en mal d'amour assis dans les boxes ou sur leur chaise, salivant devant le corps de ces nymphettes qui frétillent à la simple vue d'un billet vert, ou encore ces groupes d'étudiants lourdingues qui hurlent comme des animaux devant ces bouts de viande bouillants. Nikó, lui, il est trop propre. Trop classe. Trop distingué malgré la noirceur de son âme pour se rabaisser à cela. Du moins, aucune de ces femmes ici présentes ne mérite son attention. Ces femmes, justement. Elles le fascinent autant qu'elles le débectent. C'est grâce à elles qu'il fera fortune, il en est certain. C'est d'ailleurs dans cette optique qu'il perd son temps ici. Pour trouver des proies. Des filles faciles qui placeraient leur vie entre les mains de l'organisation les yeux bandés. Des filles perdues à qui il promettrait protection avant de les détruire à petit feu sans même qu'elles ne le réalisent. Seulement pour le moment, heureusement pour elles peut-être, la déception est grande. Il n'a devant les yeux que des corps souillés, des enveloppes charnelles qui ne portent ni âme, ni conscience. Homme qu'il est, aucune n'attise réellement sa curiosité. Sauf une. Mais ce n'est pas une danseuse.

Elle est belle, ses courbes parfaites épousent le fauteuil dans lequel elle est gracieusement assise, et son visage est d'une froideur qui l'interpelle étrangement. De loin, et malgré la fumée de cigare qui embrume l'atmosphère, il peut apercevoir le bleu de ses iris, ses lèvres pulpeuses magnifiées de rouge. Intéressant. Rares sont les femmes qui se prélassent dans de telles franchises. En général, ce sont elles qui, au retour de leur homme, hument le col de leur chemise afin de déceler le vice ou la tromperie. Pas l'inverse. Alors elle l'intrigue, cette beauté froide solitaire. Ses sourcils se froncent, ses lèvres se pincent. Inconsciemment, une ébauche de sourire se dessine sur le visage du bandit. Celle là, elle est à lui. D'un geste preste, il finit d'un trait le reste d'alcool qui demeurait dans son verre puis il rehausse son costume, le col de sa chemise légèrement relevé et son blazer tiré avec élégance. Là, il extirpe une cigarette de son paquet et la plante entre ses lèvres avant de se redresser et de descendre de son tabouret. Un homme aux cheveux grisonnant tente de lui passer devant, mais Nikólaos lui lance un revers de main sur l'épaule tout en claquant sa langue sur son palais, l’œillade meurtrière en supplément s'occupant du reste. Le rival se retire, laissant au garçon la voie libre.

Il s'approche d'elle, magnétique, son attitude carnassière explosant de tous les pores de sa peau. Trois, deux, un mètre les séparent alors.. Jusqu'à ce qu'il réduise la distance à seulement quelques centimètres, penché au dessus d'elle, ses lèvres effleurant son oreille. « La belle que vous êtes aurait-elle du feu à me prêter? » Sa voix grave vibre dans l'obscurité, dangereuse proximité. Le menteur, des briquets, il en a plein dans ses poches, mais quoi de mieux que cette banale approche? Finalement, il s'installe auprès d'elle, maintient cependant une distance décente. Pas de mains baladeuses, pas de regards fuyants sur ses atouts. Il n'est pas de ceux là. Ses pupilles noires se plantent dans celles de la poupée brune, la scrutent discrètement.. Et un détail le frappe, un détail sur lequel il ne parvient à mettre le doigt. Une aura particulière se dégage d'elle. Il n'arrive à se faire une idée concrète du personnage. Lumière, ténèbre, les coutures de sa robe cachent une personnalité qui lui échappe, et cela a le don de le déstabiliser un peu. Mais surtout.. Elle a ce visage. Ce visage qu'il ne réalise pour le moment pas être le même que le sien à quelques détails près. Ceci dit, il n'en laisse rien paraitre, puis ajoute, à la fois discipliné et charmeur; « Une femme de votre trempe ne devrait pas être ici. Les personnes nettes se détachent rarement du lot. Je vous offre quelque chose? » En ce qui le concerne, il ne devrait pas boire encore, ses sens sont déjà assez grisés par la substance. Et il devine qu'elle aussi, doit être un peu imprégnée. Mais après tout, quitte à être là, autant profiter.

