Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
ETB Pokémon Fable Nébuleuse : où ...
Voir le deal

Partagez
 

 Our hands are tied here if we stay {Zan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Shade R. Araye

Shade R. Araye
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »

(+) parlote : 196


Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan EmptySam 23 Fév - 13:33



« Des fleurs magiques bourdonnaient. Les talus la berçaient. Des bêtes d’une élégance fabuleuse circulaient. Les nuées s’amassaient sur la haute mer faite d’une éternité de chaudes larmes. »
__ A. Rimbaud. Illuminations.
Son regard voletait le long des croisements, cherchant les noms des rues, des croisements, cherchant quelque chose de connu, qui lui rappellerait le chemin de chez elle. Elle n’avait pas l’adresse, l’ayant égarée à l’appartement, toujours pas retenue. Elle cherchait un parc, mais ici, aucun parc ne s’annonçait. Les buildings se dressaient haut dans le ciel, tordant son cou pour tenter de voir leur sommet, les riches devantures de magasins éblouissaient son regard ébène, la surprenant par leur luxure, la rendant perplexe par l’utilité, des hommes et des femmes ressemblant à ces gravures de modes vues dans ses magazines de mode ou tentant de leur ressembler. Des personnes étranges, d’une élégance fabuleuse, qui circulaient dans les rues avec des manières très dignes, très pompeuses. Alliance de charismes et de précieuses ridicules. Plaire et attirer l’attention. Ces hommes et ces femmes étaient sublimes, mais notre jeune immigrée ne comprenait pas l’intérêt de tous ces artefacts, elle ne comprenait pas l’intérêt de ces gens pour la fourrure animale et les cuirs de bêtes. Certains articles la tourmentaient et l’affligeaient devant tant de gâchis. Elle devait admettre cela de la communauté : le respect ne concernait pas simplement les gens, mais la nature qui les entourait. L’importance de la communion avec les siens et la nature garantissait la paix dans leur communauté. Elle savait aujourd’hui les mensonges qu’on lui avait servis des années durant, mais il y a des valeurs qu’elle continuait à prôner pour leur bien fondé. La ville dans laquelle elle vivait à présent était bien loin de son idéal de vie ; les odeurs, les fumées toxiques, les nuisances sonores causées par les voitures. La ville était affligeante et désolante. Elle qui se sentait si décalée de ce monde trouvait que le sien n’était pas toujours si mal. A certains points de vue.

Shade cherchait son chemin, demandant au taxi de tourner soit à droite, soit à gauche, selon son intuition. Mais elle devait se rendre à l’évidence, elle tournait en rond. Mal à l’aise dans cette voiture, mal à l’aise vis-à-vis du conducteur qui s’impatientait, la jeune femme songeait à s’arrêter et à se débrouiller autrement. Elle trainait à demander à descendre, parce qu’il n’y avait pas un bâtiment qui lui disait où elle était. Elle peinait déjà à se remémorer comment elle était venue jusqu’ici. On l’avait appelée pour une naissance et puis, son assistante avait dû s’éclipser plus tôt et Shade l’avait rassurée en lui disant qu’elle prendrait un taxi pour rentrer. Son problème : elle ne se rappelait plus le nom de sa rue. Elle vivait près du grand parc, mais où exactement, elle avait été incapable de l’expliquer. Le taxi la mena près des parcs alentours, mais aucun ne lui rappelait son quartier. Ne pouvant plus sentir l’exaspération du taximen peser sur elle, elle finit par lui demander de s’arrêter, mentant en affirmant qu’une amie vivait dans les environs et qu’elle se débrouillerait pour rentrer. Trop heureux de se débarrasser d’une cliente peu débrouillarde, l’homme enclencha son clignotant et alla se parquer sur le bas-côté. Shade régla sa course et s’enfuit rapidement de la voiture jaune. Si rapidement qu’elle ne prit pas garde aux piétons sur le trottoir et ouvrit la portière sur le nez d’un passant. Affolée, elle se précipita sur l’homme malmené le visage honteux et gênée. « Oh, je suis désolée. Pardonnez-moi ! Je ne… Vous n’avez rien ? » La jeune femme tenta de s’approcher, effrayée à l’idée de l’avoir blessé mais l’homme fit un pas en arrière, le regard noir. Elle n’eut pas le temps de faire une nouvelle tentative que l’homme au taxi klaxonna, la faisant sursauter et pivoter vers lui, sans comprendre. Les gestes impatients du conducteur l’amenèrent à la portière qu’elle avait laissée grande ouverte, empêchant le taxi de s’en aller. Encore plus mal à l’aise, elle claqua la portière en grimaçant avant de revenir sur le jeune homme qui ne semblait pas ravi du tout. Elle pouvait aisément le comprendre. Quelques regards avisés lui permirent de savoir qu’il n’était pas sérieusement blessé, d’apprendre également qu’elle n’était pas encore tombée sur quelqu’un de très commode, à l’instar du conducteur de son taxi. Ne sachant pas trop quoi faire vu le mouvement de recul qu’il avait eu à son approche, elle resta les bras ballants devant lui, embarrassée et désireuse de se faire pardonner. « Je suis sincèrement désolée, je ne vous avais pas vu. »
Revenir en haut Aller en bas

