Okey, voilà, j'ai trouvé la personne que j'idolatrerais jusqu'à la fin de mes jours. . J'ai juste adoré écrire le PV de Lorelyn, ce personnage est génial je trouve, il me fascine. Je suis troooop méga pressée de voir ce que tu vas en faire quoi, en tout cas excellent choix (pi t'es seksy )

WELCOUUUUUUUUUUME on rfd, pretty girl. Bon courage pour la suite de ta fiche, et si t'as besoin de quoi que ce soit, j'suis là.

Et tu l'auras Parce que je suis TOTALY IN LOve de ce que tu as écrit dans la petite partie profil en dessous de ton avatar. D'ailleurs je suis jalouse parce que j'aurais aimé être assez inspirée pour inventer des phrases pareilles

Réflechis oui, avec toute cette inspiration que tu semble avoir J'ai hâââââte

Mon DIEU j'ai peur. Et si je lui plais pas

J'ai l'impression de passer un controle de maths et de pas avoir révisé avant

Citation :

l'ordre était simple pourtant : c'était passer à gauche après l'entrepôt, et essayer de ne pas se faire remarquer pour récupérer la disquette. mais non, lorelyn à juger plus pertinent d'aller tout droit, et maintenant les gardes qui regardaient l'entrée d'un oeil distrait fixent les buissons dans lesquelles la jeune fille est allée se cacher en courant pour ne pas se faire repérer. personne ne l'aidera, elle n'avait qu'à écouter. raconte nous comment elle se sent dans les buissons avec des herbes pleins les cheveux, et comment elle compte s'en sortir toute seule

Citation :

l'ordre était simple pourtant : c'était passer à gauche après l'entrepôt, et essayer de ne pas se faire remarquer pour récupérer la disquette. mais non, lorelyn à juger plus pertinent d'aller tout droit, et maintenant les gardes qui regardaient l'entrée d'un oeil distrait fixent les buissons dans lesquelles la jeune fille est allée se cacher en courant pour ne pas se faire repérer. personne ne l'aidera, elle n'avait qu'à écouter. raconte nous comment elle se sent dans les buissons avec des herbes pleins les cheveux, et comment elle compte s'en sortir toute seule








L’ordre était simple pourtant. On ne pouvait même pas faire plus clair : « 004, passez à gauche après l’entrepôt, ne vous faites PAS remarquer, et récupérez la disquette ». Une fillette de 12 ans aurait pu le faire. En théorie. Sauf que la théorie n’avait pas prévu qu’il y aurait dans cette allée un ENORME clébard hein !? La théorie, ça craint. Lorelyn n’avait même pas hésité une seconde avant de continuer tout droit. La disquette était derrière le chien, il lui suffisait de tourner à la prochaine et de faire le tour. Mais ça s’était toujours en théorie. Parce qu’en pratique, tout droit, il y avait des gardes. Trois gardes, d’au moins deux mètres chacun, et dont le flingue dépassait au niveau de la ceinture. Il fallait se rendre à l’évidence, elle n’était pas de taille et si elle restait là, elle allait mourir trouée comme du gruyère. Elle les avait aperçus 1 seconde avant qu’ils tournent la tête et elle eut juste le temps de se jeter à plat ventre dans les buissons. Son coude droit cogna durement un caillou et elle se retint de gémir en se mordant violement la langue. *Bravo, sexy as hell Angie. Et puis pourquoi pas te mettre à chialler tant que tu y es ?* Elle était la seule à se surnommer Angie, et personne ne le savait. Son deuxième prénom n’était connu que par Will (son père adoptif) et son patron. Elle le détestait : Angel. Sérieusement ? Si ça n’avait tenu qu’à elle, elle se serait rebaptisée Daemon. Mais pourtant quand elle se parlait, elle s’adressait toujours à elle même de cette manière. Qu’est ce qu’une psy en aurait déduit à votre avis ? Qu’elle était vraiment bizarre d’entretenir des conversations avec elle même ? Ou qu’elle avait je ne sais quel problème de dédoublement de personnalité ? Mais bref, revenons à nos moutons.

Lorelyn analysa la situation avec une lucidité stupéfiante. Elle était coincée, comme un souris dans une cage. Sauf qu’elle n’avait pas les dents adéquates et que sa cage avait laissé quelques brindilles qui lui tiraillaient durement les cheveux. Un petit trou lui permettait de voir les trois gardes. Pour le moment, ils ne s’avançaient pas vers elle. Mais l’un regardait fixement dans la direction des buissons. S’ils n’étaient pas négligents et incompétents, elle avait environ 20 secondes pour trouver un plan avant que quelqu’un vienne vérifier ce qui se passait. Lo’ analysa rapidement les options qui se présentaient à elle.