FICHE ET CODES PAR RIVENDELL
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Cora A. Vasilis

Cora A. Vasilis
« vous avez la fâcheuse habitude de survivre  »
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MessageSujet: Re: FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. »   FOXCROOK & 060 ∿ « blood, father & fire. » EmptyDim 31 Mar - 17:26

« L'éducation ne change pas grand-chose aux manières ni aux goûts des gens. On naît avec un héritage. On passe une partie de sa vie à vouloir s'en défaire. »
blood, father & fire.
« La belle que vous êtes aurait-elle du feu à me prêter? » Le feu. Il brûle dans son âme toute entière. Le feu, il fait vibrer chaque corde de sa sensibilité. Le feu, un héritage dévié. La cigarette. Son père fumait des cigares. Ces cigares qu’il se payait en la vendant. Comme le briquet. Le briquet qui luit dans sa poche, qu’elle extirpe gracieusement de sa cachette, le long de sa cuisse. Le scorpion gravé a retrouvé sa fine couche d’argent, dissimulant sa réelle valeur, d’or et de rubis. L’animal totem d’un homme dont le venin pour les prostituées fut toujours pire que celui d’un dard. Que la métaphore était belle. Douce tentation de se laisser aller au charme d’un inconnu vaguement familier. Il l’intrigue, elle le sait, l’a su à la minute même où les regards s’étaient croisés. Comment pouvait-elle ne pas reconnaître ce fantôme du passé ? La flamme vient lécher le catalyseur de mort. Son contrôle est parfait, malgré la tentation. Pourquoi Zan se fait-il absent, dés lors qu’elle ressent le besoin d’être maîtrisée ? Il n’est pas sa baby sitter, pourtant il le faudrait. Elle capte ses billes des siennes. Elle attrape son attention, les lèvres entrouvertes, l’attitude toute tentatrice d’une fille qui sait jouer de ses charmes ; un peu trop bien en jouer. Pendant ce temps l’autre main habile, experte, s’empare du mensonge. Pickpocket, ce doit être dans le génome. « Menteur. » Quand son propre briquet retourne à sa robe, elle montre entre ses doigts l’un de ceux qu’elle vient de lui voler. « Je crois que cela vous appartient, n’est-il pas ? » Comment peut-elle avoir cette assurance ? Comment peut-elle sembler si digne, si distinguée, et dégager ce quelque chose d’obscur qui lui confère d’étranges talents. De ces talents qu’elle ne devrait pas avoir.

« Une femme de votre trempe ne devrait pas être ici. Les personnes nettes se détachent rarement du lot. Je vous offre quelque chose? » Une femme de sa trempe. Il la fait sourire, en coin. Peut-être le dévore-t-elle silencieusement. Peut-être le scrute-t-elle, comme pour se faire une idée de ce qu’il vaut. Cora a déjà dépassé la limite entre le bien, et le mal, entre la justice et la criminalité. Rien ne lui interdisait de recommencer. Rien ne lui interdisait plus de goûter à d’autres fruits défendus. Qui devinerait, sous sa langueur mêlée de glace, son emploi, sa dévotion fendillée ? « Qui vous dit que je suis nette ? » Il est installé à une distance raisonnable. D’eux deux, il est sans nul doute le plus net. Elle est souillée depuis bien trop longtemps. Tant de temps que TNT n’avait été que trop rapide à deviner de quoi il retournait. Mais lui ? Lui qui partageait plus que nul autre avec elle, ne pouvait pas déceler l’abominable vérité. Pas plus qu’elle. Ils ne voyaient pas ce reflet qu’ils se renvoyaient. « Hé poupée. T’as changé de marché ? » Eux n’oubliaient pas. Il est des pervers qui gardent en mémoire les visages, les corps, les courbes, les douleurs. Cora ne les avait pas tous en tête. Beaucoup eurent raison d’elle, trop jeune. Elle n’avait pas résisté, et son esprit avait effacé le choc. Ne garder que le minimum vital pour brûler de haine sans couler. « Tourne la page papi, ça fait bien douze ans. » Quatorze ans, donc, à l’époque. Et des yeux inchangés, bordés de rage, griffés de rancœur et de dégoût. Bande de porcs affamés. Mais à fréquenter les lieux de débauche, elle se devait de supporter le souvenir de son père. Car elle l’avait connu. Car le nom circulait toujours. Vasilis. Il renaissait de ses cendres. Sans qu’elle ne sache ni comment, ni pourquoi. La raison toute simple se tenait là. L’héritier s’était pointé. Et l’héritière n’en avait pas eu vent. M. devait la protéger. M. devait éviter la perte d’un agent. Car la famille, c’est sacré, n’est-ce pas ? Elle devait savoir combien ils se ressemblaient.

« Êtes-vous assez doué pour deviner ce que je pourrais aimer… ? » Sifflante question dans un murmure ivre de sous-entendu. Elle lui laisse le choix. Les choix. Est-ce qu’il connaît le client régulier de tous les proxénètes du coin, ce type blindé de fric désespérant de retrouver la hargne des belles grecques d’antan ? Cora ne fut pas la seule du lot, à mordre, à se débattre. Pas droguée, la marchandise d’autrefois. Aujourd’hui on les fait taire avec n’importe quoi. « A moins que votre distinction ne vous interdise de fréquenter les filles de tels milieux, monsieur… ? » Se faire passer pour une autre. Feindre cette assurance inexistante. Cora haïssait son passé de jouet sexuel. Elle haïssait cette part d’elle-même. Mais pour goûter à l’ivresse des flammes, à la mélodie crépitante, elle devait renouer avec le passé. Les quarante-huit heures ne se destinaient pas à l’agent, mais à la mauvaise fille. Au terroriste, elle devait revenir sous les traits de la bade girl.


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