Zan P. Zemko

Zan P. Zemko
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »

(+) parlote : 573

Age : 28
Localisation : Everywhere

Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Re: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan EmptySam 23 Fév - 22:51

Pressé, pressé. Les gens étaient toujours pressé, enfin... La plupart étaient pressés et ne faisaient pas attention à ce qui se passait autour d'eux. Ils regardaient leurs montres, ils bousculaient les gens, se cognaient contre un truc... Mais ils ne prenaient pas le temps de s'excuser. Enfin s'excuser aux gens, pas aux poteaux qu'ils pourraient s'excuser. Ce serait assez bizarre de voir une personne converser avec ce qui ne pouvait pas parler du tout. Pour Zan, c'était plutôt différent. Il pouvait bousculer les gens, mais assez rarement. Parce que lui au moins il regardait où il marchait. Parce qu'il avait pour principe de ne pas se faire retarder. Il préférait être dans les temps, être en avance pour un rendez-vous qu'il avait fixé avec ses hommes. Il regardait la rue, les gens, écouter et supporter plus ou moins les bruits. Les Klaxons, les conducteurs qui se disputaient. C'était vrai, c'était marrant en fait, mais le terroriste n'avait pas vraiment le temps. Il avait calculé combien de temps il allait mettre pour arriver au lieu du rendez vous, il devrait se rendre à Oxford Bond Street.

Zemko aurait dû aller en taxi. Oh làààà non, il n'aimait pas trop les chauffeurs, trop indiscrets, trop sales, trop pénibles, trop bavard.. Et trop cher. Le terroriste n'était pas avare et ne voulait pas du tout parler avec les chauffeurs. Le bus ? Encore moins, si c'était pour se faire voler les poches de son sac qu'il portait ou ses poches de sa veste noire... Sa propre voiture ? Ah ça, c'était en effet un problème. Zan ne pouvait pas garder une voiture parce qu'une fois qu'il était sur les lieux de l'attentat et qu'on voyait sa propre voiture dans les parages il était assez facile de la retrouver. C'était plutôt une gêne pour lui. Une voiture, c'était sûr que le terroriste ne serait pas capable de la garder en bon état. Le vélo ? Si c'était pour se faire renverser... Non merci. Les rollers ? Il n'en avait jamais fait de sa vie alors... Zemko préférait la marche à pied. C'était moins dangereux, c'était pratique, il pouvait facilement se fondre dans la foule. Mais il restait plutôt en retrait, c'était à dire qu'il marchait sur le bas-côté, le bord du trottoir. En faisant attention aux personnes qui ouvraient les portières sans faire attention aux passants. Mais c'était rare, pour le moment aucune voiture ne s'était rangé sur le côté. Sans doute parce qu'il y avait trop de passants sur le trottoir et que les chauffeurs de taxis faisaient plutôt attention à ne pas se garer là. Zan aimait bien finalement marcher à pied, ça détend et puis il n'avait pas vraiment besoin de faire trop attention. Les mains dans les poches, son sac à ses épaules, il marchait plutôt tranquillement sur le bord du trottoir et était derrière une joli femme blonde. Il n'hésitait pas à regarder ses jambes quand elle marchait. Pas facile en effet de marcher avec des talons, mais elle avait l'air de très bien se débrouiller pour ne pas tomber. Zemko continuait sa marche, mais il réussissait à détacher son regard des jambes de la jeune femme et sortit sa montre de sa poche de sa veste pour regarder l'heure. 14h20. Le terroriste fronça les sourcils en voyant cette heure, l'aiguille qui montrait les secondes ne bougeait plus du tout. En panne ? " merde..."