Elle pouvait tout simplement demander de l’aide. Le micro caché dans sa boucle d’oreille lui permettait de communiquer avec son coéquipier. La camionnette était à deux rues d’ici. Il suffisait qu’il fasse exploser quelque chose pour que les gardes changent de direction. Et même si un d’eux restait ici, elle pouvait facilement le neutraliser. Mais cela dirigerait les gardes du coté de la disquette et elle ne pourrait plus la récupérer. Et puis surtout : elle détestait demander de l’aide. Elle pouvait déjà imaginer le sourire sarcastique de son collègue quand elle pousserait la porte de la camionnette dans cet état. Elle pouvait même prévoir qu’il ferait encore une blague salace sur une barbie en position allongée dans les sapins. A la fin de l’opération, elle serait humiliée et sans disquette. Bref, s’était im-pen-sable.

Autre solution : ne rien faire et prier pour que les gardes se contentent de jeter un coup d’œil. Sauf que généralement DIEU n’était pas avec elle. Et elle ne pouvait pas prendre le risque. S’ils la découvraient comme ça, elle était en position de faiblesse. Solution deux : OUT.

Avec un soupir, Lo’ considéra la solution trois. Elle leva une main, et retira les quatre épingles qui retenaient ses cheveux. Ses mèches blondes retombèrent sur ses épaules en boucles folles. De l’index, elle se frotta délicatement le dessous de l’œil pour ôter toutes les traces de crayon noir. Ce léger maquillage qu’elle appliquait tous les matins, qui lui durcissait le visage et la faisait paraître quelques années de plus. Pas facile de travailler avec des personnes dont la moyenne d’âge était deux fois supérieur au votre. Un bref coup d’œil vers les gardes lui appris que l’un deux commençait à s’approcher. Il lui restait 10 secondes. Avec une des épingles à cheveux (à bout tranchant, sont accessoires préféré) , elle découpa le collant en résille qui dépassait de son short en jeans jusqu’aux baskets. 4 secondes. Elle enleva un bouton sur son chemisier. 3 secondes. Enfin elle fourra prestement un chewing gum dans sa bouche. 1 seconde. Juste le temps pour elle de se redresser. En 20 secondes top chrono elle était passée de 25 à 16 ans.

Le garde se figea devant cette apparition. Du coin de l’œil, elle le vit porter sa main à son arme. Mais elle fit mine de ne pas le remarquer. Elle ne devait SURTOUT PAS avoir l’air trop observatrice si elle ne voulait pas mourir. S’il la prenait vraiment pour une adolescente quelconque, il ne la tuerait pas : les cadavres, il faut s’en débarrasser et ça éveille les soupçons. Lo’ ouvrit de grands yeux stupides et parla avant que le garde ait le temps de se ressaisir.

« Ouaou, je suis drôlement contente d’être tombée sur vous. Je suis perdue en fait. Vous pourriez me dire où je suis ? »

Et elle lui adressa un grand sourire digne d’une blonde sans cervelle. Le garde la dévisagea un instant. Elle voyait bien qu’il hésitait. Cependant, quand elle le vit adresser un signe de la main aux deux autres pour leur dire que tout était sous contrôle, elle compris que c’était gagné.

« Vous êtes qui ?

Lo’ pencha légèrement la tête sur le coté et fit la moue. Intérieurement, elle jubilait.

« Je m’appelle Angel, Angel SWEET. Mais mes amies m’appellent Angie. »

Bonne blague de la part du bureau de lui avoir fournit une identité en rapport avec son deuxième prénom non ? Mais là, ça collait parfaitement.

« Vous avez une pièce d’identité ? »

Mais il était presque méticuleux non ? Heureusement, tout était prévu. Angie-Lorelyn repoussa une mèche de cheveux derrière ses oreilles et sortit ladite pièce d’identité de la poche de la poche arrière de sont jeans.

« Voilà m’sieur »

Il la pris, et y jeta un coup d’œil. La carte était parfaite. Elle perçut le changement insignifiant dans son attitude quand il se détendait en lui rendant le papier.

« Et qu’est ce que vous faite ici ? »

Merde. Il fallait qu’elle trouve une idée. Qu’est ce qu’elle pouvait bien faire ici bon sang ? Elle ne pouvait pas vraiment répondre : je dois récupérer une disquette dans une fausse poubelle derrière cet entrepôt mais c’est bloqué par un stupide chien. Mais bien sûr : LE CHIEN !