Zan soupira en détachant le regard de sa montre qu'il mettait soigneusement dans sa poche droite de sa veste. Mais il n'eut pas le temps de relever totalement sa tête. Un gros choc manqua de le faire tomber par terre, il eut le temps de se rattraper... Mais qu'est-ce que ça faisait mal...! Se prendre la portière d'un taxi noir qui s'était garé sur le bord du trottoir... Ça.. Fallait le faire ! Le terroriste eut pour second réflexe de mettre sa main sur sa bouche et sur son nez à la fois. Si ça saignait, ça allait saigner pour la demoiselle... " Oh, je suis désolée. Pardonnez-moi ! Je ne… Vous n’avez rien ? " Ah ben ça, fallait vraiment le dire ! C'était sans doute ce que penserait Zan qui était vraiment en colère et qui jetait un sale regard noir. Il fit un pas en arrière quand cette femme... Tentait de s'approcher de lui. Ah non non non, surtout pas. Elle n'ALLAIT pas s'approcher de lui. Ah non non ! En plus elle avait l'air d'être effrayée de l'avoir cogné avec la portière qu'elle avait ouverte par mégarde et laissé grande ouverte. Le chauffeur de taxi semblait vraiment en avoir marre, il pouvait le voir par le visage. Quand cette jeune femme fermait la porte et que le taxi s'éloigna du trottoir reprenant la route comme si rien n'était pour finir par se garer plus loin sur la même bordure du trottoir. Laissant la jeune femme avec lui seuls sur le trottoir. Il tenta de retirer la main de son nez, mais il vit du sang sur ses doigts. " Oh super... Oh super.. Super super super..." il sortit un paquet de mouchoir de sa poche de sa veste et sortit un mouchoir. Il ne voulait pas rejoindre ses sbires en ayant le nez en sang, oh non ça c'était sûr que s'il racontait du genre " désolé les gars, je me suis pris une portière du taxi et j'ai dû être en retard." ... Il ne ferait surtout pas une bonne impression. Tout ceci grâce à cette..... Tient, elle avait une peau mâte ? Enfin... En quoi cela changeait ? Zan n'allait tout de même pas sortir le fait qu'elle ait la peau mâte et sa façon d'ouvrir les portes qu'elle ne connaissait pas Londres. Tout d'abord, première règle. Éviter de s'énerver. Ça.. C'était loin d'être facile ! Zemko mettait son mouchoir sur son nez qui lui faisait encore mal. Quand même une portière...! Y avait de quoi avoir honte..! Il avait un regard de tueur, d'une personne qui voulait vraiment tuer la demoiselle. Il retira son mouchoir qui était un peu pleine de sang " Je suis sincèrement désolée, je ne vous avais pas vu ". Le terroriste haussa les sourcils comme s'il était impressionné, à moitié bouche-bée, il fit un geste de tête assez exagéré montrant qu'il était scandalisé. " Tu ne m'as pas vu ?! Ah ça faut le faire ! ... Je rêve là.. Tu ne m'as pas vu... Waoh.. On est à Londres ça, tu sais ? Y a des gens partout ! Tu viens de nulle part avec ce chauffeur de taxi et tu ouvres brutalement cette foutue portière de... Bref tu m'as compris ! On n'ouvre jamais cette portière de cette façon ! On ne dit pas désolé parce que je sais parfaitement bien tu ne l'es pas et qu'il te faudrait te prendre une portière pour que je sois sûr que tu sois sincèrement désolée ! " . Ça c'était sûr, Zan était de très mauvaise humeur grâce à madame et sa portière. Il mit sa main sur sa tempe et lui tourna le dos. " C'est pas vrai mais c'est pas vrai... Me prendre une portière..." Il se retourna assez brutalement " tu as quelle heure ? Tu devrais avoir au moins l'heure sur toi ! " elle lui devait au moins ça quand même. Malgré que le terroriste la tutoyait, cette jeune femme n'était pas digne pour lui qu'il la vouvoyait. Il avait besoin d'heure, tout de suite.

... La journée n'en finissait pas.
Revenir en haut Aller en bas

Shade R. Araye

Shade R. Araye
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »

(+) parlote : 196


Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Re: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan EmptyMar 26 Fév - 18:43



Le jeune homme était littéralement hors de lui et Shade se sentit d’autant plus mal et embarrassée. Elle aurait voulu disparaitre, se faire minuscule et disparaitre à sa vue. Mais il n’y avait pas plus mal élevé qu’une personne en blessant une autre qui disparait sans demander son reste. Oh, elle en avait rencontré. Il y avait bien du monde qui bousculait les gens dans la rue sans même prendre la peine de se retourner. Shade voulait se fondre dans la masse, mais était visiblement trop maladroite pour agir comme le commun des habitants de Londres. Elle bousculait régulièrement les gens, mais se retournait et s’excusait, elle trébuchait facilement et se perdait encore plus rapidement. Elle pourrait laisser l’homme continuer son chemin. Mais une portière sur le nez causait des dégâts plus importants qu’une légère perte d’équilibre. Le nez en sang, le mouchoir se teintant d’un liquide rouge… la jeune femme ne l’avait pas raté. Gênée et impuissante, elle restait là, à le regarder en pour lui. Elle avait appris à respecter cette bulle dont les gens de la ville s’entouraient, un espace personnel à ne pas perturber. Elle avait eu du mal à comprendre au début, mais en même temps, chez elle, tout le monde était intime avec tout le monde. Il n’y avait pas d’offense à s’approcher de l’autre pour l’aider, pour replacer une mèche de cheveux derrière une oreille, pour inviter quelqu’un d’une main sur l’épaule. Ici, ça ne se faisait pas. Car ici, personne n’était intime avec personne. La ville est un monde individualiste. Beaucoup trop d’habitants pour prendre la peine de connaitre tout le monde. Elle comprenait. Elle n’en n’était pas moins déboussolée quelques fois. Comme ici, alors qu’elle désirait lui venir en aide et qu’elle ne le pouvait pas à cause du langage du corps de son interlocuteur et de ce regard noir qui n’offrait pas beaucoup de liberté d’interprétation. Et les paroles qui suivirent ne furent pas plus tendres.