« Euuuh, en fait je promenais mon chien mais il m’a échappé. Je l’ai suivi jusqu’ici et je me suis un peu perdue »

Volontairement, elle frissonna, se frotta les bras et ouvrit encore plus grand les yeux comme si elle était effrayée. Puis elle pointa du doigt dans la direction de la rue qu’elle aurait du emprunter.

« Il est là bas, mais il ne veut pas venir… »

Le garde sembla la jauger du regard. Puis il leva les yeux au ciel et poussa un long soupir.

« Vous avez sa laisse ? »

« Euuuh non… Je l’ai laissé sur le banc quand Ted s’est sauvé ! »

Ted, sérieusement ? Elle vit que son interlocuteur réfléchissait. Elle pouvait presque entendre les rouages de son cerveau grincer. Il ne pouvait pas la renvoyer sans son chien ; s’était un comportement trop bizarre qui éveillerait les soupçons. Il ne pouvait pas non plus la tuer. Il allait l’aider.

« Ne bougez pas, je reviens »

Elle le vit lever deux doigts en direction de ses collègues. Le message était clair, ils la surveillaient et si elle bougeait, ils tiraient. Mais elle resta parfaitement immobile alors qu’il s’enfonçait dans l’entrepôt et revenait avec une corde.

« Suivez moi »

Elle lui emboitant le pas en tâchant d’adopter l’attitude fébrile qu’elle avait souvent observée chez ses « copines » de classe.

« Merci, merci beaucoup. Je ne sais pas comment vous remerciez. Vous pourriez peut être me donner votre numéro ? Ou votre adresse ? Je vous enverrai des cookies. Je fais très bien la cuisine ? Vous aimez les cookies ? Ou alors vous préférez peut être autre chose ? Des brownies ? De la tarte ? »

Alors qu’elle blablatait, ils avaient atteint le chien et il lui avait passé la corde autour du coup. Il lui tendait maintenant la laisse et s’attendait manifestement à ce qu’elle la prenne. Damn, elle avait hérité d’un chien. Un chient noir et blanc, à poils longs, très maigre. Un peu comme ceux qu’on voit parfois dans les films et qui rassemblent les moutons. Border quelque chose … Lorelyn s’empara de la laisse et tâcha d’avoir l’air éperdue de reconnaissance.

« Encore merci, Ted est vraiment trooop mignon. Mais parfois il court trop vite pour moi. »

Cette fois, ci elle vit que le garde se retenait de levait les yeux au ciel alors qu’il lui adressait un petit sourire totalement mécanique.

« Pas d’quoi. Vous ne pouvez pas passer par là. On va revenir sur nos pas. Vous allez tout droit et dans 5 minutes, vous devriez être en centre ville. »

Il lu pris le bras pour la reconduire au point de départ et la dévisagea pour lui faire clairement comprendre qu’elle devait partir maintenant. Lo cligna des paupières.

« Merci mille fois. Allez viens Ted. Au r’voir monsieur »

Et elle tourna les talons, en se retenant de frissonner alors qu’elle était consciente de tourner le dos à quelqu’un d’armé jusqu’aux dents. En passant devant les deux autres gardes, elle leur adressa un petit sourire qu’ils ne lui rendirent pas.

Elle avança en silence. Avec Ted. Elle passa un croisement. Deux croisements. Trois croisements. Avant de finalement jeter un coup d’œil en arrière. Personne ne la guettait. Alors elle tourna à gauche, rebroussa chemin pour passer de l’autre coté de l’entrepôt. Elle attacha le chien à une gouttière pendant quelques instants pour récupérer la disquette qu’elle glissa dans sa poche arrière. Mission accomplie.

Quand elle monta dans la camionnette, elle fit mine de ne pas remarquer le regard sarcastique de Matt. Et de ne pas s’offusquer de sa remarque

« Tu as fait un petit voyage dans le passé ou quoi ? C’est l’heure du cours de maths gamine… »

Lo se contenta de hausser les épaules et de s’effacer pour laisser monter le chien.

« Ted vient avec nous. »

Après tout, il l’avait peut être foutue dans la merde. Mais il lui avait aussi sauvé la vie. Quelle journée de merde : elle n’avait jamais autant dit merci de toute sa vie, même quand elle avait été adoptée par Will.

J'ai corrigé. J'avais mis un "t" à chien Sérieusement