Choquée, elle resta interdite quand il remit en cause la sincérité de ses excuses et fit l’hypothèse que s’il lui faisait la même chose, là, elle se sentirait toujours aussi désolée qu’à l’instant. Elle ne sut pas vraiment quoi répondre à cela. Tendue, toujours aussi embarrassée, elle triturait ses mains à cause de l’envie qui la titillait. Elle désirait faire quelque chose pour lui, pour son nez, elle hésitait. Elle hésitait à prendre les devants ou à le laisser tranquille. Naturellement, elle ne se formalisa pas du tutoiement. Le vouvoiement faisant partie d’une habitude acquise ici, mais chez elle, elle avait l’habitude d’être tutoyée par des gens étranger à sa vie. Simplement, le ton était dédaigneux et insultant, elle n’aimait pas le ton qu’il employait. Elle n’avait réellement pas fait exprès. Mais elle ne releva pas. Elle se ferma un moment alors qu’il lui ordonnait l’heure. Sans regarder sa montre, elle la lui donna : « Quinze heures quinze » Elle vérifia néanmoins à sa montre avant d’hocher la tête pour confirmer. Elle le regardait l’homme de dépatouiller avec son mouchoir, elle désirait réellement lui venir en aide. Elle prit son courage à deux mains et se fit plus assurée. Un pas en avant, elle prévient son geste : « Je suis médecin. Laissez-moi voir s’il n’est pas cassé » Médecin, c’était beaucoup dire, mais bon, pas loin. Et elle continua d’avancer, l’air beaucoup assurée que sa maladresse précédente. Il la regarda de travers alors qu’elle levait la main pour l’atteindre, mais elle n’eut pas le temps de l’approcher qu’il reculait déjà. Elle se stoppa net dans son mouvement, fronça un peu les sourcils. Elle refit une tentative, il recula encore avec un regard plus menaçant. Elle laissa retomber sa main, s’étant échauffée un peu. Son regard se fit un peu plus sombre, comme une maman grondant un enfant têtu. « Vous avez peur que je vous mange peut-être ? » Elle recula en secouant la tête, agacée. L’homme semblait l’avoir pris en grippe, elle pouvait comprendre sous certains regards, elle l’avait sérieusement blessé. Elle voulait sincèrement l’aider et réparer ses fautes, mais il ne l’aidait pas le moins du monde. Elle croisa les bras sous sa poitrine, resserrant un peu son manteau contre elle. Elle continuait à le regarder noyer son mouchoir dans son propre sang, n’arrivant pas à déterminer si c’était grave ou non puisque n’ayant pas accès à lui. Elle secoua encore une fois la tête, ne comprenant pas toujours l’entêtement des gens à refuser la main tendue des autres. « Bon, à défaut, vous pourriez peut-être me dire où nous sommes dans Londres ? Je crois que je me suis encore perdue » Elle regarda encore une fois autour d’elle, mais sans rien reconnaitre du tout. Avant de revenir au jeune homme. Oui, il s’agissait bien d’une excuse pour lui permettre de s’attarder un peu et vérifier qu’il allait bien avant de le laisser continuer son chemin et disparaitre de sa vie.
Revenir en haut Aller en bas

Zan P. Zemko

Zan P. Zemko
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »
« Finis le travail ! Pulvérise-moi tout ça ! »

(+) parlote : 573

Age : 28
Localisation : Everywhere

Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Re: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan EmptyMar 26 Fév - 22:46

"Quinze heures quinze". Zan haussa les sourcils, baissant un peu son allure comme si la nouvelle l'abattait d'un coup de massue. " C'est.... C'est une blague ! " La jeune femme vérifia en regardant sa montre et hocha la tête pour confirmer. Le terroriste, se redressa, regarda autour de lui, remettant son mouchoir à son nez qui saignait encore. Une portière.... Mais une portière..... En plus quinze minutes de retard ! Il était carrément embêté. D'accord c'était la première fois que Zan était en retard à son rendez-vous avec les autres, ses sbires pour son opération. Mais là, quand même ! Quinze minutes de retard...! Il fallait y aller au plus vite, il était hors de question que son opération soit annulé parce qu'il s'était pris une portière. L'excuse du siècle. Non, là c'était la honte totale. Il lui faudrait raconter autre chose quand il arrivera à rejoindre ses hommes et de réussir à se débarrasser de la demoiselle. " Je suis médecin. Laissez-moi voir s’il n’est pas cassé ", encore une autre surprise ! Elle était médecin ?! ... C'était un cauchemar. Elle allait le retenir encore et encore ?! Oh non, c'était hors de question que cela se déroule ainsi ! " Médecin ? Quelle surprise ! Comme si j'avais besoin d'un médecin ! " elle continua d'avancer, avec un air plus assuré. Il recula quand elle s'approcha. Lui lançant un regard d'avertissement que si elle s'approchait, il allait forcément s'énerver ! " Ne t'approche surtout pas. Je n'ai pas besoin de médecin ! " La jeune femme s'était arrêtée, fronçant les sourcils. Elle tenta d'avancer encore. À chaque fois qu'elle avançait, Zan reculait. Se foutre la honte en plein public. On aurait pas demandé mieux ! " N'avances pas et n'essayes pas. " articula-t-il d'une façon assez exagérée et menaçante. Les passants les regardaient par moment en marchant. Super super. Cette journée était une horreur. Gâchée en toute beauté par cette femme en peau mâte. " Vous avez peur que je vous mange peut-être ? ". Le terroriste eut un rictus pour réaction, ayant le mouchoir à son nez. Il n'hésitait pas à changer un autre. La demoiselle recula, après avoir eu un regard sombre. " ... Tu me prends pour qui là ? Faut pas t'étonner que médecin ou pas, je ne VEUX pas que tu t'approches de moi. C'est hors de question que tu t'approches de moi ! Si c'est pour te pardonner, t'es mal partie ! Je pardonne jamais. " Oh, ça oui. Il fallait prendre mot pour mot ce que disait Zemko, la jeune femme ne pouvait plus se faire pardonner. C'était trop tard, le terroriste lui en voulait vraiment. Un médecin, comme s'il en avait besoin ? Hm, non. Pas besoin, même s'il avait mal au nez, ce n'était pas parce qu'il pouvait être cassé, la douleur devait passer normalement. Les saignements devraient s'arrêter dans quelques minutes. Cette femme voulait l'aider, c'était sûr. Mais Zan lui n'avait pas besoin de son aide. Il n'avait besoin de rien, il avait juste besoin qu'on le laisse tranquille. Qu'on le laisse passer.

Quelle journée de merde.
Personne ne l'aurait mieux dit. Le Maître des bombes se foutait la honte parce qu'il n'avait pas fait attention à la portière qui s'était dangereusement dirigée vers lui. Pourquoi lui ? Pourquoi ce moment-là ? Pourquoi sa montre était tombée en panne ?! ... Pourquoi tout était d'un coup contre lui maintenant ? Ayant toujours son mouchoir à son nez, il grimaçait légèrement de douleur. Il ferma un moment les yeux comme s'il cherchait à réfléchir. Comme s'il cherchait une solution. " Bon, à défaut, vous pourriez peut-être me dire où nous sommes dans Londres ? Je crois que je me suis encore perdue ". Zan ouvrit ses yeux et prit une mine dépitée en levant ses yeux au ciel. Elle se fichait de lui ? Elle ne savait pas où ils étaient ? Nooon.. Ce n'était pas possible. Ça ne pouvait pas exister des gens comme ça... Nooon quand même... " Tu connais pas Londres ? Tu ne sais pas où tu es ?" une petite pause, quand même ça n'existait pas des gens qui n'avaient aucun sens d'orientation qui ne connaissait pas un seul endroit. " Pour commencer tu as les pieds sur la Terre maintenant, plus sur la Lune. Ça fait bon à apprendre. Nous sommes dans un quartier des personnes riches, innocents, qui ne se soucient pas le moindre du monde. Nous sommes à Mayfair.'' Zemko fronça les sourcils. Pourquoi avait-il donné l'information ? Sans doute pour qu'elle s'en aille, sans doute parce qu'ayant cette indication. Elle saurait où elle était et saurait se retrouver. Le terroriste prit le risque d'enlever son mouchoir de son nez, le mouchoir était quand même ensanglanté. Ce n'était pas rien. On pouvait voir que son nez était intact, il l'avait constaté en le touchant un peu. Il ferma quelques petites secondes ses yeux et soupira. '' Mademoiselle est contente ? Je n'ai rien, mon nez n'est pas cassé au contraire. Maintenant je peux partir. Sur ce, j'espère bien de ne pas te revoir. " Sur ces mots, Zan fit le geste qui demandait s'il pouvait y aller, continuer son chemin comme si rien n'était. Tout en espérant de ne plus revoir cette demoiselle, qui se prétendait être un médecin. C'était étonnant d'un autre côté... Elle ne s'était pas énervée de l'agressivité de Zemko. Au contraire, elle avait cherché à se faire pardonner, chose qu'elle n'aura pas de chez le Maître des bombes. Elle n'obtiendrait rien venant de lui. Elle le vouvoyait, il la tutoyait. ... Leurs caractères étaient terriblement opposés c'était sûr. Zan espérait qu'il ne la recroiserait pas.
Revenir en haut Aller en bas

Shade R. Araye

Shade R. Araye
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »
« tu dors toujours avec une arme sous ton traversin? »

(+) parlote : 196


Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Re: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan EmptyJeu 7 Mar - 11:39



C’était un échec cuisant. Sur tous les points de vu. Elle ne pouvait rien dire, rien faire pour se faire pardonner car elle avait affaire à un être arrogant et finalement peu accueillant. Elle s’en voulait d’autant plus de laisser une telle image d’elle à cet homme qui semblait ne rien pardonner aux autres. Ce qu’il confirma par la suite. Elle abandonna tout à fait, ne pouvant faire rien de plus sans s’imposer plus que nécessaire, elle était déjà bien proche de la limite du respectable en soi. L’homme l’a remis à sa place sans autres cérémonies aucune. Elle accepta tout en se renfrognant quand même, mal à l’aise, mal tout court. Il ne supportait pas d’être approché, elle imaginait que si elle le touchait, il piquerait une crise monumentale. Et quelque chose dans son regard qu’elle n’identifiait pas la dissuadait d’insister et de s’imposer à lui pour vérifier qu’il allait effectivement bien. On pouvait difficilement être bien après un coup pareil, mais elle ne pouvait pas s’imposer plus que ça. Pas sans se faire remarquer, dans le mauvais sens du terme. Bien que ce fut déjà le cas, visiblement. Elle n’avait pas fait bonne impression et il lui en voulait terriblement, c’était certain.

Il ne s’adoucit pas pour lui indiquer son chemin, ce fut même le contraire. Elle commençait à être vexée, elle rougit même devant ses mots. Non elle ne connaissait pas Londres, elle évitait de se promener seule dans la ville depuis son arrivée. Elle savait qu’elle devrait prendre le temps d’apprivoiser la ville, de s’y retrouver, de comprendre certains fonctionnement. Comme : pourquoi ne peut-on pas traverser n’importe où sans risquer de se faire écraser. D’accord, elle avait vite compris. C’était pour l’exemple, bien sûr. Quand il lui annonça – peu délicatement – qu’elle était dans le quartier de Mayfair, elle regarda autour d’elle, les magasins de luxe, ces femmes et ces hommes superbement habillés, elle se demandait comment elle n’avait pas pu faire le lien. Il avait raison, c’était évident. Elle cligna des paupières face à cette révélation. Puis il la rappela, reprenant son attention. Lui montrant son nez, visiblement non cassé, il attendait qu’elle le libère et qu’elle s’en aille. Son regard se posa sur son nez un instant. Une petite grimace du coin des lèvres. Mais elle ne fit pas de commentaire, elle en avait déjà assez fait lui semblait-il. Elle hocha la tête. « Vous avez raison, il n’a rien » Elle n’avait donc plus aucune raison de s’attarder ici, encore moins de continuer à l’importuner. « Je suis désolée… Pour le nez et pour vous avoir déranger… Je… Je vais m’en aller. » Elle aurait bien aimé pouvoir faire quelque chose pour cet homme mais il fallait le laisser décider s’il avait besoin de son aide ou non. Il n’en voulait pas, c’était plus que certain. Elle sentait bien l’animosité, après, elle ne le mettait pas sur le compte d’un caractère naturel, plus d’une irritation de l’instant. Si elle savait à quel point son jugement était faux. Elle le regarda encore un instant, puis détourna les yeux, puis la tête, avant de le regarder une dernière fois pour une dernière politesse. « Bonne journée, encore désolée » Et elle tourna les talons. Elle ne savait pas encore dans quelle direction elle devait aller, mais elle fit semblant de savoir, jusqu'au prochain carrefour où elle trouverait un magasin pour téléphoner pour appeler son assistante. Elle ne saurait pas rentrer autrement. Sauf si elle croisait l’un de ses ‘anges gardiens’ qui étaient censé roder autour d’elle pour sa sécurité.

Elle ne se retourna pas, de peur d’être à nouveau fusillée du regard. Si nous étions dans un film, à ce moment, il y aurait un moment de suspension alors qu’elle passait à côté du taxi qu’elle venait de prendre. L’instant se serait prolongé, la caméra aurait suivi ses pas, se serait attardé sur le taxi une seconde avant de retourner sur la silhouette de Shade qui, si elle aurait pu serait partie en courant pour échapper à ce regard assassin. Nous aurions eu un dernier plan sur le visage de la jeune femme, et puis l’explosion aurait eu lieu, envoyant Shade à terre ainsi que d’autres personnes autour d’elle. La panique saisit rapidement les gens alors qu’elle cherchait à comprendre ce qu’il venait de se passer, les oreilles bourdonnant, et la vue troublée. Elle vit les flammes, les gens blessés à terre, elle vit également l’homme plus loin. Mais il ne semblait pas paniquer. Elle, par contre, paniqua. Parce que ce qu’elle comprit, c’est que cela la visait personnellement. C’était son taxi qui venait d’exploser. Elle était censée être toujours dedans. Elle ne réalisa pas de suite que l’homme qu’elle avait blessé était directement responsable, elle le réalisera plus tard. Elle ne pensait qu’à un nom : Elijah. Elle était persuadée que c’était lui. Elle paniqua, regardant autour d’elle comme l’agneau cerné par les loups. Elle cherchait son visage, elle tremblait. Son souffle haletant, elle ne pensait même pas à s’enfuir. Jusqu’à ce que quelqu’un la relève. Elle ne vit pas vraiment le visage, l’esprit embrumé, elle regardait la personne sans la voir, elle n’entendit pas ses mots, mais elle comprit ce qu’elle voulait dire. Elle. Oui, c’était une silhouette féminine. Elle ne saura jamais rien de plus. Elle lui demandait de partir, et vite. La prenant pour un de ses agents, elle hocha la tête et prit ses jambes à son cou. Elle se mit à courir. Sans but. Mais le plus rapidement possible. Elle ne ralentit pas, sentit les larmes rouler sur ses joues, son cœur bourdonner dans ses oreilles. Elle ne pensait qu’à Elijah. Elijah et ses promesses de représailles, les disputes, les menaces. Elle avait espéré que jamais il ne la retrouverait.

Shade ne s’arrêtera pas avant un long moment. Perdue complètement dans les rues de Londres, elle s’arrêta dans une ruelle pour pleurer toutes les larmes de son corps. Elle prendra le temps qu’il faudra pour se reprendre, pour faire évacuer cette panique qui la ronge. Ensuite seulement, elle trouvera un endroit pour téléphoner… Mais à l’agence cette fois-ci. Pour être raccompagnée chez elle.
Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


Our hands are tied here if we stay {Zan Empty
MessageSujet: Re: Our hands are tied here if we stay {Zan   Our hands are tied here if we stay {Zan Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

Our hands are tied here if we stay {Zan

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» + catching teardrops in my hands.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: London West. :: Mayfair.-